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Volkswagen envisage des licenciements dans six usines allemandes dès juin 2025


Volkswagen envisage des licenciements dans six usines allemandes dès juin 2025

Volkswagen se trouve à un carrefour difficile. La diminution des ventes de voitures a laissé le constructeur avec environ deux usines de trop. En conséquence, le constructeur automobile prévoit d’abroger divers accords de travail, y compris une garantie d’emploi jusqu’en 2029 pour six de ses usines en Allemagne. Cette décision ouvre la voie à des licenciements dès l’année prochaine, une perspective contre laquelle les représentants des travailleurs ont promis de résister avec force.

Annulation des accords de protection de l’emploi

Volkswagen a annoncé l’annulation de plusieurs accords liés à un pacte vieux de trois décennies, qui avait été mis en place pour protéger les emplois jusqu’en 2029. Ces garanties de sécurité ont effectivement pris fin depuis peu.

Contexte économique difficile pour VW

Le principal objectif de Volkswagen est d’augmenté sa marge bénéficiaire comprimée par une transition rapide vers les véhicules électriques (VÉS) et un ralentissement des dépenses des consommateurs. Les constructeurs européens et nord-américain peinent également à rivaliser avec Tesla et les nouveaux entrants chinois, dirigés par BYD.

Un processus de réduction d’effectifs complexe

La mise en œuvre des réductions chez VW est plus complexe que dans d’autres entreprises. En effet, la moitié des sièges du conseil de surveillance de la société sont occupés par des représentants syndicaux, et l’État allemand de Basse-Saxe, qui détient une participation de 20 %, prend souvent le parti des syndicats. L’automobile, qui emploie près de 300 000 personnes en Allemagne, défend ses plans de fermeture d’usines en arguant que la baisse des ventes de voitures a conduit à un excédent d’usines.

Réactions des syndicats et alternatives proposées

Thorsten Groeger, négociateur en chef du principal syndicat IG Metall, a averti que les plans de VW pourraient entraîner des coûts supplémentaires non désirés pour l’entreprise, proches de 1 milliard d’euros (1,5 milliard de dollars). La fin des garanties entraînerait des salaires plus élevés en vertu des accords collectifs antérieurs, a-t-il expliqué dans une déclaration distincte. Il est donc clair que le syndicat va fortement s’opposer aux plans de Volkswagen.

Négociations salariales en avance

Pour contrer l’incertitude entourant les accords de travail, VW propose d’avancer les négociations salariales. Ces discussions étaient initialement prévues pour débuter entre mi-octobre et fin octobre, avec la possibilité de grèves à partir de fin novembre. Cependant, le comité d’entreprise a appelé à ce que les pourparlers commencent dès ce mois-ci. Volkswagen est donc à un tournant crucial, avec des tensions croissantes entre la direction et les syndicats sur l’avenir de l’emploi et les conditions de travail en Allemagne. La suite des événements déterminera si l’entreprise pourra naviguer à travers ces turbulences tout en préservant sa position sur le marché mondial.

Avec des renseignements d’Automotive News Europe

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