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Jensen CV8

Trop audacieuse ?


Lorsqu’on pense à la compagnie Jensen, un modèle nous vient en tête ; l’Interceptor des années 60 et 70. Sans contredit la plus belle création de l’entreprise, elle est aujourd’hui la plus recherchée par les collectionneurs. Cependant, elle n’aurait jamais vu le jour sans la C-V8 qui lui a pavé la voie.

Pourtant, cette dernière demeure méconnue des amateurs. Prenons le temps de la découvrir brièvement.

La compagnie

Jensen est une firme anglaise qui a vu le jour en 1922. Elle a produit des véhicules avant la Deuxième Guerre mondiale, mais ces derniers nous sont passablement inconnus. Elle a repris du service après le grand conflit et commencé à proposer des modèles plus distincts, dont un qui a adopté le nom d’Interceptor. L’embauche du styliste Eric Neale n’y avait pas été étrangère.

La 541

Ce dernier va d’ailleurs créer un chef-d’œuvre au milieu des années 50 avec la 541 dont la commercialisation va débuter en 1956. Cette GT offrait quatre places et un style spectaculaire. Elle avait la particularité d’être dotée d’une carrosserie en fibre de verre.

Vendue jusqu’en 1959 et suivie des 541R et 541S, elle sera remplacée en 1963 par la C-V8 qui va grandement s’en inspirer. Seulement, son design semble lui avoir nui, un fait qui peut être attribuable à la disposition des phares, inclinée de chaque côté, un peu comme on avait vu Chrysler le faire au début des années 60, et même Lincoln dans une moindre mesure avec son modèle Continental à la fin des années 50.

Un plus gros moteur

Ce qui rendait cette C-V8 si intéressante, c’est qu’elle a proposé deux moteurs V8 issus du catalogue Chrysler, soit un bloc de 361 pouces cubes (5,9 litres) et 305 chevaux ainsi qu’un moulin de 383 pouces cubes (6,3 litres) et 330 chevaux. La boîte automatique à trois rapports provenait aussi de Chrysler et une transmission manuelle à quatre vitesses (incluant une surmultiplication) était également livrable.

En raison de sa carrosserie légère en fibre de verre, les performances étaient au rendez-vous. La voiture pouvait facilement atteindre 130 miles à l’heure, soit 209 km/h. On n’espérait pas moins d’une GT.

Les acheteurs

Malheureusement, les acheteurs n’ont pas été au rendez-vous. Certains éléments de design les freinaient. Mis à part les phares, on craignait la carrosserie en fibre de verre, on se moquait un peu de la grille si mince, ainsi que de la disposition des feux. Et la C-V8 trouvait sur sa route des rivales comme la Jaguar Type E et une certaine Aston Martin DB5.

Pas facile, comme dirait l’autre.

Et Jensen ne semble pas avoir déployé les efforts nécessaires pour vraiment faire la promotion de son modèle. Bref, la C-V8 faisait un peu peur et n’était pas très visible ; rien pour aider sa distribution.

Au final, 499 exemplaires ont été vendus entre novembre 1962 et décembre 1966.

Aujourd’hui, sur le marché, le modèle a une certaine valeur. Si vous dénichez un exemplaire en parfaite condition, vous devrez débourser 75 000 $ canadiens pour l’acquérir. Et si un projet de restauration vous intéresse, une C-V8 à reconstruire vaut quand même 21 600 $ selon Hagerty.

Mais bonne chance pour en trouver. Disons qu’il faut être à la bonne place au bon moment.

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