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Il existera toujours une voiture du futur

Des voitures concepts qui ont marqué leur époque


Peu importe l’époque où vous êtes né, la voiture du futur a toujours existé. Ceux de ma génération se sont fait répéter lorsqu’ils étaient jeunes qu’en l’an 2000, les voitures volantes allaient faire partie de notre quotidien comme dans la famille Jetson à la télévision. Le rêve est le propre du monde automobile et l’imagination des concepteurs pour pondre des modèles iconoclastes semble sans limites. Certains méritent l’appellation d’iconique, mais d’autres sont complètement ratés. Nous vous proposons aujourd’hui un voyage dans le temps pour apprécier quelques conceptions de voitures futuristes intéressantes du passé qui ne manquent pas d’audace et d’imagination.

Si d’un point de vue commercial, les constructeurs évitent le plus possible le conflit, la présentation des prototypes est une autre histoire. C’est un défoulement complet. Une vision de ce que sera demain. Certains modèles ont fait époque et d’autres sont demeurés lettre morte. Il est intéressant aussi de voir comment certains concepts complètement ignorés il y a 70 ou 80 ans sont aujourd’hui regardés d’un autre œil. Il est aussi fascinant de constater que bien des concepts du passé se tournent vers l’avenir et que bien des concepts de l’avenir se tournent vers le passé.

Dans les années trente, on se tourne vers l’avenir. Avec les moyens du bord, on pense à quoi pourrait ressembler une voiture dans 30 ou 40 ans.

La Duesenberg Coupe Simone (1939)

Nous sommes prêts à parier que vous n’avez sans doute jamais entendu parler de la Duesenberg coupe « Simone ». Une commande spéciale d’un magnat des cosmétiques français Guy De LaRouche. Un excentrique qui avait assisté à la première mondiale d’un film dans lequel l’acteur principal conduisait une voiture aux allures futuristes.  De LaRouche finit par trouver le créateur de cette voiture pour le film. Il s’agit d’Emmet – Armand Coachworks of America située à Green Brier, en Pennsylvanie. De LaRouche contacte ce dernier et lui demande de crée une voiture unique pour son amoureuse du nom de Simone. Armand accepte et met trois ans (1937 à 1939) à modifier une Duesenberg J en coupé Simone avec tous les détails féminins de l’époque, un volant transparent, des garnitures intérieures en violet, comme la couleur de la carrosserie, et un grand « S » sur la porte et rembourré sur les sièges. Une fois le chef-d’œuvre achevé, il a été prévu de dévoiler ce véhicule extraordinaire à l’exposition universelle de New York 1939. Mais avant cela, ils avaient l’intention de le livrer d’abord à Paris pour qu’il soit approuvé par LaRouche. La guerre a commencé, le couple amoureux était devenu un triangle amoureux et la voiture a été démonté et caché dans une remise pour ne pas être voler par le régime Nazi. Le propriétaire et le concepteur ont disparu durant la Seconde Guerre mondiale et de nombreuses années les plans de la voiture ont été retrouvés dans une vieille grange près de la propriété de LaRouche. Ils ont immédiatement été vendus à la Maison Franklin Mint qui en a fait un modèle réduit.

Schlörwagen (1939)

Voici un véhicule qui a fait école à la fin des années 30. Le Schlörwagen que l’on appelait aussi l’œuf de Göttingen » ou « aile sur roues a mis en relief l’aérodynamisme des véhicules bien avant que le terme ne devienne à la mode. Pour vous démontrer à quel point ce véhicule était efficace, sachez que des véhicules modernes étudiés en soufflerie présentent un coefficient de traîné de 0,25. L’œuf offrait un incroyable 0,18 en 1939. Cette voiture offrait aussi sept places assises. Le modèle d’origine était construit sur un châssis de Mercedes 170 H. Sa longueur était contenue à 4m33, mais sa largeur de 2m10 était inhabituelle pour l’époque. La carrosserie en forme de goutte reprise dans plusieurs véhicules modernes avait des vitres incurvées qui ne s’ouvraient pas. Le châssis était en aluminium, mais la voiture était environ 250 kg plus lourds que la Mercedes 170H ; sa forme profilée et son centre de gravité, situé très en l’arrière en raison du moteur à l’arrière, ont nui à la sécurité de conduite et la rende très sensible au vents latéraux, ce qui empêché la commercialisation à grande échelle du modèle. Malgré son poids et de l’espace pour sept passagers, la Schlörwagen pouvait aller à 135 km/h en maintenant une consommation moyenne de 8 litres aux 100 km.

