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Histoire de la Dodge Charger


Le Charger aujourd’hui célèbre est pourtant arrivé assez tard dans la lignées des « Muscle Car » américain. Il aura fallu attendre 1966 au moment où la course à la puissance atteint son apogée États-Unis avant de le voir en vente.

Un marché déjà bien garni

À cette époque, la guerre à la puissance est bien entamée avec un large éventail déjà sur la route. Vous avez par exemple : Buick GSX, Chevrolet Chevelle, Pontiac GTO, Plymouth GTX, Ford Torino, Mercury Cyclone. C’est sans parler des pony car, Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Pontiac Firebird, Mercury Cougar, Dodge Challenger, Plymouth Barracuda.

L’Alter-ego de la Barracuda

Au moment où Dodge lance la Charger au Salon de l’auto de Detroit en 1966, Chrysler connaît déjà le succès avec son Plymouth Barracuda qui a vu le jour en 1964. Les concessionnaires Dodge qui n’ont rien à offrir à leurs clients le font savoir à Chrysler. Pourtant, l’idée germe depuis un certain temps. Déjà, en novembre 1962, un roadster Charger à deux places construit sur la plateforme de la Dodge Polara convertible était présenté au public. Le modèle a fait l’objet d’attentions particulières; on cherchait à créer le design parfait.

Il faudra cependant attendre quelques années avant que les dés tombent en place. En fait, c’est lors d’une réunion des dirigeants de Dodge avec les représentants des concessionnaires qu’on assiste à un déblocage. Ces derniers ont carrément réclamé une voiture semblable à la Barracuda pour leurs représentants.

En 1965, un deuxième concept est présenté au public, soit la Charger II. Les lignes de ce modèle se rapprochent grandement de la version de production qui sera présentée au début de 1966 à Detroit.

Un rapide changement de style

Alors que la peinture est à peine fraîche sur les modèles 1966, l’équipe de design est déjà au travail afin de donner naissance à la deuxième génération du modèle.

La 2e cuvée verra le jour en 1968 et ce ne sera pas trop tôt. Malgré une gueule unique et intéressante, le modèle de première génération n’a jamais répondu aux attentes en matière de vente. Si les chiffres de la première année avaient été jugés acceptables, la situation s’est avérée plus sombre en 1967; seulement 15 788 exemplaires de la Charger ont été vendus.

Ainsi donc, en 1968, une nouvelle Charger apparaît. De l’avis de plusieurs, il s’agit de la plus belle création chez Dodge au cours des années 60. Pour certains, il s’agit carrément du plus beau Muscle Car à être sorti de Détroit tout court.

Il fallait avoir les poches bien garnies pour se procurer une Charger à cette époque. Le prix d’une version de base était de 3 014 $ en 1968 et pour se procurer une version R/T, plus sportive, il fallait débourser 3 480 $.

Pour ce prix, l’acheteur profitait du moteur V8 de 440 pouces cubes, de même qu’un intérieur où le niveau d’équipement était tout sauf chiche : sièges baquets, tapis, volant à trois branches avec centre coussiné, chaufferette, dégivreur, horloge, allume-cigarette et lumière dans le cendrier, le gros luxe quoi.

En prime, sous la structure de la Charger, on retrouvait une suspension renforcée et des ressorts plus résistants à l’arrière. Sur la version R/T, l’acheteur profitait en plus de freins plus résistants et de l’ensemble R/T Handling Package qui améliorait sensiblement le comportement de la voiture.

La réponse du public fut très favorable. Les ventes se sont multipliées par six pour avoisiner les 96 100 unités.

À l’arrivée du modèle 1969, la table avait été mise. À l’exception de la grille qui se trouvait désormais séparée et du design des feux arrière qui prenait un traitement tout à fait différent, la voiture était la même.

Du devant, le modèle 1968 n’a pas de séparation. Ses feux arrière sont ronds.

Le modèle 1969 : séparation à l’avant, feux arrière de forme plus rectangulaire.

1970 : pas de séparation à l’avant, feux arrière de forme plus rectangulaire

En 1969, les modèles de base et R/T étaient de retour au catalogue. L’option SE (Spécial Édition) pouvait aussi être sélectionnée, ajoutant une touche de luxe au modèle R/T; sièges de cuir et de vinyle, volant sport, ensemble de lumières, feux de position intégrés au capot et fausses appliques de bois sur le tableau de bord. Bien sûr, un écusson SE était apposé sur la carrosserie. Seulement 4243 modèles R/T SE ont été produits en 1969.

N’oublions pas la Charger 500, une édition toute particulière créée pour rouler sur le circuit NASCAR, qui s’est ajoutée à l’offre en 1969. Seulement 500 unités de cette dernière ont été fabriquées. Pour être homologués et avoir le droit d’être utilisés en NASCAR, au moins 500 modèles de production devaient être assemblés, d’où l’appellation de la voiture. Modèle plus rare et très dispendieux aujourd’hui.

Moins de succès par la suite

La 3e génération de Charger est arrivé en 1971 avec une plateforme qui répondait aux nouvelles normes anti-pollution. Ce fut la fin des modèles intéressants.  Il y a eu une 4e génération en 1975 suivi des modèles à traction avant avec un 4 cylindres qui n’avaient plus rien à voir avec la Chrger d’origine. Il aura fallu attendre 2006 avec que Chrysler ramène le nom Charger dans un véhicule à propulsion avec un V8, mais il avait alors 4 portes, mais encore du sex-appeal.

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