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Chevrolet Camaro SS


On va se le dire, la Camaro a un rôle un peu ingrat dans le catalogue de Chevrolet. Et je ne parle pas de son long héritage du siècle dernier qu’on peut résumer par l’expression « Johnny Camaro » et qui rappellera peut-être à certains une époque où la légendaire coupe Longueuil se portait fièrement avec idéalement une bonne dose de brillantine pour rendre le tout étincelant sous la lumière du jour. Après tout, la coupe Longueuil est de retour ces jours-ci, même si on l’a rebaptisée coupe « Mulet », de son nom anglophone « Mullet ».

Non, je parle plutôt du fait qu’elle est coincée dans le catalogue de la marque américaine derrière la spectaculaire Corvette, qui est vraiment entrée dans un monde à part avec son plus récent restylage. Et qu’en plus de ça, la Camaro doit rivaliser avec la Mustang du côté de chez Ford, une autre icône qui continue celle-là d’attirer des acheteurs et qui essaie même de se rajeunir en misant sur l’existence de la Mustang Mach E.

Et là, pour 2023, entre en scène la Camaro SS, qui doit en découdre avec une autre légende, la Mustang GT. Ce n’est pas un mince défi. Et pour l’aider, Chevrolet a installé sous son très long capot un V8 très grognon qui fait 6,2 litres et qui a droit à tout ce qu’il faut pour le rendre plus rugissant encore. Sa puissance maximale est de 445 chevaux et ça tombe bien, son couple lui aussi est de 455 livres-pied.

Chevrolet vend la Camaro SS en deux versions, mais évidemment on recommande surtout celle qui est livrée avec une boîte manuelle à six rapports, parce que c’est pas mal plus le fun à conduire qu’une SS à boîte automatique, même si, soyons honnêtes, la boîte automatique fait du très bon boulot. Là-dessus, la Camaro est à des années-lumière des années 1980, ça c’est sûr.

La Camaro SS à boîte manuelle coûte aussi 2000 $ de moins que l’autre, à 54 800 dollars. Notez aussi que c’est pratiquement 24 000 $ plus abordable que la Camaro ZL1, qui a une fiche technique encore plus déjantée grâce entre autres à un V8 à compresseur qui fait 650 chevaux. Rien de moins!

Cela dit, la Camaro SS en offre suffisamment pour plaire aux amateurs de vieux muscle cars ou pony cars. Le moteur gronde sans arrêt, la caisse vibre dans tous les sens même au point mort, et l’accélération est toujours au rendez-vous. Elle est peut-être trop présente : les roues arrière dérapent très très facilement, ce qui est cool pour les amateurs de show de boucane, mais ce qui l’est moins pour quiconque espère garder la voiture dans sa voie sur l’autoroute.

On enfile les looongs rapports quand on en a besoin avec beaucoup de plaisir. Les palettes derrière le volant permettent d’activer le «rev-matching» qui facilite la rétrogradation des rapports si on n’a pas le goût de faire le fameux talon-orteil pour effectuer la tâche soi-même.

Pour prendre place derrière le volant, il faut « tomber » à bord de l’habitacle, ce qui est rapidement agaçant. Et une fois en place, on peut avoir une petite sensation de claustrophobie. Il y a très peu de place, encore moins à l’arrière où la banquette est parfaite pour quiconque ne possède pas de jambes.

Cela dit, la visibilité est quand même assez bonne dans toutes les directions, ce qui est étonnant.

Et pour être honnête, j’aurais de la difficulté à décider s’il est plus intéressant d’acheter une Camaro SS ou une Mustang GT, étant donné qu’on parle de voitures qui approchent la fin de leur vie telle qu’on la connaît présentement. Les prochaines seront probablement électriques, si « prochaine » il y a.

C’est à vous de voir. Personnellement, j’ai un autre genre d’élan de nostalgie quand je vois la Camaro «moderne». Je me rappelle du passage de «Maximum» Bob Lutz à la direction de GM et ça me fait toujours sourire ce me rappeler de ce personnage haut en couleur de l’industrie automobile américaine.

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