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Alfa Roméo Montréal

La voiture de l’Expo 67


Voici un véritable morceau d’histoire automobile relié à Montréal. Lors de l’exposition universelle de Montréal en 1967, Alfa Roméo a présenté un concept sous le nom « La massima aspirazione dell’uomo in fatto di automobili » – La plus haute ambition de l’homme en matière d’automobile.  Cette voiture baptisée Alfa Roméo Montréal avait été construite en deux concepts basé sur un châssis d’alfa Roméo Giulia. C’est le grand designer de l’époque Marcelle Gandini (qui travaille chez Bertone) qui est chargé du dessin. Cette vedette du design à l’époque venait de dessiner la Miura chez Lamborghini et accouchera tout de suite après de la Countach. La beauté intemporelle de la Montréal n’a pas pris de rides en plus de 50 ans

Du concept à la production

À l’origine, la voiture devait seulement servir de vitrine automobile pour l’expo 67. En 1970, Alfa présente une version de production à la 40e édition du Salon de Genève, tenu du 12 au 22 mars 1970.  Les prototypes présentés à Montréal étaient équipés du moteur à 4 cylindres de la Giulia. C’est cependant un nouveau moteur V8 de 2,6 litres qui a été installé sous le capot des modèles de production.

Issu d’un modèle noble

Ce moteur était issu du V8 de 2 litres de l’Alfa 33, une voiture de course conçue par Alfa Romeo. On a réalésé ce moteur pour porter sa taille à 2,6 litres. Il profitait de l’injection mécanique de carburant (Spica). Il était alimenté par deux pompes à essence Bosch et est muni d’un système d’allumage électronique et d’un carter sec. La boîte de vitesses manuelle à cinq rapports était signée ZF. Elle était plus robuste que toutes les autres boîtes Alfa et sa configuration était différente. La première vitesse est située en bas à gauche, là où on retrouve normalement la deuxième vitesse. De la première, on passait à la deuxième (milieu en haut) et à la troisième en redescendant le levier de vitesse (milieu en bas). Cette façon de passer de la deuxième à la troisième était plus rapide en situation de course automobile. La Montréal ne fait que 1270 kg (2830 livres) et fait 4.22 mètres de long. Les freins étaient à disques aux quatre roues.

Quatre années de production

En tout, 3925 exemplaires ont été vendus entre 1971 et 1977, même si dans les faits, la production a duré jusqu’en 1974. La commercialisation de la voiture s’est étendue jusqu’en 1977, question de liquider les exemplaires non vendus. La crise pétrolière de 1973 n’a pas aidé la voiture. Les Européens ne voyaient pas d’un bon oeil l’appétit vorace du petit V8 qui faisait plus de 14  L/100 km.

Une courte carrière sans grande promotion

L’aventure de la Montréal demeure spéciale. Le lancement de la voiture n’a pas été entouré d’une grande campagne de promotion. La voiture n’a jamais reçu de certification pour être vendue aux É.-U.. En conséquence, la demande a été faible, la production, limitée. Il n’y a même pas eu de remplacement à la Montréal une fois sa disparition annoncée. Il faut dire que la situation financière d’Alfa Romeo à l’époque n’était pas nécessairement rose.

La Montréal pouvait compter comme rivale des voitures comme la Porsche 911 et la Mercedes SL, entre autres. La puissance de la Montréal, sans être extravagante, plaçait la voiture avantageusement. En raison de son poids relativement léger et des 230 chevaux que produisait son moteur V8, elle réalisait le 0-100 km/h en moins en 7,1 secondes. Malgré cela, la Montréal est plus une voiture de grand confort qu’une sportive. Neuve, la Montréal se vendait l’équivalent d’environ 9000 $.

Aujourd’hui, elles valent entre 75 000 et 100 000 $ selon la condition. Elles demeurent rares et changent de mains moins souvent. Il faut toutefois se garder un bon budget pour l’entretien comme tous les modèles Alfa

En substance, on dit de la Montréal que c’était un compromis intéressant entre le grand confort et la sportivité. Cette voiture a longtemps été une mal-aimée, mais elle retrouve sa cote tranquillement comme une des voitures de collection intéressante à posséder de cette période.

 

 

 

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