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Volvo S80 2007

  • Voiture neuve
L’Annuel de l’automobile 2007
Volvo S80

55 000 $ à 75 000 $ (estimé)

Par Nadine Filion

Volvo S80

Comme une vieille – et confortable – pantoufle

D’abord, sachez une chose : Volvo écoule annuellement un demi-million de véhicules à travers le monde. C’est bien peu en comparaison de certains mastodontes de l’industrie.. Ne soyons donc pas surpris si le constructeur suédois, qui n’a pas les moyens des grands constructeurs de ce monde, n’arrive pas à suivre le rythme de l’innovation technologique de ces dernières années. La deuxième génération de la Volvo S80 en est un exemple.

CARROSSERIE

Une chose que Volvo saura toujours faire, c’est miser sur la sécurité. Quatre types d’acier à plus ou moins haute résistance composent le châssis afin de créer des zones de déformation qui devraient permettre à la voiture de conserver ses cinq étoiles à tous les tests de collisions, frontales et latérales.

La S80 a été la première des Volvo, au tournant du millénaire, à arborer le nouveau look qui disait adieu aux boîtes carrées. La berline intermédiaire qui arrive pour 2007 continue sur la même lancée, avec une calandre qui se masculinise, comme pour le cousin utilitaire XC90. Le capot s’enfle, les portières délaissent la concavité, les phares avant se ramassent et la ligne arrière s’étoffe. L’effet général est élégant et pas trop tapageur.

Une nouvelle plateforme est utilisée pour la S80, première Volvo à y être assemblée. De nouvelles technologies sont aussi embarquées à bord mais, le hic, c’est qu’aucune n’est vraiment innovante. Certaines sont même moins d’avant-garde que ce qu’a récemment montré la compétition.

Ainsi, le régulateur de vitesse adaptatif, une première pour la S80, se désactive sous les 30km/h, alors que celui d’Audi (Q7) permet un freinage complet en bouchon de circulation.

L’avertisseur de collision avec aide au freinage est une bonne intention et Volvo soutient qu’à 70km/h, une réaction plus rapide économise 4 mètres de freinage. Mais les dispositifs de Mercedes et Lexus ont l’avantage de préparer la cabine pour un éventuel impact, notamment en pré tendant les ceintures de sécurité, ce que la S80 ne fait pas.

Enfin, le BLISS (pour Blind Spot Information ou, si vous préférez, le lecteur d’angles morts), n’est pas au point. La caméra, dissimulée sous les rétroviseurs, ne réagit pas systématiquement du côté droit, alors qu’elle se laisse corrompre par la pluie du côté gauche. Le système d’Audi, qui compte sur un radar, est nettement plus efficace.

HABITACLE

À bord de cette 2e génération de S80, l’espace passager demeure sensiblement le même que pour la génération précédente. Après tout, la voiture se fait à peine plus large (27mm) et plus haute (34mm), et si son empattement s’allonge (45mm), elle conserve la même longueur totale. Tout au plus nous assure-t-on un plus grand dégagement aux jambes pour les occupants arrière.

L’habitacle est à la sauce « scandinave ». C’est dire qu’on n’y retrouve, dirait la responsable des matériaux Boel Hermansson, « aucune sur-décoration ». La console centrale flottante tire son inspiration de celle lancée avec les S40/V50, les commandes sont ergonomiques et bien disposées. L’ensemble est agréable et, s’il n’est pas des plus « cozy », il est reposant. La simplicité volontaire, vous connaissez?

Comme toujours, les sièges sont hyper confortables, mais je leur reproche un ajustement lombaire manuel, de surcroît difficile à manipuler. Ils peuvent être chauffants à l’avant ET à l’arrière, tout comme ils peuvent se ‘ventiler’ à l’avant; avec un mécanisme est prompt à s’exécuter.

S’il n’y a rien à redire côté cargo, on déplore dans la cabine une insonorisation qui aurait mérité d’être plus poussée. Je suis par ailleurs déçue de l’absence d’un toit ouvrant panoramique, comme le proposent de plus en plus de constructeurs de luxe. Volvo suit néanmoins la tendance avec la « clé intelligente » qui, en prime, se prend pour un « communicateur personnel ». La télécommande peut ainsi indiquer si un intrus se trouve dans la voiture en étant reliée à un détecteur de battements cardiaques installés dans la voiture. Reste à savoir si cette technologie est vraiment pertinente.

