Une usine de batteries viendrait s’établir au Québec
La compagnie britannique Britishvolt avec à la tête de sa division canadienne l’ancien Premier ministre du Québec, Philippe Couillard a annoncé cette semaine qu’elle va construire une «méga-usine » de batteries au Québec pour les besoins croissants dans le domaine des VÉ ».
Le Québec, un endroit idéal
L’abondance de l’hydroélectricité propre et abordable et propre, l’accès à la logistique, l’accès à un port maritime en eau profonde relié à la voie maritime du Saint-Laurent et une connexion directe au réseau ferroviaire nord-américain ont été des facteurs qui ont fait du Québec un emplacement de choix confirme Britishvolt. L’endroit exact de la construction de l’usine n’est pas officiellement dévoilé, mais il semble que le parc industriel de Bécancour sera choisi.
Une usine en constructeur au Royaume-Uni
Bristishvolt a débuté les travaux d’une usine de 30 GWh dans la région de Northumberland au Royaume-Uni. La facture pour ce projet est estimée à un peu plus de 4,5 milliards de dollars canadiens. La production de batteries doit commencer à la fin 2023. Des sources proches du dossier québécois indiquent que le projet d’usine de Bécancour sera de 60 GWh, soit le double de l’usine de Northumberland. Les retombées sont faciles à imaginer.
Une grappe industrielle à Bécancour
Le choix de Bécancour est logique. En plus d’un accès à l’eau et de liens ferroviaires et routiers avec l’Ontario et les États-Unis où se trouvent les usines automobiles, Bristishvolt se retrouve aussi en bonne compagnie avec d’autres joueurs du secteur comme Nouveau Monde Graphite et Nemaska Lithium, deux transformateurs de la filière des batteries au lithium-ion qui vont aussi travailler à Bécancour.
Un autre joueur intéressé par le Québec
Britishvolt n’est pas seule. Un autre fabricant de piles StromVolt, établie en Ontario, mais dirigée par le Québécois Maxime Vidricaire, travaille en partenariat avec l’entreprise taïwanaise Delta Electronics et aimerait lui aussi s’établir au Québec.