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AMC Amitron Concept

Comment AMC voyait l'an 2020....en 1967


La décennie 2020 va être celle de l’électrification de masse. Si la dernière nous a introduits à la chose, celle qui en est encore à ses débuts va changer nos habitudes, littéralement.

Pourtant, ce qu’on nous propose n’a pas été inventé hier. Il y a plus de 100 ans, certaines entreprises, comme la Detroit Electric, proposaient des voitures alimentées par des batteries.

Et en 1967, c’est le quatrième constructeur américain du temps, AMC (Americain Motors Corporation), qui tentait le coup avec le concept Amitron, une voiture qui a été grandement oubliée, mais qui avait un petit je-ne-sais-quoi.

Voyons ensemble ce qu’elle proposait… et quelle trace elle a laissée !

 

Partenariat

Le concept Amitron, qui sera aussi connu sous le nom d’Electron lorsqu’il sera mis à jour et ramené à l’avant-scène une dizaine d’années plus tard, est le résultat d’un partenariat entre AMC et le fabricant de batteries Gulton Industries.

Sa création avait été en grande partie financée par un programme du gouvernement américain né de l’Electric Vehicle Development Act de 1966. Cette législation avait pour objectif de fournir les fonds nécessaires pour la recherche dans le domaine de l’électrification en regard de la détérioration de la qualité de l’air causée par les émissions automobiles.

 

On était conscient de la chose il y a 55 ans, mais…

AMC, à l’instar des trois autres constructeurs américains, s’est mise au travail pour finalement accoucher de l’Amitron.

 

Avant-gardiste

L’étude qui allait naître était porteuse de quelques caractéristiques avant-gardistes. Elle était équipée notamment de deux batteries dont la capacité totale était de 22,5 kWh. Elle proposait aussi un système de freinage régénérateur. L’autonomie totale était estimée à 241 kilomètres.

À l’intérieur, fait amusant, on retrouvait trois sièges… côte à côte. Ces derniers étaient gonflés à l’air plutôt que d’être rembourrés à la régulière. Ils pouvaient ainsi être dégonflés pour augmenter l’espace de chargement, au besoin.

Le modèle présentait aussi un design minimaliste qui mettait l’accent sur la légèreté et l’aérodynamisme, deux éléments importants lors de la conception de tout véhicule électrique, spécialement à l’époque.

L’Amitron n’était pas sans faille, toutefois. Sa configuration de pile n’était pas des plus performante alors qu’il fallait mettre 20 secondes pour atteindre la vitesse maximale du véhicule, soit seulement 80 km/h. Néanmoins, AMC espérait mener ce projet à terme dans les cinq années suivant sa présentation. Évidemment, on sait aujourd’hui qu’il n’a jamais vu le jour.

Même que le prototype présenté n’était pas équipé de la mécanique annoncée. Les essais de cette dernière se sont faits avec un modèle Rambler American de l’année 1968.

 

Héritage

L’Amitron n’a pas mené à la commercialisation d’un modèle électrique chez AMC. Cependant, son design a grandement inspiré un autre véhicule qui a vu le jour quelques années plus tard, soit la Gremlin.

Que serait-il arrivé si l’Amitron avait été commercialisée ? Est-ce que la compagnie AMC aurait eu une meilleure chance de survivre, elle qui a finalement été rachetée par Chrysler en 1987 ?

Il est bien sûr impossible de répondre à ces questions. La seule chose que l’on sait, c’est que l’histoire ne peut pas être changée. L’Amitron en fait partie, pour notre plus grand plaisir lorsqu’on s’amuse à reculer dans le temps. Et si elle n’a pas vu le jour, c’est en grande partie parce que son temps n’était pas venu.

Comme ce n’était pas dans les cartes pour la firme Detroit Electric qui a quand même réussi à commercialiser quelque 13 000 véhicules entre 1907 et 1939.

Chaque chose en son temps, comme le dit l’expression.

 

 

 

 

 

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