MÉCANIQUE

Ça y est, Volvo est contaminée par l’Amérique du Nord et son appétit pour la performance. La S80 devient donc la première berline du constructeur suédois à accueillir un V8 – celui du XC90, de 4,4L et produisant ici 311 chevaux. L’autre moteur installé sous le capot est un nouveau six cylindres en ligne (3,2L) qui a le mérite de se faire aussi compact que l’ancien cinq cylindres turbo. Il développe 235 chevaux et, tout comme pour le V8, est jumelé à une boîte séquentielle à six rapports. Notez qu’il se retrouve également dans le XC90 depuis cet été (2006).

Pour le Canada, pas de tergiversations : la traction intégrale est de série (100% de la puissance à l’avant en conditions normales), tout comme le sont le système de stabilité et l’antipatinage. Ce que nous ne recevons malheureusement pas de ce côté-ci de l’Atlantique, c’est le nouveau moteur diesel D5. Dommage…

Parmi les options, soulignons la suspension active (Four-C) qui permet non plus deux, mais bien trois niveaux d’amortissement : confort, sport et avancé. Surtout, Volvo propose une technologie qui constitue possiblement une première automobile : la servodirection réglable. Non seulement le dispositif s’ajuste à la vitesse, comme il est de mise, mais le conducteur peut choisir trois degrés d’assistance. Encore faut-il que cela fasse une différence…

COMPORTEMENT

Si vous « trippez » BMW ou Audi, oubliez la Volvo S80, surtout dans sa livrée six cylindres. Le moteur n’est pas assez puissant pour celle qui pèse ???? kilos. Résultat : les démarrages manquent de dynamisme et, en reprises, les rapports se cherchent trop longuement. Vive la souplesse du V8, qui se traduit par des accélérations plus franches et des rapports qui se passent alors sans heurt.

La tenue de route est rassurante et le freinage convaincant. L’optionnelle suspension Four-C procure une réelle différence d’ajustements de fermeté – en mode ‘confort’, c’est comme si, tout à coup, la surface de roulement venait de s’aplanir, pour une conduite plus étoffée.

Le plus grand défaut de la S80 demeure sa direction. Certes, elle se fait précise, mais pas incisive. Elle ne procure pas ce petit ‘piment’ qui ferait toute la différence. Commentaire : C’est normale qu’elle soit lourde avec un minimum d’assistance!

CONCLUSION

Le mot de la fin, c’est un Scandinave qui se l’approprie. Rencontré à bord de l’avion qui nous ramenait du lancement de la S80, ce passionné automobile a dit des produits Volvo qu’ils « sont comme une vieille pantoufle ». Ceci dit, il y en a qui aiment bien ça, les vieilles pantoufles, et la S80, malgré l’écart technologique qui se creuse avec la compétition, devrait les satisfaire par son caractère simple et fonctionnel.

FORCES :

Lignes élégantes

Un premier V8 pour une berline Volvo

Traction intégrale efficace et de série

Suspension active réussie

FAIBLESSES :

Fossé technologique qui se creuse avec la compétition

Direction qui manque de substance

Puissance du six cylindres en ligne insuffisante

Le BLISS n’est pas au point

Fiche d'identité

modèle s80

version(s) t6, v8

roues motrices 4

portières 4

première génération 1999

génération actuelle 2007

construction torslanda, suède

sacs gonflables 6, frontaux, latéraux avant et rideaux latéraux

concurrence acura rl, audi a6, bmw série 5, cadillac sts, infiniti m, jaguar s-type, lincoln mks, m-benz classe e, saab 9-5

Fiche technique

moteurs

(t6)

l6 3,2 l dact 235 ch à 6200 tr/min

couple 236 lb-pi à 3200 tr/min

transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel

0-100 km/h 7,9 s

vitesse maximale 240 km/h

consommation par 100 km 9,8 l (octane: 91)

(v8)

v8 4,4 l dact 315 ch à 5950 tr/min

couple 325 lb-pi à 3950 tr/min

transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel

0-100 km/h 6,5 s

vitesse maximale 250 km/h

consommation par 100 km 11,9 l (octane: 91)

sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, assistance au freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assisté

pneus

Au quotidien

prime d'assurance

25 ans 4100 à 4300$

40 ans 3000 à 3200$

60 ans 2600 à 2800$

collision frontale 5/5

collision latérale 5/5

ventes du modèle l'an dernier

au québec 130

au canada 376

dépréciation (3 ans) 41,1 %

rappels (2001 à 2006) 5

cote de fiabilité 2/5

nouveautés en 2007 modèle entièrement redessiné

Dimensions

empattement 2836 mm

longueur 4850 mm

largeur 1860 mm

hauteur 1488 mm

poids   t6: 1581 kg, v8: 1742 kg

diamètre de braquage t6: 11,2 m, v8: 12,2 m

coffre 480 l

réservoir de carburant 70 l

Transport et préparation

1 515 $