Joel Landry : chasseur de voitures mythiques

Avez-vous déjà rêvé de conduire une voiture sport mythique ? Les sensations qu’on peut avoir en les voyant défiler dans la série culte de Rapide et Dangereux. Et bien Joel Landry en a eu sept de celles-ci.

Mazda RX-7 1992

En 2007, âgé de 22 ans, Joël se rend à un événement de compétition de « drift ». Sur place, plusieurs véhicules importés, avec volant à droite, sont présents pour épater la galerie. Au loin, il aperçoit une RX-7 et il est subjugué. « J’ai toujours aimé les RX-7, mais jamais je n’aurais pensé en avoir une. Quand je l’ai vu en vrai, je ne pouvais pas passer à côté. », fait part le passionné. Il s’informe sur le prix, prend contact avec la compagnie possédant la voiture, effectue un essai routier et le tour est joué.

Supra MK4 1993

En 2010, il est temps pour lui de faire un peu de changement. Il se rend à Québec après avoir trouvé Une Supra MK4 à vendre, correspondant à tous ses critères : volant à droite, biturbo, transmission manuelle. Aussi, elle était munie de l’ensemble de jupes Do-Luck, le préféré de Joël. « J’avais trouvé exactement ce que je voulais. Je pouvais vendre mon RX-7 à un prix qui se rapprochait de la Supra. J’ai dit, on le fait, je réalise mon rêve. » Ayant le véhicule depuis plus d’un an, il veut davantage de puissance. Il remplace son biturbo par un turbo simple, gagnant au passage 250 chevaux, passant de 350 à 600.

Dodge Viper GTS 2000

La Dodge Viper a toujours attiré l’homme de 37 ans. Le hic : un prix beaucoup trop élevé pour lui. En 2013, il a su profiter d’une montée fulgurante de l’intérêt pour les Supra au Québec, modèle étant devenu très rare à cause d’une nouvelle règle interdisant l’importation des véhicules n’ayant pas 25 ans, le tout combiné aux modifications impeccables apportées sur le véhicule. « C’était une des belles qu’on avait au Québec. Je me suis dit que c’était le moment. » Ayant conclu la transaction, il va observer une Viper. Encore une fois, un prix rejoignant le montant de sa dernière vente. La bête : V10 de 8 litres. Entièrement satisfait, il est désormais propriétaire.

Une deuxième Supra MK4 1993

« J’ai toujours eu dans l’idée d’avoir un Supra de 1000 chevaux et qu’elle soit exactement à ma manière. » Son plan : acheter ce véhicule en condition précaire, à prix moindre, pour ensuite le rebâtir au complet. Il vend sa Viper et trouve la pépite, une Supra avec un extérieur à refaire, mais présentant une mécanique propice aux modifications. La voiture est équipée d’un turbo de 73 millimètres. Une monstruosité. Il fait importer le véhicule des États-Unis parce qu’il veut le volant à gauche. De plus, il a réalisé un plan de fou : acquérir des roues sur mesure, assemblées en Californie, pour qu’elles soient ajustées parfaitement au véhicule. Le prix, 10 000 $. Pour ce faire, un ingénieur lui envoie des plans et le propriétaire décide littéralement de tout pour créer un produit unique. Deux ans plus tard, son projet arrive finalement à terme et il atteint son objectif, 1 000 chevaux de puissance.

Dodge Viper GTS 2014

Peu de temps après, ne voulant pas vendre sa Supra, il reçoit une offre d’un particulier déterminé. Refusant constamment ses offres, il accepte après avoir reçu un un montant auquel il ne s’attendait pas.. Il souhaite maintenant se diriger vers les voitures plus récentes. Son choix s’arrête une fois de plus sur une Viper. Les recherches débutent et son ami, ayant des contacts chez Lamborghini Montréal, l’invite à cette enseigne afin d’évaluer les possibilités. C’est avec Pasquale Scotti, fils de John Scotti, propriétaire du concessionnaire, qu’il effectue les démarches. « Pasquale ouvre AutoHebdo, tourne l’ordinateur vers moi et me dit de choisir ma Viper. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. C’est un peu inusité comme situation, mais ça faisait mon affaire. Oui j’avais un certain prix en tête, mais il m’a rendu la tâche plus facile. », mentionne Joel. Deux semaines plus tard, il est assis au volant de celle-ci.

Lamborghini Huracan LP580 2019

Voulant passer à autre chose, il se dirige à nouveau chez Lamborghini Montréal pour tâter le terrain. Joël a toujours voulu posséder une Lamborghini, mais le prix immensément élevé ne lui permettait pas. Pasquale lui propose des offres sur une Huracan, mais les deux hommes n’arrivent pas à une entente. Deux semaines plus tard, il reçoit un appel de l’homme d’affaires qui lui demande combien il serait prêt à débourser pour la voiture. Il lui dit un prix beaucoup moins cher que le prix initial. À sa grande surprise, M. Scotti accepte. « Je me suis rendu compte que j’étais propriétaire d’une Lamborghini. Le sentiment était incroyable. À quel moment peux-tu négocier pour ce type de véhicule ? C’était vraiment particulier. »

Lamborghini Huracan Evo LP610-2 2022

Après deux ans, la garantie de sa Huracan allait bientôt toucher son échéance. Il voulait donc avoir un véhicule neuf détenant cette protection. Ayant maintenant des contacts chez Lamborghini, il souhaite ravoir ce véhicule, mais complètement à son image cette fois-ci, décidant des options et du rendu final. Il choisit une peinture unique au coût de 16 000 $. Un vert perlé, dont lui seul peut se vanter d’arborer au Québec. Sa voiture est présentement en préparation. « En ce moment, au concessionnaire, ma voiture attire vraiment l’oeil dû à sa couleur. Elle a quand même été mise à côté d’une Bugatti Chiron, d’une Lamborghini Sián et d’une Lamborghini Veneno ! Aussi, elle a reçu quelques offres et il y a même quelqu’un qui est venu sur place mentionnant qu’il voulait repartir avec. Elle n’est même pas affichée en vente ! C’est vraiment fou. »

Montreal Exclusive Car Club

En 2013, avec sa première Viper, il joint le Montreal Exclusive Car Club. À l’époque, ils étaient sept. Au fil du temps, il a roulé ses différentes voitures au sein du club. Aujourd’hui, ils sont plus de 300 membres. À toutes les trois fins de semaine durant l’été, une partie du groupe va rouler avec leurs véhicules exotiques afin de partager une passion commune.