Geely regarde pour la construction d’une usine en Europe
Geely, propriétaire de Volvo, Polestar et Lotus explore diverses options pour étendre sa présence en Europe. Mais les plans de la firme ne sont pas encore coulés dans le béton. Frappé par des taxes de 100 % aux États-Unis et au Canada en plus des taxes en Europe, on vise à fabriquer des voitures ailleurs.
Des négociations en Pologne, mais des doutes subsistent
Plus tôt cette année, des négociations approfondies ont eu lieu entre Geely et les autorités polonaises. Jan Szyszko, vice-ministre des fonds de développement et de la politique régionale, a révélé que deux scénarios étaient envisagés. Soit une nouvelle usine de véhicules électriques (VE) serait construite en Pologne, avec pour objectif de vendre ces véhicules sur le marché local, soit l’usine serait érigée dans un autre pays de l’UE, mais les voitures seraient tout de même vendues en Pologne. Pour la Pologne, il est évident que la première option serait la plus avantageuse.
Cependant, la situation actuelle de ces pourparlers reste floue. Des sources indiquent que le gouvernement polonais ne considère pas Geely comme le partenaire idéal. Pourtant, Li de Geely ne semble pas s’inquiéter, affirmant que son entreprise dispose de « nombreuses possibilités » pour s’implanter en Europe.
Francfort, un nouveau centre de test pour Geely
Dans cette même dynamique d’expansion, Geely a récemment ouvert une nouvelle base de test à Francfort. Ce centre est dédié à l’évaluation et au développement de 13 nouveaux véhicules à énergie alternative. Ces véhicules seront rigoureusement testés pour vérifier leur conformité aux normes européennes, un passage obligé pour s’assurer de leur succès sur le marché continental.
Chery, un rival chinois qui s’implante en Espagne
Geely n’est pas seul dans sa quête européenne. Son concurrent chinois, Chery, a déjà pris de l’avance. En avril, Chery a annoncé son intention de produire des véhicules électriques à batterie dans une usine située à Barcelone, en Espagne. Cette usine, anciennement exploitée par Nissan, sera utilisée grâce à une coentreprise avec Ebro-EV Motors. Chery prévoit de produire 50 000 véhicules par an d’ici 2027, avec une capacité de 150 000 unités d’ici 2029.
Geely, de son côté, continue de scruter le continent à la recherche du lieu idéal pour sa grande usine. Nicolas Appelgren, directeur général européen de la marque Lynk & Co, filiale de Geely, a confirmé à Reuters que la marque étudie activement plusieurs emplacements, sans toutefois dévoiler plus de détails.
Avec des renseignements de Carscoops