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Chevrolet Corvette 2021 : renversante


On termine aujourd’hui notre série d’articles sur les différentes générations de la Chevrolet Corvette. Rappelons-le, l’idée m’est venue à la suite de mon premier contact à vie avec le modèle, une édition 2021 roulée dans le cadre du travail. Avec l’aide d’amis et de contacts, j’ai pu organiser une journée où j’ai pris le volant d’un modèle de chacune des sept autres générations, question de faire le tour de la question.

Parlons d’un survol.

Toujours est-il qu’avant de conduire les modèles plus anciens, c’est la cuvée actuelle que j’ai pilotée en premier. Heureusement, puisque cette dernière profite d’une configuration à moteur central, aucune comparaison n’était possible avec les propositions du passé. Une bonne chose, car tout match ne tiendrait pas la route. La C8, qui a fait ses débuts en 2020, est la meilleure Corvette de l’histoire, et de loin.

En fait, cette voiture est assurément l’une des plus belles surprises depuis le début de la décennie actuelle. Voyons ce qui la rend si convaincante.

Style polarisant

Il fut un temps où le style de la Corvette faisait davantage l’unanimité. En 1984, la critique avait été forte, mais ça s’est apaisé. En 2014, même rengaine, nous y avons fait allusion dans notre texte sur la septième génération. Avec la mouture actuelle, l’histoire s’est répétée et s’est amplifiée par le fait que la configuration à moteur central fait que les proportions du véhicule ont complètement changé.

Alors, est-elle belle ou horrible, cette nouvelle Corvette ? Bien franchement, on vous laisse être le juge de la chose, car les opinions sont irréconciliables sur le sujet. Les amateurs adorent et en redemandent ou ne sont tout simplement pas capables de se faire aux nouvelles lignes.

C’est une bonne nouvelle, car la dernière chose que l’on veut d’une exotique, c’est qu’elle laisse dans l’indifférence. Personnellement, l’ensemble me plaît plus qu’il ne me déplaît.

Même chanson à bord

À l’intérieur, même histoire. Le design a le mérite d’être singulier ; aucun autre véhicule de l’industrie n’a reproduit cette approche où une série de boutons reposent sur la paroi extérieure de la console centrale, paroi qui se trouve surélevée et vient délimiter l’espace entre le conducteur et son invité.

Ça, je vous avoue avoir particulièrement aimé. D’abord parce qu’une foule de commandes sont à portée de main, mais surtout parce que c’est différent. L’unicité dans l’industrie, ça a tendance à me séduire.

Le volant, de forme rectangulaire, l’écran du système multimédia, clairement orienté vers le conducteur, l’aspect épuré de la console avec des commutateurs modernes, mais empreints de simplicité à l’usage, ont aussi contribué à me faire apprécier chaque moment à bord. J’ai bien aimé le côté personnalisable de l’information que l’on peut retrouver à l’écran de l’affichage tête-haute, ainsi qu’au bloc d’instruments à affichage numérique. Pouvoir compter sur une mesure pour les forces G, ça ajoute un petit quelque chose d’amusant, voire stimulant, pour ne citer qu’un exemple.

La position de conduite, aussi, est sans reproche. Sachez toutefois que quelques acrobaties sont nécessaires pour s’extirper du bolide. Ça fait partie du charme, j’imagine. Où est-ce un signe que l’auteur de ces lignes est moins en forme qu’il ne l’était ? Passons…

Le cœur

On l’a vu au cours de nos sept premiers dossiers sur les générations de la Corvette, la puissance n’a fait que croître au fil des générations, et même des années à l’intérieur même d’une cuvée. C’est en tenant compte bien sûr de ce creux de vague qu’a représenté la période des années 70 et des années 80. Aussitôt qu’on a pu relancer la course aux chevaux vers le haut, ça a été fait.

Si bien qu’aujourd’hui, le V8 de 6,2 litres qui équipe le modèle propose une cavalerie de 490 chevaux et un couple qui se chiffre à 465 livres-pieds. Ça commence à faire du monde à l’écurie. Et ça commence à rendre les accélérations pas mal intéressantes. Concrètement, on fait état ici d’un chrono de 3,8 secondes pour la référence du 0-100 km/h avec la version régulière.

