Voici ce que le nouveau patron de Stellantis pourrait nous préparer…

Ça a pris six mois mais on connaît enfin le nom du nouveau grand patron du groupe franco-italo-américain Stellantis, et il s’agit du dirigeant italien de 52 ans Antonio Filosa, qui auparavant a dirigé les filiales de Stellantis en Amérique du Nord, et qui avant ça était le patron des filiales de Stellantis en Amérique du Sud.
Bref, il connaît très bien le marché automobile américain, du nord au sud. Sa mission s’annonce assez complexe : il doit ramener le groupe automobile dans le vert, ou dans le noir, mais en tout cas, il doit le sortir du rouge. Et ça va se corser étant donné que plusieurs soupçonnent que pour y arriver, il devra passer au tordeur quelques-unes des 14 marques que comporte son catalogue.
On soupçonne qu’une ou deux marques américaines risquent de disparaître. En Amérique du Sud, Antonio Filosa a réussi l’exploit non négligeable de faire passer la marque Fiat du fond de la cale à la première position du marché automobile local. Il a aussi réussi à relancer les marques Peugeot, Citroën, Ram et Jeep.
Ce qui, si on lit entre les lignes, pourrait être la formule à adopter pour raviver le groupe. Vu de chez nous, Ram et Jeep sont certainement les deux marques les plus en santé du groupe. Chrysler n’a qu’une fourgonnette à vendre ces jours-ci et Dodge a quelques modèles qui commencent à prendre de l’âge.
Dernièrement, Stellantis a eu beaucoup de misère à suivre la cadence en matière d’électrification, et on sent que le groupe se réjouit ces jours-ci du recul des cibles environnementales imposé par l’administration Trump. On imagine que ça va aider ses marques à retrouver le chemin de la croissance.
On verra bien. On plaçait d’énormes attentes sur les épaules de Carlos Tavares depuis son entrée en poste en 2021, et on ne peut pas dire qu’il a livré la marchandise. On verra bien si Filosa pourra faire mieux.