BMW Serie 2 2012 – 2017

L’Annuel de l’auto d’occasion 2018

BMW Série 2 (2014-2017)

Michel Crépault

Vous souvenez-vous des premières Série 3 (E30) que BMW a assemblées durant les années 80? Nous avions là une petite berline et un menu coupé tous les deux très agiles, dotés du format idéal pour inspirer une conduite exaltante sur des chemins tortueux comme un spaghetti. Puis, au fil des ans, est arrivé ce qui est arrivé à tant d’automobiles : la Série 3 a poussé, grossi, gonflé. À tel point que BMW s’est sentie obligée de reprendre la recette initiale de la 3 en introduisant la Série 1, laquelle a été renouvelée en 2014 tout en adoptant sa nouvelle appellation de Série 2.

Évidemment, avec les décennies s’est ajoutée une panoplie de bidules requis pour assurer la sécurité des occupants et, donc, veut, veut pas, même une petite machine se présente avec des kilos supplémentaires. Malgré tout, la BMW Série 2 propose une tenue de route digne de son ancêtre et offre une puissance bien supérieure pour contrer l’embonpoint. Le résultat est probant. Coupé ou cabriolet, vous ressentirez le même plaisir au volant.

Même de loin, on ne peut se méprendre sur le géniteur de la voiture. Les lignes, la grille, les proportions sont du pur BMW. Mais c’est le format, comme pour la recette originale, qui fait briller la 2. À l’intérieur, vous trouvez une disposition simple des interrupteurs et des sièges qui maintiennent bien en place lors de vos festivités routières. L’espace est toutefois compté – format réduit oblige –, surtout à l’arrière et particulièrement dans la version décapotable.

En 2014 et 2015, les modèles 228 et 235 étaient au catalogue, à propulsion ou à quatre roues motrices. 2016 a vu apparaître la version M2, une propulsion, qui ajoutait plus de puissance (365 chevaux) et un calibrage de suspension raffermi dans un habit qui ne laissait planer aucun doute sur les intentions du bolide. En 2017, la nomenclature a changé avec l’apparition de moteurs turbo plus puissants et moins polluants, la 228 devenant une 230 et la 235, une 240. Leur fiabilité s’inscrit dans la bonne moyenne.

Comme tout bon constructeur allemand qui se respecte, BMW propose une gamme de prix qui passe pratiquement du simple au double avec une facilité presque sournoise. Mais justement en vertu de cette impressionnante liste d’accessoires facultatifs, magasinez bien votre Série 2 pour dénicher la perle rare, car sur le marché de l’occasion, ces fameuses options déprécient encore plus rapidement, ce qui sera à votre avantage.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

• Système électrique, coussinets de suspension

RAPPELS (3)

• Certains véhicules, qui ont été stationnés au port d’entrée à Halifax durant les tempêtes de verglas de février 2015, pourraient avoir été exposés à une quantité excessive d’eau stagnante et de sel durant une période prolongée. (2015)
• Sur certains véhicules, le revêtement de nickel inadéquat de certains composants internes de pompe à carburant pourrait contaminer cette pompe, ce qui pourrait la rendre inutilisable. (2015)
• Dans certains véhicules de la série M dont le différentiel arrière a été remplacé au cours d’un entretien, les boulons à utilisation unique qui retiennent le sous-cadre arrière pourraient avoir été réutilisés, par erreur. (2016)