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Histoire de la Ferrari 365 2+2

Un modèle pour la famille


Ferrari est la compagnie automobile qui compte le plus grand nombre de voitures de collections sous le même toit. La série des modèles 365 remplace les modèles 275 et 330 et apparaît en 1966 . La version 2+2 a été présentée au Salon de l’auto de Paris en 1967. La voiture va être produite de 1967 à 1971.

Un V12 de 4,4 litres

Elle est équipée d’un moteur V12 de 4,4 litres et 24 soupapes avec une puissance de 320 chevaux et une boîte manuelle à 5 rapports avec une course courte et les pédales rapprochées qui favorise l’utilisation du talon-pointe. La conception est placée sous la responsabilité de Pininfarina. En 1967, Ferrari et Pininfarina avaient produit 2000 des 250 et 330 GT 2+2, preuve de l’enthousiasme du public pour ce genre de modèle.  Durant ses années de production la 365 GT 2+2 va compter pour 50 % des ventes de modèles Ferrari. Environ 800 exemplaires sont produits. 52 aurait été des conduites à droite.

Viser un nouveau public

C’est un fait assez connu dans l’histoire qu’Enzo Ferrari n’a jamais mis l’accent sur les ventes de modèles de production. Sa passion était la course et les ventes de voitures de production servaient à nourrir son amour de la course. Mais vint un jour où les ventes chutent et il faut trouver une solution pour attirer une nouvelle clientèle. La 365 2+2 répond à l’envie de plusieurs clients de mettre plus de deux personnes à bord d’une Ferrari et la recette va bien fonctionner.

Un coup de crayon typique des années 60

Esthétiquement, Pininfarina resta dans un coup de crayon typique des années 60, s’inspirant de la 500 Superfast ainsi que de son propre travail réalisé sur la 330 GTC.  L’immense capot fuyant impose le respect et le coffre avec hayon à l’arrière amène un côté pratique qui n’était pas la norme chez Ferrari. Mais aux yeux de bien des amateurs, c’est de profil que cette voiture est la plus belle. Pininfarina a su allonger le concept suffisamment pour laisser deux personnes prendre place à l’arrière sans dénaturer la beauté intemporelle de la voiture et lui garder toutes ses caractéristiques de véritable sportive.

Un intérieur plus luxueux

On veut aussi ajouter une touche de luxe dans l’habitable. Il faut se rappeler que nous sommes dans les années 60 et que la finition est à des années-lumière de ce que nous retrouvons aujourd’hui, mais il y a un effort dans le traitement de l’habitacle pour donner une meilleure impression de luxe grâce notamment à l’omniprésence de cuir et de bois. On retrouve des choses rares à l’époque comme la climatisation (bizone!) et la direction assistée qui venaient de série afin de satisfaire les désirs des acheteurs américains. Le tableau de bord compte pas moins de huit cadrans : Ampèremètre, compte-tours, température d’huile ou bien thermomètre, tout est là pour connaître l’état de santé de la mécanique en plus de nombreux boutons.

Un son envoûtant

Dans la plus pure tradition des grandes voitures de Ferrari, la 365 GT 2+2 est alimenté par un V12 de 4,4 litres qui fait 320 chevaux, une puissance redoutable à cette époque. Pas d’injection directe en 1967, mais trois carburateurs inversés à double corps Weber 40 DF/1, le V12 de la Ferrari 365 GT est un dérivé du moteur Colombo qui avait été réalésé à 4 litres sur les 330.  Ce nouveau moteur qui répond au nom de code Type 245 ne déçoit pas par la sonorité qu’il dégage. Son registre caverneux se fait entendre de loin. Chaque accélération réveille le moteur avec fracas et le capot avant en tremble un peu.  Ferrari annonçait près de 250 km/h en vitesse de pointe. La boîte manuelle est propre à l’Époque et la direction assistée qui provenait de l’équimentier allemand ZF était précise ,même si le rayon de braquage est catastrophique. Pour être capable de rouler à haut régime, il y a un pont autobloquant, développé avec Koni et une suspension arrière hydropneumatique au réglage automatique qui sert à compenser la charge répartie sur l’essieu arrière. Les quatre roues sont indépendantes et à l’intérieur des ressorts hélicoïdaux se trouvent des amortisseurs télescopiques. On veut que cette 365 soit plus confortable sans oublier que c’est toujours une Ferrari et qu’elle doit pouvoir rouler vite. Le confort est donc amélioré, mais vous êtes toujours en mesure d’attaquer une courbe à haut régime sans lever le pied droit.

Conclusion

Avec à peine 800 modèles qui ont été fabriqués, cette Ferrari est une voiture de collection. Si vous avez envie d’en faire l’achat, il n’y a pas grand-chose sur le marché à moins de 250 000 $ et cela monte facilement à plus de 400 000 $ selon le kilométrage et l’état général de la voiture. Son prix va sans doute continuer de grimper et son V12 au son envoûtant est sans doute son meilleur argument de vente.

 

 

 

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