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Les travailleurs menacent de saisir l’usine CAMI si GM tente de retirer l’équipement

Le Local 88 d'Unifor se dit prêt à occuper l’usine d’Ingersoll


Les travailleurs menacent de saisir l’usine CAMI si GM tente de retirer l’équipement

Le climat est extrêmement tendu à l’usine CAMI d’Ingersoll, en Ontario. Plus de 1 100 travailleurs mis à pied — tous membres d’Unifor Local 88 — menacent d’occuper l’usine si General Motors Canada tente de retirer la moindre pièce d’équipement. Selon Mike Van Boekel, président de la section locale, les employés sont prêts à empêcher physiquement tout déplacement de machinerie, un bras de fer qui pourrait rapidement se transporter devant les tribunaux.

L’occupation comme dernier levier

« C’est le seul moyen de pression qu’il nous reste », affirme Van Boekel, qui assure que les membres ne quitteront pas les lieux si GM tente d’extraire du matériel. Selon lui, si l’entreprise peut commencer à retirer l’équipement, l’usine pourrait être mise sous scellés et ne jamais rouvrir. L’objectif de l’union : forcer GM et le gouvernement fédéral à trouver un nouveau projet industriel pour CAMI.

La production du BrightDrop cesse et déclenche la crise

La situation découle de l’annonce, le mois dernier, de l’arrêt de la production du fourgon électrique BrightDrop, assemblé à CAMI. Les ventes n’étaient pas au rendez-vous, poussant GM à suspendre le programme et à mettre à pied plus de 1 100 travailleurs. Cette décision a ravivé les craintes de voir l’usine perdre son avenir manufacturier.

Rencontre avec Ottawa et pression politique croissante

Mardi, Van Boekel a rencontré la ministre de l’Industrie Mélanie Joly, le secrétaire d’État au Travail John Zerucelli, ainsi que le maire d’Ingersoll, Brian Petrie. Selon lui, Joly aurait demandé à GM de revenir avec un engagement clair pour l’usine, indiquant que les discussions se poursuivent.

Unifor a publié un bulletin sur son site résumant la rencontre et réaffirmant sa position : « Rien n’entre, rien ne sort. Si GM tente de retirer la moindre chose de l’usine, nous sommes prêts à prendre le contrôle. »

Le député d’Oxford, Arpan Khanna, a lui aussi mis la pression cette semaine, réclamant à Joly une mise à jour sur la « crise qui touche les travailleurs de CAMI ». Cette demande survient après un message publié par Joly le 23 octobre où elle indiquait avoir rencontré GM, la province et Unifor pour discuter des « prochaines étapes » et qu’elle exigeait un rapport complet dans un délai de 15 jours.

GM Canada tente de calmer le jeu

Dans une déclaration officielle, GM Canada affirme ne pas avoir l’intention, pour l’instant, de retirer l’équipement de CAMI. L’entreprise soutient travailler avec Unifor et les gouvernements pour évaluer les possibilités de redonner un avenir au site.

La tension, toutefois, demeure palpable. Tant que le futur de CAMI n’est pas clarifié, le spectre d’une occupation plane toujours au-dessus de l’usine.

Avec des renseignements de GM Canada

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