Volkswagen Eos 2011

Volkswagen EOS

Digne successeur de la Golf Cabrio

Depuis que la Golf Cabrio a disparu de la circulation, beaucoup se demandent ce qui la remplace car, même à sa quatrième année sur le marché, bien peu de gens connaissent l’EOS. C’est pourtant une voiture très bien ciblée pour toutes celles qui appréciaient la Golf Cabrio. Comme elle, l’EOS offre quatre vraies places, un excellent confort et un toit rigide qui la transforme en coupé pour la froide saison où les jours de pluie. Il est vrai que le prix n’est plus le même, mais la technologie est beaucoup plus avancée.

Carrosserie

Inchangée sous nos cieux depuis son lancement en 2007, l’Eos européenne est déjà passée au bistouri. La grande verticale, signe de l’ancienne approche Volkswagen qui est toujours de mise chez nous, a laissé place à une calandre plus horizontale et à des feux plus effilés pour l’Europe. La mouture européenne gagne en agressivité et évoque davantage les nouvelles générations de VW. Alors que, chez nous, l’EOS commence un peu à montrer son âge. Pourquoi ne pas avoir fait la même chose chez nous ? Les chiffres de ventes ne justifient pas l’investissement tout simplement. Pour 2011, l’Eos se contente de deux changements de couleurs extérieurs, c’est tout.

Habitacle

Les amateurs de Volkswagen ne seront pas dépaysés à l’intérieur. L’approche est la même pour tous les produits de la gamme. Cela demeure toujours un peu sinistre comme ambiance, mais l’aménagement fait un sans-faute, et tout est au bon endroit. Parmi les petites nouveautés en 2011, une nouvelle chaîne audio de meilleure qualité avec huit haut-parleurs de série sur la version Comfortline ainsi que la radio par satellite Sirius. Il y a également (enfin diront certains) la connectivité Bluetooth pour les téléphones portables avec commande vocale au volant de série sur la version Highline. Pour le reste, la voiture demeure l’une des rares véritable quatre-places de sa catégorie. Les passagers à l’arrière seront un peu au coude à coude, mais suffisamment à l’aise pour une bonne randonnée.

Mécanique

Le 2-litres turbo à essence de première génération est toujours de service sous le capot de l’EOS. Pas de diesel comme en Europe ou de nouvelle génération du 2.0T à 211 chevaux. Les 200 chevaux de la première génération font tout de même du bon travail. En raison du poids de la voiture, on note une légère inertie au départ, mais rien de majeur. Cette mécanique s’est montrée à la hauteur et elle est secondée par une excellente boîte de vitesses DSG ou manuelle à 6 rapports. Ce moteur souple et silencieux convient parfaitement bien au caractère de la voiture. Bien plein à tous les régimes, ce moteur monte facilement dans les tours tout en restant remarquablement silencieux.

Comportement

Toit ouvert ou fermé, l’insonorisation est remarquable. La direction est très précise et informative, et offre un bon rendement quelque soit le type de route rencontrée. Quant au châssis, il sait se montrer joueur si on le provoque un peu, tout en restant sain et progressif. L’électro-stabilisateur programmé (ESP), livré de série, permet de garder la voiture dans le droit chemin. Et contrairement à bien des cabriolets qui perdent une partie de leur rigidité avec l’ablation du toit, l’Eos même découverte conserve tout son aplomb. Le seul petit reproche à la visibilité arrière plutôt limitée quand le toit est en place. La puissance ne fait pas défaut, vous pouvez vous permettre quelques écarts de conduite sportive quand la route s’y prête sans avoir d’arrière-pensée.

Conclusion

À un prix de base de 37 000 $, c’est vrai que la note est assez salée. Mais voyons cela d’un autre œil, une Volvo C70 qui n’a rien de plus qu’une Eos commence à 52 000 $. L’Eos est un très charmant cabriolet, utilisable en famille toute l’année. Agréable à conduire et confortable ! Un achat passion donc, mais aussi raison. Il faut juste prendre un peu plus de temps pour mettre ses sous de côté.

Forces

Confort

Insonorisation

Belle mécanique

Véritable quatre-places

Utilisation quatre saisons

Faiblesses

Visibilité arrière pauvre

Habitacle un peu austère

Prix un peu élevé