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Equus e-4×4, un p’tit air de Scout électrique

Equus espère commencer à produire ce nouvel utilitaire à la fin de 2023


Un petit constructeur étatsunien veut sa part du créneau naissant des utilitaires électriques de luxe de taille moyenne. Il s’agit d’Equus Automotive, une entreprise du Michigan qui a présenté jusqu’ici deux coupés de haute performance fabriqués au compte-gouttes : la Bass770 lancée en 2013 et la Throwback S qui a suivi en 2018. Il souhaite désormais lancer l’e-4×4, un véhicule de grand format dont l’esthétique anguleuse rappelle la dernière génération d’International Scout.

Equus souhaite commencer à produire cet utilitaire durant le dernier trimestre de 2023. Toutefois, il faut admettre que ce constructeur est plutôt avare de détails à son sujet.

On sait qu’il y aura deux versions : un à deux portes et une à quatre portes. Elles auront leurs plateformes respectives, l’empattement variant de 2 720 mm, pour la première, à 2 970 mm, pour l’autre. De plus, la longueur qu’on attribue à la version à 4 portes (4,8 m) l’assimile au Ford Edge. À 4,6 m de long, la version à 2 portes s’apparenterait à un Volkswagen ID.4.

Pour ce qui est de la motorisation, ces deux véhicules auraient quatre roues motrices grâce à autant de moteurs-roue livrant une puissance nette de 560 kW (plus de 750 ch) et 820 lb-pi de couple.

Pour alimenter ces moteurs, le constructeur proposerait rien de moins que cinq batteries livrant de 105 à 190 kWh pour assurer une autonomie allant de 400 à près de 650 km.

Enfin, le constructeur annonce une accélération de 0 à 100 km/h qui serait réalisée en un peu plus de 3 secondes et une vitesse de pointe frôlant les 200 km/h.

Avec des caractéristiques empreintes d’autant « d’enthousiasme », difficile de ne pas entrevoir des prix dans les six chiffres pour cet utilitaire qu’on n’a vu qu’en illustration. Reste à voir, en effet, si ce concept atteindra le stade de la production, comme le promet ce petit constructeur.

Une PME du Michigan

De petits volumes de production, c’est la façon de faire qu’a adopté Equus Automotive jusqu’ici pour ses deux produits antérieurs. D’ailleurs, l’expression petite entreprise n’est pas exagérée. Les anglophones, eux, emploient l’expression Boutique manufacturer pour décrire ce constructeur; une expression pompeuse à laquelle on peut substituer PME.

Equus a son siège social à Bloomfield Hills, une petite localité du Michigan située à une trentaine de minutes au nord de Detroit. Ses dirigeants ont employé brièvement le vocable Scout pour désigner leur futur utilitaire. Cette appellation n’apparaît plus sur le site du constructeur. Le Scout est devenu l’e-4×4.

Serait-ce parce que l’actuel propriétaire de l’appellation Scout aurait signalé un refus de le partager ? Après tout, dans un marché où les nouveautés à saveur rétro se multiplient (pensez au Bronco, à l’Airflow, etc.), Volkswagen, le propriétaire de Navistar (l’appellation moderne d’International) par sa filière de poids lourds Traton, a peut-être d’autres projets en tête pour cette appellation…

De plus, en employant un nom comme Equus pour se désigner depuis près d’une dizaine d’années, la PME de Bloomfield Hills doit peut-être garder un profil bas pour éviter les représailles de Hyundai, qui a enregistré et utilisé cette marque de commerce dès 2009…

Un bolide inspirée par la Mustang 1968

Avant de flirter avec l’électrification des transports, Equus s’est fait connaître en dévoilant la Bass770, en 2013. Cette sportive de haute performance figure toujours au catalogue de la marque. Elle fusionne des éléments style issus de certains pony car populaires, à commencer par la Mustang 1968, celle que conduisait Steve McQueen dans Bullitt.

Dotée d’un châssis et d’une carrosserie en aluminium, la Bass770 reprend sans ambages l’allure de cette Mustang, mais avec une poupe allongée. Dans sa calandre, qui rappelle la Dodge Challenger, deux imposants antibrouillards occupent l’espace central. Une caractéristique devenue, depuis, l’élément de design qui distingue les véhicules de cette marque. En effet, la Throwback et l’e-4×4 le partagent.

Sous le capot de la Bass770 trône un V8 LS9 à compresseur de GM. Fort de ses 640 ch et de 605 lb-pi de couple, il permet à ce coupé 2+2 d’abattre les 100 km/h en un peu plus de 3,4 s, affirme le constructeur.

Ces performances et l’exclusivité de ce véhicule, produit jusqu’ici au compte-gouttes, ont un prix. Cette une élégante sportive construite sur mesure est offerte à partir de 534 000 $US. Fait à noter, à son lancement, en septembre 2013, son prix était 250 000 $US. L’impact de l’inflation n’est visiblement pas le même partout…

Les férus de nomenclature seront heureux d’apprendre que le chiffre 770 de son vocable réfère aux 770 cc de cylindrée de chacun des huit cylindres de son V8. La particule Bass, quant à elle, évoquerait la sonorité grave de ce moteur. Mais encore, on retrouve aussi ces quatre lettres dans le prénom du fondateur d’Equus Automotive : Bassam Abdallah !

Throwback S, la Corvette réinventée

L’autre modèle proposé par Equus est moins coûteux. Lancée en 2018, la Throwback S est une biplace basée sur la Corvette C7; un puissant bolide qui puise son inspiration « dans l’âge d’or de la Corvette », explique le constructeur.

Dotée d’un V8 qui livre 1 000 ch et 822 lb-pi de couple, c’est la voiture la plus puissante et la plus rapide offerte par Equus. Elle abat les 100 km/h en un peu plus de 2,5 s et sa vitesse de pointe frôle les 355 km/h !

Sa silhouette de Corvette remodelée de manière agréable, il faut l’admettre, se distingue, entre autres, par ses antibrouillards doubles et l’échappement à triples embouts qui annonce la puissance débridée dont dispose le conducteur. L’habitacle, pour sa part, se contente de garnitures originales et d’un revêtement propre à la marque pour les sièges.

La Throwback S est offerte à partir de 130 000 $US. De plus, son constructeur réitère aujourd’hui encore la promesse formulée au moment de son lancement que pas plus de 25 exemplaires seraient produits. Cela dit, à ce jour, Equus n’a jamais divulgué le décompte de sa production, pas plus celui de Throwback S que celui de la Bass770…

Photos : Equus

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