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La Chine exporte tellement de véhicules électriques qu’elle a besoin de plus de navires


La Chine exporte tellement de véhicules électriques qu’elle a besoin de plus de navires

Les constructeurs automobiles chinois cherchent à exporter des véhicules électriques par centaines de milliers dans le monde entier, mais ils ont besoin de beaucoup plus de navires porte-voitures pour y parvenir. La demande est si forte que le pays est en passe de constituer la quatrième flotte mondiale dans quelques années, avec de nouvelles routes commerciales créées spécialement pour les voitures chinoises.

33 bateaux pour le moment

La Chine possède aujourd’hui la huitième flotte maritime du monde, avec 33 navires porte-voitures, selon les données de la société de conseil en transport maritime Veson Nautical, rapportées par l’agence Reuters. À titre de comparaison, le Japon est en tête de liste avec 284 navires, suivi de la Norvège, qui en compte 102. La Corée du Sud arrive en troisième position avec 72 navires et l’île de Man, qui compte 61 navires enregistrés, en quatrième position.

Une situation qui va changer

Cependant, la situation actuelle est en train de changer rapidement, les entreprises chinoises ayant commandé 47 navires, ce qui représente un quart de toutes les commandes au niveau mondial. Les clients qui achètent ces navires sont SAIC Motor, Chery, BYD, ainsi que les compagnies maritimes COSCO et China Merchants « pour le compte de constructeurs automobiles chinois », rapporte Reuters.

Premier exportateur mondial

La Chine a déjà dépassé le Japon en tant que premier exportateur mondial d’automobiles, BYD ayant exporté à elle seule plus de 240 000 véhicules l’année dernière, ce qui représente environ 8 % de ses ventes mondiales. Cette année, BYD prévoit d’exporter jusqu’à 400 000 véhicules électriques. Le géant des VÉS dispose déjà d’un navire spécialement conçu pour transporter 7 000 VÉS et prévoit d’en ajouter sept autres d’ici deux ans.

Prêt pour le reste du monde

Tesla et Volkswagen ont également développé leurs exportations à partir de la Chine, ce qui leur permet de tirer parti de la chaîne d’approvisionnement moins coûteuse du pays. Les voitures sont généralement transportées par voie maritime à l’aide de navires rouliers (RORO pour rool-on, roll off) qui permettent de conduire les véhicules directement sur le navire plutôt que d’utiliser une grue. Mais ces navires sont devenus rares ces dernières années, les plus anciens ayant été retirés et les commandes de nouveaux navires ayant diminué en raison de la crise financière de 2008 et de la transition de l’industrie vers des carburants moins polluants, rapporte la MIT Technology Review.

Trop coûteux à louer, on préfère acheter

Au Japon, Nissan et Toyota disposent chacun d’une flotte de navires RORO pouvant transporter des dizaines de milliers de voitures, mais en Chine, les navires transporteurs nationaux ne représentent qu’une infime partie de la capacité de transport mondiale (seulement 2,8 %), ce qui laisse peu d’options aux entreprises chinoises pour l’exportation de leurs voitures. En conséquence, l’accès aux navires RORO a coûté une fortune, le tarif journalier pour affréter des navires atteignant 115 000 dollars par jour. C’est plus de sept fois plus que le prix en 2019. Les entreprises se sont donc tournées vers l’achat du navire elles-mêmes.

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