La capacité est relayée aux roues arrière via le boulot d’une transmission automatique à huit rapports, avec mode manuel, bien entendu. Oui, une vraie boîte mécanique manque à cette voiture, on ne le dira jamais assez.

Z51

Pour l’instant, on a droit à la version régulière de la Corvette, mais la variante Z06 s’en vient. Elle va repousser le niveau de performance à des sommets jamais vus. On y reviendra.

En attendant, pour un peu plus de piquant avec une version, il suffit de l’équiper de l’ensemble Z51. Ce dernier bonifie quelque peu la puissance qui grimpe à 495 chevaux et 470 livres-pieds de couple. Une foule d’éléments qui rehausse le niveau de performance comme des Freins Brembo, une suspension et un système d’échappement de haute performance, un rapport de pont différent à l’arrière, un répartiteur d’air à l’avant et un aileron arrière exclusif au groupe, un système de refroidissement plus sophistiqué, ainsi que des pneus Michelin Pilot Sport 4S, sont de la partie.

Le groupe est offert à 6995 $ et est nécessaire si vous comptez guider votre Corvette sur un circuit. En fait, il permet son utilisation de façon intensive sur des périodes prolongées. Oh, le 0-97 km/h passe à 2,9 secondes.

Tonnes d’options

On pourrait s’étendre ici sur la panoplie d’options et de choix de personnalisation qui existe avec ce modèle. L’outil de configuration sur le site de Chevrolet vous offre des heures de plaisir. Si le prix de base de la Corvette est intéressant, sachez qu’il peut grimper rapidement. Très rapidement. La bonne nouvelle, c’est que le véhicule risque de prendre de la valeur au fil des années. À tout le moins, il n’en perdra pas beaucoup.

Au volant

Je vous l’ai mentionné au début de notre série d’articles sur la Corvette, je n’avais jamais pris le volant de ce véhicule. Avant de faire l’essai des sept générations précédentes, c’est la version actuelle qui m’a servi de contact avec le modèle.

C’était particulier, car je n’avais pas de référence. En même temps, je savais que le comportement passait à un autre niveau. D’abord pour l’avoir lu à gauche et à droite, et simplement par déduction en raison du changement de configuration avec ce design à moteur central.

Dès mes premiers kilomètres au volant, je vous l’avoue candidement, j’ai littéralement été renversé. Je m’attendais, bien sûr, à un rendement sportif avec la puissance en prime, mais c’est l’équilibre du modèle qui m’a jeté par terre. La position de conduite avancée et la précision de la direction nous donnent l’impression d’être au volant d’un go-kart. Et la façon dont la voiture s’agrippe au bitume est impressionnante. Tellement qu’on a l’impression qu’un rouage intégral la sert. Or, ce n’est pas le cas.

En virage, elle est plus stable qu’un train sur ses rails. À la sortie, lorsqu’on remet les gaz, au moment où l’on s’attend à ce qu’elle veuille décrocher un peu, on est catapulté vers l’avant alors qu’on se prépare mentalement au contre-braquage. C’est de loin ce qui m’a le plus impressionné de ce bolide ; son appui au sol.

Et je sais que je ne suis pas seul. Des collègues me disaient en être arrivés aux mêmes conclusions après avoir effectué une journée de tests en mesurant la Corvette à une… Porsche 911.

Et pour un prix bien moindre, faut-il le rappeler.

Conclusion

En somme, même si ça semblait une évidence, la nouvelle Corvette est venue redéfinir de nouvelles normes pour le modèle. Qu’en sera-t-il à partir de maintenant ? Avec l’électrification qui devient une évidence, on doit se poser la question ; est-on devant la dernière Corvette de série munie d’un moteur à combustion ?

Chose certaine, si vous en avez les moyens et aimez un tant soit peu la conduite, et que vous avez accès à un circuit, faites-vous plaisir. Et la suite des choses pourrait bien transformer votre achat en investissement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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