Un trou d’une décennie

Avec la Seconde Guerre mondiale, on ne peut pratiquement pas parler d’industrie automobile dans les années 40. Le monde entier était sur un pied de guerre. Les constructeurs automobiles de par le monde fabriquaient, des avions, des tanks, des bombes, des moteurs d’avion et pas de voitures. Il faudra attendre les années 50 avant de voir les choses reprendre vie. Et cette fois-ci, le futur a pris une tout autre allure. On découvre les avions à réaction, on parle d’aller sur la lune, les concepts des années 50 et 60 vont beaucoup aller dans ce sens.

La Firebird III (1958)

Difficile de mieux illustrer le thème spatial qu’avec ce modèle. La Firebird III a été construite pour un événement annuel que tenait General Motors qui se nommait Motorama. Il y eut en tout 4 concepts Firebird. Le 3e était sans doute le plus intrigant et le plus influent des Firebirds Motorama. Construit en 1958, il était le seul membre du trio Firebird à avoir un impact direct sur la conception des véhicules de production de General Motors. La Cadillac de 1959 présentait une partie du développement de surface et la Cadillac de 1961 a repris les ailes arrière de la Firebird, ces petits ailerons qui pendaient au bas des ailes arrière. La Firebird III a enfreint un certain nombre de règles de style du légendaire designer chez GM Harley Earl et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle est devenue un design si important. Elle avait très peu de chrome et aucune ligne parallèle. Le véhicule a également apporté la touche finale aux ailerons arrière. GM a envisagé une Firebird IV qui allait jusqu’à une structure en bois de taille normale, mais le plus grand héritage du programme a été de donner son nom aux Pontiac Firebird à partir de 1967. La Firebird III était équipé d’un moteur à turbine fonctionnel de 225 chevaux qui tournait à 33 000 tr/min.

La ford Seattle-ite XX1 (1962)

Dans la série des concepts hors norme, en voici un qui se distingue. La fin des années 50 et les années 60 ont été appelées les années spatiales. Les concepts automobiles tournaient autour des thématiques aéronautiques. Cette Seattle-ite (remarquer bien le jeu de mots) avait été présenté dans le cadre de l’exposition internationale de Seattle le 20 avril 1962. Malgré son style décalé, bien des éléments ont été retenus de cette voiture. Le concept à six roues a été repris par Tyrrell en Formule un. La voiture comportait des unités de carburants remplaçables,  certaines parties de la voiture,  un ordinateur de navigation qui a par la suite vu le jour dans des modèles de production. Toutefois, d’autres items sont restés sur la planche à dessin. La voiture comportait 4 volants et devait offrir une propulsion nucléaire. Les problèmes de radiation posaient logiquement un gros problème. Elle a aussi servi d’inspiration pour la voiture FAB 1 de dame Pénélope dans les Sentinelles de l’air.

Le GM X Stiletto 1964

Voici un concept qui représente bien la transition avec ce qui allait venir comme modèle dans les années 70. Présentée à l’exposition universelle de New York en 1964 avec la Firebird 4, la Stiletto est une fastback au long capot avec un habitacle inspiré de l’avionique. On pouvait d’ailleurs voir un modèle monté sur des supports et qui flottait dans les airs pour bien montrer le fuselage. Ce concept était dépourvu de montant de porte renforçant ainsi l’idée d’un avion. Une fois assis, le conducteur atterrit dans un cockpit d’avion avec une multitude d’accumulations d’horloges et cadrans. Au total, 31 feux indicateurs, 29 commutateurs à bascule et 4 leviers de commande ont été répartis entre le tableau de bord et la console du toit. On note aussi un volant similaire au manche qu’utilisent les pilotes d’avion. Parmi les innovations, la X Stiletto est équipée de radars de détection d’objets à l’avant, d’une climatisation zonée, d’une caméra de recul et même d’un système d’interphones pour faciliter la communication avec le monde extérieur. Cet accessoire s’avère pratique puisque la X Stiletto est dépourvue de portes ! Pour monter à bord, il faut emprunter — sans élégance — la lunette arrière.

