Volvo S80 2008 – 2013

Volvo S80 (2008-2013)

LUC-OLIVIER CHAMBERLAND

Volvo essaie de percer le monde des berlines intermédiaires de luxe depuis 1998 avec la S80. Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence, l’entreprise peine à s’imposer. La banalité de la S80 joue contre elle, et le manque d’innovation fait qu’elle passe sous le radar des acheteurs. Heureusement, dans le marché de l’occasion, son prix de revente est dérisoire et devient ainsi intéressant.

Introduite en 2007, cette génération est pratiquement inchangée depuis. On reconnait les fortes hanches de la berline et ses lignes fluides sans artifices. L’intérieur est tout aussi fade, malgré un équipement complet.

Sous le capot, on retrouve une pléthore de moteurs. Au lancement, c’est un 6-cylindres en ligne de 3,2 litres qui sert d’entrée de gamme avec ses 235 chevaux. On joue la carte de la puissance avec le V8 d’origine Yamaha (311 chevaux). Devant le désintérêt des clients, il sera retiré dès 2010. Il sera remplacé par un T6 de 300 chevaux plus pertinent et, surtout, plus économique. Cette même année, on gagne 5 chevaux de plus sur le 6-cylindres de base. On présente en cour de route le 6-cylindres de 3 litres avec 281 chevaux. Il s’agit de la meilleure alternative pour ce véhicule. Pour toutes les versions, on ne propose qu’une automatique à 6 rapports. L’intégrale est livrable sur la majorité des modèles.

La S80 ne brille pas par une grande fiabilité. On retrouve nombre de rappels qui tachent son tableau. C’est un produit sans saveur, mais qui fait de manière générale un travail adéquat. Là où elle gagne en intérêt, c’est au chapitre du prix. Sa valeur de revente fond comme de la neige en plein Sahara. On obtient une berline de luxe au prix d’une intermédiaire de marque populaire.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 2,5/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Composants électriques, y compris les accessoires,

climatisation, certains éléments mécaniques, bras de

suspension supérieur, coussinet de bras latéral.

RAPPELS (10)  :

Essuie-glaces (2008).

Module de commande du ventilateur (2008).

Pompe à carburant (2009).

Coussin gonflable du conducteur (2010-2011).

Une erreur dans le système de commande de la boîte

de vitesses automatique pourrait faire caler le moteur

(2011-2013).

Module de commande de la boîte de vitesses qui pourrait

faire caler le moteur (2012).

Faisceau de câbles sous le siège du conducteur ou du

passager (2012).

L’étalonnage du logiciel de boîte de vitesses et de moteur

est trop sensible (2011).

Le logiciel du module électronique central pourrait ne pas

envoyer de signal au module électronique de la pompe à

carburant (2008-2010).

Le ventilateur de refroidissement du moteur (2008-2009).