mazda MPV 2005

Mazda MPV

Toujours dans le coup

Renouvelée en 2000, la fourgonnette MPV garde une allure jeune et moderne et conserve ses atouts qui font d’elle un choix toujours compétitif. Sa maniabilité et son habitabilité demeurent ses cartes maîtresses dans ce monde qui tend à vouloir se gonfler davantage.

Carrosserie

L’intérêt de la MPV réside dans sa taille svelte pour une fourgonnette alors que la tendance actuelle chez les constructeurs mise sur l’embonpoint. Ses 183 centimètres de largeur la rendent maniable en ville comme s’il s’agissait d’une voiture. La concurrence a finalement saisi les attentes des utilisateurs et commence à offrir des glaces latérales que l’on peut abaisser dans les portières arrière, ce que Mazda avait compris depuis longtemps. Je reproche à la MPV ses contrôles électriques d’ouverture des portières : il m’est arrivé souvent de ne pas les localiser rapidement ou de mélanger les séquences d’ouverture et de fermeture parce qu’elles sont trop basses pour bien les identifier. Au chapitre du chargement, le coffre de la fourgonnette est assez profond et spacieux pour recevoir l’épicerie ou les bagages d’une famille de quatre pour un week-end. Si vous souhaitez partir en vacances, il faut alors rabattre la banquette de la troisième rangée ou l’utiliser pour y ranger le surplus. Une banquette divisible réglerait la question.

Habitacle

J’aime la position de conduite et les dimensions intérieures de la MPV. Elle possède les avantages des autres fourgonnettes, puisqu’on surplombe la route. J’aime le fait que les passagers ne sont pas à mille lieues de moi. À quatre, on ne se sent pas à l’étroit. L’habitacle peut accueillir jusqu’à sept passagers, mais soyons réalistes et disons que cinq à six passagers conviennent mieux à la configuration actuelle de la fourgonnette si l’on entreprend un voyage. Le système de déplacement latéral sur glissière facilite l’accès à la troisième banquette. On peut circuler d’en avant en arrière sans sortir, si l’on rabaisse le plateau de rangement entre les sièges avant. Quant aux rangements et porte-gobelets, la famille y a trouvé son compte. Nos adolescents ont jugé la ventilation très adéquate, même à l’arrière grâce aux bouches d’aération et des contrôles logés à l’arrière. Toutefois, je trouve que ces derniers devraient se retrouver à la deuxième rangée plutôt qu’à la troisième. Au chapitre de l’insonorisation et du confort, il suffira de mentionner que nos ados ont pu préparer des examens de fin d’année pendant un aller retour Montréal- Ottawa en toute tranquillité, pendant que je profitais de l’écoute d’un DC en sourdine à l’avant. Les résultats scolaires ont confirmé l’effort mis dans la préparation.

Mécanique

Dotée d’un V6 de 3 litres et d’une excellente boîte automatique à 5 rapports, la MPV fournit des accélérations des plus décentes pour une fourgonnette. On atteint les 100km/h en 11 secondes et on obtient des dépassements près des 8 secondes. Au chapitre de la consommation d’essence, nous avons obtenu une moyenne de 11,7 litres aux 100 km. Elle peut aussi tracter 1300 kilogrammes si on choisit l’option remorquage.

Comportement

Son agilité et sa prestance sur les routes secondaires rassurent le conducteur. En ville, elle se stationne comme un charme grâce à ses dimensions raisonnables et son court diamètre de braquage. J’ai aimé son freinage grâce à son système de répartition de la pression (GS et GT) : nous avons obtenu des distances moyennes sous les 38 mètres.

Conclusion

La Mazda MPV constitue encore un excellent achat pour qui recherche une fourgonnette aux dimensions humaines alliée au plaisir de conduire. Les versions GS et GT nous apparaissent les meilleurs choix à cause de leur équipement plus complet, de la ventilation arrière et du freinage ABS avec répartiteur et quatre disques.

Forces

Dimensions modestes

Tenue de route

Confort

Faiblesses

Banquette arrière indivisible

Contrôles des portes placés trop bas

Emplacement du levier de vitesse