Les années 1970 sont celles de la crise du pétrole et tous les constructeurs doivent maintenant incorporer l’aérodynamisme dans le style. Faire mieux avec mois sans laisser de côté le spectaculaire.

Ferrari Modulo 512 (1970)

Peu importe le palmarès des concepts les plus marquants que vous allez consulter, la Ferrari Modulo va systématiquement en faire parti. Cette création du chez designer de la maison Pinifarina en 1970 Paolo Martin avait été présenté au Salon de l’auto de Genève. Cette voiture représente l’essence même d’un concept. Une voiture qui ne sera jamais commercialisée et qui lance des idées dans l’univers. Construite sur un châssis de Ferrari 512 S, la Modulo cachait sous ses allures de cocheur d’allée un moteur V12 de 5,0 litres de la Série Can Am qui développait 550 chevaux, un  chiffre impressionnant à cette époque. Il n’y avait pas de porte. Le toit glissait vers l’avant pour laisser entrer les passagers. Elle était à l’origine peinte en noir, mais a ensuite été repeinte en blanc. Le Modulo a été bien accueilli par la critique et a remporté 22 prix pour sa conception . En 2014, Pininfarina a vendu le Modulo à l’entrepreneur américain et passionné d’automobile James Glickenhaus qui le remet en état de marche qui la garde aujourd’hui dans sa collection.

Lancia Stratos Zero (1970)

La Lancia Stratos Zero a été présentée pour la première fois au public au Salon de l’automobile de Turin en 1970. La carrosserie futuriste a été conçue par Marcello Gandini, le même qui a conçu la Lamborghni Miura et Countach, et comportait un moteur Lancia Fulvia V4 de 1,6 L.itre.  Elle a été exposée au musée de Bertone pendant de nombreuses années. En 2011, elle a été vendue aux enchères en Italie pour 761 600 euros ou près de 1,2 million de dollars canadiens. Elle a été présentée dans l’exposition « Sculpture en mouvement » : la carrosserie de la voiture est cunéiforme et se termine par un orange distinctif. Elle est exceptionnellement courte en longueur (3,58 m) et en hauteur (84 cm). Elle a donné son nom en 1973 à la Lancia Stratos, un des plus beaux véhicules de série de l’histoire automobile. Une voiture qui a aussi dominé le monde du Rallye avant l’arrivée d’Audi entre 1974 et 1980.

La décennie négligée

Les années 80 n’ont pas été très fertiles en production automobile. Lendemain difficile de la crise du pétrole, crise financière, les constructeurs ont pensé plus à leur survie qu’à leur épanouissement. . Nous vous laissons tout de même un exemple digne de mention

Citroën Karin (1980)

C’est au Salon de l’auto de Paris en 1980 que la Karin est en vedette dans l’espace Citroën. C’est un Britannique Trevor Fiore qui est responsable de cette voiture peu banale. Citroën n’a plus de designer en chef depuis 1974 et veut marquer le coup. Fiore qui est passé par DeTomaso, Vallelunga et TVR avant d’arriver chez Citroën arrive d’abord comme consultant. Après cette création singulière, il obtiendra le poste de responsable du Design chez Citroën. Il y restera à peine deux ans, mais aura le temps de donner naissance à un studio de style, et démarrer la tradition des concepts pour la marque, avec cette Karin en 1980, et ses trois sièges avant, une idée reprise plus tard dans la McLaren F1. La Karin doit son nom à l’italien « Carina », soit mignonne. Le reste des années 80 ira vers le Biodesign et il y aura peu de chose à retenir.

 

 

 

 

 

 

 

 

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