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Histoire de la DeLorean


Fils d’un immigrant roumain. John Zachary Delorean est né à Détroit le 6 janvier 1925. Il est décédé au New Jersey le 19 mars 2005 à l’âge de 80 ans. DeLorean a connu une brillante carrière dans le monde automobile. Il est devenu directeur général de Pontiac en 1965. C’est è lui que l’on doit le développement de la Pontiac GTO et Firebird.  Il passe ensuite à la tête de Chevrolet en 1969 où il voit au développement de la nouvelle Camaro en 1970 et DeLorean devient vice-président de GM en 1972. Il quitta pourtant GM en pleine ascension pour aller fonder en 1973 la compagnie qui allait porter son nom : la DeLorean Motor Company.

Il quitte pour l’Irlande

John DeLorean avait convaincu le gouvernement britannique de financer l’ouverture d’une nouvelle usine en Irlande du Nord. 100 millions d’euros avaient été accordés au constructeur pour que la production ait lieu près de Belfast, une région où le taux de chômage était très élevé à l’époque.

DeLorean avait d’ambitieux projets pour cette voiture. Il est allé voir le célèbre concepteur Giorgio Giugiaro. Il avait été convaincu par John DeLorean de produire une voiture basée sur le concept Tapiro qu’il avait développé en 1970. La voiture devait être radicale et avant-gardiste sur le plan technique.

Avant-gardiste, mais mal préparée

Renault a été engagé pour construire l’usine, qui employait plus de 2 000 travailleurs au plus fort de sa production. Le moteur a été fabriqué par Renault, tandis que Lotus a conçu les détails du châssis et de la carrosserie. L’usine de Dunmurry a finalement produit 8 853 voitures pendant les 21 mois de production. Toutefois, les très longs retards de production ont amené la DMC 12 sur le marché seulement qu’en janvier 1981, huit ans après la création de la marque, le produit livré n’était pas à la hauteur des promesses du constructeur.

Un sous produit sport

Depuis plusieurs années, DeLorean qui connaissait bien le marché des voitures sport annonçait un modèle à l’égal des meilleures sportives du moment. Dans le nom DMC 12, le 12 signifiait le prix initialement annoncé de la voiture, soit 12 000 $. Pour fin de référence, une Corvette à cette époque coûte entre 6 000 et 7 000 $ selon les options. Lorsque la DMC 12 arrive enfin sur le marché en 1981, son prix sera de 25 000$, un montant très élevé pour l’époque. Elle est spectaculaire avec ses portes-papillon, son châssis en acier inoxydable et son style futuriste, mais la qualité de fabrication n’est pas au rendez-vous. Le Time magazine de l’époque l’avait placé parmi les 50 plus mauvaises voitures jamais produites. La puissance n’est pas non plus au rendez-vous. Le moteur V6 de 2849 cm3 de Renault ne fait que 170 chevaux. Avec les normes antipollution, il n’en reste que 130. Le 0-100 km/h se fait en 11 secondes et la vitesse maximale est de 177 km/h. Pas très impressionnant pour une voiture sport de 25 000$.

Cette situation a été aggravée par des critiques peu élogieuses de la part des spécialistes et du public. Alors que l’intérêt pour la DeLorean a rapidement diminué, les modèles concurrents moins chers et dotés de moteurs plus puissants (comme la Chevrolet Corvette) se sont vendus en nombre record en 1980-81, malgré la récession en cours. En février 1982, plus de la moitié des quelque 7 000 DeLorean produites restaient invendus, DMC était endettée de 175 millions de dollars et l’usine de Dunmurry était mise sous séquestre. Un autre lot de 1 853 voitures seront construites avant la spectaculaire arrestation de DeLorean à Los Angeles le 9 octobre 1982 pour trafic de drogues et corruption. Il est finalement acquité trois ans plus tard, mais le mal est fait.

Retour vers le futur

C’est la trilogie des films de Retour vers le futur qui a immortalisé cette voiture qui9 serait autrement passer à l’histoire comme un citron fruit de l’ambition personnelle d’un homme qui n’avait pas les moyens de ses ambitions.

 

 

 

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