Acura TLX (2015-2016)
Benoit Charette
Le monde des berlines de luxe d’entrée de gamme est vaste et regorge de choix. Les Allemands, avec l’Audi A4, la BMW Série 3 et la Mercedes Classe C, dominent le marché. Il faut donc travailler très fort pour se faire remarquer lorsqu’on arbore un logo Acura. La TLX est arrivée sur le marché en 2015 pour remplacer deux modèles, la TSX et la TL. Vous pouvez donc voir deux personnalités distinctes dans la TLX.
Son style relève malheureusement du compromis. L’aspect générique n’est pas un très bon argument de vente et, dans la catégorie des voitures de luxe, l’allure et les apparences jouent pour beaucoup. À l’intérieur, Acura a décidé il y a quelques années d’y aller d’une approche « techno ». Si le style est accrocheur et assez futuriste, les écrans superposés et tactiles contenant plusieurs sous-menus et bien des boutons demandent un apprentissage qui risque d’épuiser la patience de certains. Pour le reste, les matériaux sont de qualité et la finition, sobre et un peu clinique. Nous ne sommes pas dans le chic allemand.
Dans un premier temps, il y a le modèle d’entrée de gamme avec roues motrices avant et un moteur quatre cylindres 2,4 litres de 206 chevaux, qui est essentiellement la même mécanique que dans la défunte TSX. Une très efficace boîte à double embrayage à huit rapports accompagne ce moteur. Pour ceux qui veulent plus de puissance, vous avez aussi un V6 de 3,5 litres avec transmission intégrale SH-AWD. Les 290 chevaux sont reliés à une boîte automatique ZF à neuf rapports. C’est la même boîte qui a connu toutes sortes de ratés chez Jeep et Chrysler. C’est donc un élément à prendre en considération si vous regardez pour un V6. Pour être au diapason avec la concurrence dans le segment, vous avez le choix de différents modes de conduite (Confort, Normal, Sport ou Sport+). Au volant, la version quatre cylindres est la plus amusante en raison de sa boîte à double embrayage et de la meilleure répartition de son poids. C’est dommage que la boîte à double embrayage ne soit pas jumelée au moteur V6. Vous auriez alors le meilleur des deux mondes. Le modèle quatre cylindres est plus nerveux, le V6 plus puissant. À vous de choisir.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 4/5
Valeur de revente : 4/5
À SURVEILLER
Boîte à neuf rapports automatique.
RAPPELS (3)
Sur certains véhicules munis d’une boîte de vitesses automatique
à 9 rapports, le cliquet de stationnement pourrait ne pas s’enclencher
adéquatement. (2015)
Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux Normes et
règlement sur la sécurité des véhicules automobiles (NSVAC). (2015)
Dans certains véhicules, les branchements du faisceau de câbles
de la boîte de vitesses pourraient avoir été mal sertis. (2015)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 4/5
Valeur de revente 4/5
À SURVEILLER
Boîte à neuf rapports automatique.
RAPPEL
Sur certains véhicules munis dune boîte de vitesses automatique à 9 rapports, le cliquet de stationnement pourrait ne pas senclencher adéquatement. (2015)
Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux Normes et règlement sur la sécurité des véhicules automobiles (NSVAC). (2015)
Dans certains véhicules, les branchements du faisceau de câbles de la boîte de vitesses pourraient avoir été mal sertis. (2015)
Fiche technique
L4 2,4 L SACT (TLX)
206 CH À 6800 TR/MIN | COUPLE 182 LB-PI À 4500 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 8 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 8,3 L (OCTANE 91)
V6 3,5 L SACT (TECHNOLOGY, ELITE, SH-AWD)
290 CH À 6200 TR/MIN | COUPLE 267 LB-PI À 4500 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 9 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL
CONSOMMATION (100 KM) 9,1 L (TECHNOLOGY), 9,5 L (SH-AWD) (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 405 L