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Histoire de la Ferrari 308


Chaque modèle Ferrari est unique en raison de sa production limitée. Elle devient un classique et notre modèle d’aujourd’hui a aussi connu une carrière hollywoodienne. Elle était la voiture de Tom Selleck dans la série originale de Magnum P.I. C’est aussi cette ferrari qui a été la voiture personnelle de Gilles Villeneuve qui possédait une version GTS 1978 qui s’est vendus plus de 400 000 $ à l’encan en 2018. Comme modèle d’entrée de la gamme Ferrari, la 308 est moins rare que d’autres modèles et la 308 a été produite pendant 10 ans de 1975 à 1985.

Remplaçante de la Dino

La 308 remplaçait la Dino 246 qui avait été commercialisée entre 1969 et 1974. D’ailleurs, le design arrière de la 308 est inspiré de celui de la Dino.

La 308, c’était l’occasion pour les amateurs de mettre la main sur une Ferrari, et ce, pour un prix raisonnable. Qu’était un prix raisonnable, en 1983, par exemple : 53 475 $. Un véhicule moyen se vendait 15 000 $. La 308 était la rivale de la Porsche 911, même si cette dernière était un peu moins chère.

Une première apparition à Paris

C’est en octobre 1975 qu’est présentée au public du Salon de Paris la 308 GTB qui vient en quelque sorte remplacer la 308 GT4, qui elle, se voulait la successeure de la très célèbre Dino 246. Dans les faits, on considère bien plus la 308 GTB comme la réelle héritière du legs de la Dino. La variante GT4 : le 4 signifiait qu’elle pouvait recevoir 4 personnes.

Il existait principalement deux variantes de la 308 soit les modèles 308 GTB (B pour Berlinetta ou coupé) et 308 GTS (S pour Spyder ou décapotable). Dans le cas de cette dernière, on parlait d’un toit de type Targa. Elle est arrivée sur le marché 2 ans plus tard, pour 1977.

Lors de l’introduction de la voiture en 1975, on retrouvait un moteur de V8 de 3 litres derrière l’espace passager.

Les puristes n’aiment pas trop. Une Ferrari, ça devait avoir un V12. Ils étaient sceptiques, même si au moment de la sortie de la voiture, Ferrari avait déjà deux titres de Formule 1 en poche avec une voiture à moteur V8. Le succès de la 308 va rapidement faire taire les critiques.

Au début des années 80, les constructeurs doivent de nouveau composer avec des normes gouvernementales qui se raffermissent en matière d’émissions polluantes. Cela mène à l’utilisation de l’injection de carburant chez Ferrari, mais aussi à une réduction de la performance. On fait référence à ces modèles comme les versions 308 GTBi et 308 GTSi.

La Scuderia répond en introduisant, deux ans plus tard, en 1983, sa technologie Quattrovalvole, qui, comme l’expression le laisse entendre, signifie que quatre valves sont présentes pour chaque cylindre. Les éditions Quattrovalvole (308 QV) proposaient une puissance de 240 chevaux lors de leur introduction, un chiffre plus que respectable pour l’époque.

Forte d’un moteur V8 de 3 litres installé en position centrale, la 308 GTB détonnait avec sa carrosserie en fibre de verre. En tout, 712 modèles naîtront recouverts de cette dernière. Deux ans plus tard, Ferrari reviendra à un style de carrosserie plus conventionnel.

L’année 1977 marquera aussi l’entrée en scène, au salon de Francfort, de la version 308 GTS, plus désirable, avec son toit partiellement amovible qui pouvait être rangée derrière les sièges. Rapidement, cette version deviendra la favorite de trois acheteurs sur quatre.

Cela va assurer le succès de la GTS 308, du moins pour quelques années encore. Sa carrière prendra fin en 1984, à l’arrivée de la 328. En vérité, la 328, c’est une évolution de la 308. Le duo 308/328 va tirer sa révérence pour de bon après l’année 1989, lorsque Ferrari introduit la 348.

En tout, quelque 15 000 308/328 ont vu le jour, ce qui rend cette voiture à la fois trouvable et abordable sur le marché de l’occasion.

Puis, sur une note plus régionale, les plus vieux se rappelleront aussi qu’une publicité de la compagnie American Express mettait en vedette une Ferrari 308 pilotée par un certain Gilles Villeneuve. « Ne partez pas sans elle », ça vous dit quelque chose?

 

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