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Chevrolet Corvette 2017 : la consécration


La nouvelle Chevrolet Corvette, la huitième génération qui est parmi nous depuis 2020, est assurément la meilleure cuvée à ce jour. Et sa configuration à moteur central la porte ailleurs, tellement que toute comparaison avec un modèle antérieur est boiteuse.

Conséquemment, en faisant référence à la cuvée actuelle, on doit parler de la nouvelle Corvette, d’une voiture qui a tout pour attaquer d’autres exotiques sur le marché. J’y reviens dans mon prochain volet sur le tour d’horizon des générations du modèle.

Avant d’y arriver, prenons le temps de jeter un ultime regard sur la version de septième génération, celui qui était considéré à son arrivée comme la consécration pour le produit. En effet, la C7 repoussait les limites en matière de performance, mais aussi de luxe et de raffinement. Tellement qu’il aurait été difficile de vraiment passer à un autre niveau sans un changement de configuration, surtout dans le cas des versions axées sur la haute performance.

Et pour certains puristes, la C7 sera la dernière vraie Corvette, soit à moteur avant. Bref, peu importe l’angle que l’on prend pour l’analyser, la C7 est déjà une icône aux yeux de plusieurs.

Controverse

La septième cuvée de la Chevrolet Corvette a vu le jour pour 2014. Le tout s’est fait sous un fond de controverse, car le design du modèle changeait passablement par rapport à la proposition précédente. Surtout, les feux perdaient leur design tout rond, une tradition que l’on retrouvait depuis 1961 sur le modèle.

Là, les unités étaient davantage rectangulaires, mais on en retrouvait tout de même deux de chaque côté, quand même. À bord, le modèle passait dans les ligues majeures. Les cocons de la Corvette, spécialement depuis les années 90, avaient toujours été critiqués. On parlait souvent du maillon faible du véhicule.

En 2014, le style était complètement revu à l’intérieur et pour une fois, la qualité de ce qui était présenté était digne et à la hauteur de la facture exigée. Même si la Corvette demeurait une voiture « abordable » en regard du niveau de performance offert, on parlait quand même d’un bolide présentant un prix de départ de quelque 60 000 $ canadiens.

Avec les années subséquentes, quantité de variantes ont vu le jour, y compris les célèbres Z51 et Z06. En 2017, un modèle venait se glisser entre les deux, Grand Sport. De l’avis de plusieurs, le meilleur compromis possible.

C’est ce dernier que j’ai eu la chance de mettre à l’essai.

Des organes toujours allumés

S’il y a un fil continu dans l’histoire de la Chevrolet Corvette, c’est qu’on a toujours retrouvé quelque chose de probant sous le capot. L’outil réservé à la C7 ne faisait pas exception. Il s’agissait toujours du V8 de 6,2 litres, cette fois réglé pour 455 chevaux et 460 livres-pieds de couple en 2017. Avec la version Z06, l’orgie était poussée à 650 forces et 650 livres-pieds de couple.

Le 6-cylindres de la version 1953 est soudainement loin dans les pensées. Une boîte manuelle à sept rapports était au menu, tout comme une boîte automatique à six vitesses au départ, puis à huit engrenages par la suite.

La qualité

La première chose qui nous saisit lorsqu’on se glisse à bord d’une C7, c’est la qualité. Il est vrai qu’il n’était pas difficile de faire mieux, mais tout de même, Chevrolet faisait appel à ses meilleurs pour rehausser le niveau de présentation et la qualité de la Corvette.

Et c’est vérifiable à tous les niveaux. La beauté du design qui se trouve devant nos yeux, la richesse des matériaux avancés, l’accueil que nous réservent les sièges, tout est nickel. Le pas en avant a été net avec cette mouture.

Et, comme toujours, le catalogue d’options en proposait pour les fous et les fins. On ne peut tout énumérer ici, mais un seul exemple donne une idée de l’endroit où l’on était maintenant rendu dans l’histoire du modèle. En 2015, la Corvette pouvait recevoir le Performance Data Recorder, un outil qui permettait d’enregistrer les performances de la voiture (une caméra embarquée pour enregistrer un tour sur piste, des données sur le moteur, la transmission, l’angle d’inclinaison du volant en virage, les forces G, bref, tout pour permettre l’analyse des prestations).

La chose aurait été inimaginable en 1968.

Quant à la version Grand Sport, elle a été présentée au Salon de Genève en 2016. Elle partageait la plupart de ses éléments de carrosserie avec la Z06. Elle était chaussée de pneus Michelin Pilot Super Sport (19 pouces à l’avant, 20 à l’arrière), équipée de freins Brembo avec disques de 14 pouces à l’avant et 13,4 pouces à l’arrière, de la suspension Magnetic Ride Control, de ressorts spécifiques et de barres stabilisatrices singulières, entre autres. Elle offrait un niveau de prestation fort intéressante en regard de son prix (quelque 76 000 $ canadiens pour le coupé, 81 000 $ pour le cabriolet). Comme on le mentionnait, le compromis parfait.

Elle pouvait être livrée en version coupée ou décapotable, ainsi qu’avec l’une ou l’autre des boîtes de vitesses. Un groupe d’options ajoutait même des freins en carbone céramique, ainsi que des pneus Michelin Pilot Sport 2 Cup.

Au volant

Lors de ma journée d’essai des sept anciennes générations de la Corvette, vous l’aurez compris, le temps était limité aux commandes de chaque version. Si une petite balade de 15 minutes permet de bien saisir l’essence d’une 1962 ou d’une 1987, avec une version Grand Sport 2017, c’est un peu plus difficile. En fait, je peux vous parler du confort de roulement, de la puissance qui semblait infinie sous le capot, de l’impression solide que m’a laissée le modèle, mais une vraie séance au volant de cette voiture impliquerait des heures sous toutes conditions et assurément un tour sur piste.

Je me limiterai donc à dire que la progression est évidente avec cette génération lorsqu’on prend le temps de la conduire. On sent que tout est mieux réglé, plus raffiné. Je le répète toutefois, la vraie mesure de ce modèle ne peut se prendre sur un simple rang de campagne.

Un autre rendez-vous avec une C7, peut-être…

Quoi qu’il en soit, la Corvette arrivait à pleine maturité avec cette septième génération. Pour progresser, il fallait qu’elle change de vocation, de configuration. Et c’est ce qu’elle a fait.

J’y reviens dans quelques jours avec mes impressions de la C8.

 

 

 

 

 

 

 

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