Volkswagen Passat CC 2011

Volkswagen Passat/CC (2011-2016)

Benoit Charette

La Passat, c’est l’histoire d’une voiture qui s’est américanisée depuis la dernière génération en 2012 question de plaire à un public qui n’a jamais eu d’intérêt pour cette marque allemande. Non seulement Volkswagen a construit ce produit à l’image d’une Chevrolet Malibu (j’exagère à peine), mais pour bien faire passer le sentiment d’appartenance, elle l’a fait dans le Tennessee. Pour plaire aux Américains, la Passat a pris du volume en 2012 avec 10 centimètres en longueur (qui vont entièrement aux sièges arrière). Pendant ce temps, la CC est demeurée plus européenne avec un style qui rappelle un peu celui de la CLS chez Mercedes.

Dans le cas de la Passat, l’intérieur est plus sobre que dans la CC. Il y a certains endroits où la qualité des matériaux est moins bonne sur la Passat comme la planche de bord ou les contreforts de portes. Au-delà des matériaux, qui obtiennent la note de passage, l’espace est ce qui impressionne le plus dans la Passat. Plus large et plus longue, même si Volks la nomme intermédiaire, cette voiture prend des airs de limousine à l’intérieur. L’espace réservé aux places arrière est caverneux. La découpe du modèle offre également plus de dégagement pour la tête et les jambes que dans la CC, qui est correcte mais pas aussi généreuse.

Vous avez quelques choix sous le capot. L’offre débute avec le 5-cylindres de 2,5 litres de 170 chevaux. Si la puissance est correcte, les reprises et les accélérations souffrent un peu de l’excédent. La Passat utilise aussi le 2‑litres diesel, le moteur le plus populaire et le moins gourmand, et le plus polluant. Finalement, il reste le V6 de 3,6 litres, qui développe 280 chevaux. C’est le seul moteur offert dans la CC. Les accélérations, comme les reprises, sont énergiques, et la conduite, plus sportive. On retrouve plus dans cette version l’essence de la conduite sportive allemande. Si la Passat s’est aussi américanisée dans sa conduite, la CC a conservé tout son ADN allemand au volant. C’est sans doute, outre la silhouette, ce qui distingue le plus ces deux voitures sœurs de sang.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Système de refroidissement, pompe à essence, système

d’injection, électronique.

Composants de suspension et de direction, composants

électriques, y compris les accessoires

RAPPELS (7)

Remplacement du filtre à carburant qui pourrait ne pas se sceller

adéquatement et fuir. (Modèles TDI 2012)

Un bouchon d’étanchéité au niveau de la rampe d’alimentation

pourrait ne pas être entièrement étanche, ce qui pourrait permettre

une fuite de carburant. (2014)

Dans certains véhicules munis de moteur 1.8T et de boîte de

vitesses automatique à convertisseur de couple, des joints toriques de

refroidisseur de transmission non conformes aux spécifications. (2014)

Dans certains véhicules munis de moteur 1.8T et de boîte de

vitesses automatique à convertisseur de couple, des joints toriques de

refroidisseur de transmission non conformes aux spécifications. (2014)

Sur certains véhicules, le lobe d’arbre à cames qui actionne la

pompe à vide pourrait présenter une défaillance, ce qui pourrait faire

en sorte que la pompe ne puisse plus fournir de pression à vide au

servofrein. (2015)

Sur certains véhicules, le contacteur annulaire du volant pourrait

être contaminé par de longs cheveux ou de longues fibres qui

pourraient causer un déplacement des boucles de guidage internes.

(2011-2014)

Sur certains véhicules munis de sièges avant à dossier inclinable

manuellement, le support de retenue pourrait avoir été mal assemblé

et pourrait ne pas s’insérer correctement. (2015)

Dans certains véhicules, les verrous de sécurité pour enfants des

portières arrière pourraient se désenclencher en raison de vibrations

externes du véhicule (comme la fermeture d’une portière). (2016)