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La Milivié 1, la Coccinelle réinventée

Une poignée d’exemplaires de ce petit bolide seulement sera produite


Un bref coup d’oeil suffit à la reconnaître l’ancêtre. Sa silhouette connue de tous cache cependant une technologie de pointe qu’un artisan allemand a choisi de l’adapter au 21e siècle. Voici comment la Milivié 1 réinvente l’emblématique Coccinelle de Volkswagen.

La Milivié est le fruit de Jonathan Engler, ingénieur et fondateur de l’entreprise du même établie à Leipzig, en Allemagne. Son Modèle 1 est une réalisation néoclassique, c’est clair. Une « restomod », si vous préférez. Dans cet esprit, le jeune ingénieur au sens artistique aigu (c’est ainsi qu’il se décrit) a voulu mettre en valeur une icône allemande de l’histoire de l’automobile en la dotant de caractéristiques modernes demeurant discrètes. Une formule misant sur la subtilité pour l’élever au-delà des standards actuels de l’industrie.

Pour réaliser sa « voiture du peuple » réinventée, un ouvrage nécessitant un millier d’heures de la part de son équipe d’artisans, il commence par dénicher une Type 1 1303 « sélectionnée avec soin ». C’est comme chercher le plus beau fruit dans un pommier. On en conserve la carrosserie et les planchers, tout en les modifiant largement.

Par rapport à une 1303 original, on reconnaîtra le Modèle 1 à ses arches de roues élargies, au pare-brise légèrement plus incliné, au becquet arrière intégré à la poupe et aux phares effleurant, une évocation de la Porsche 718 RSK 1957 à conduite centrale, nous apprend Engler.

Production limitée à 22 exemplaires

Le moteur à quatre cylindres à plat de 2,28 L est reconstruit et pour chacune des voitures qu’il produira — 22 au total, pas plus — il sera adapté aux habitudes de conduite de l’acheteur.

Pour accentuer le plaisir de conduire ce qui deviendra vraisemblablement un petit bolide, une boîte de vitesses automatique ZF 4HP de Carrera 2 est assortie au moteur. Une boîte dotée de palettes de changement des rapports au volant, cela va de soi. Après tout, l’agrément de conduite doit être au rendez-vous.

Engler omet cependant de préciser combien de chevaux constitueront la harde logée sous le capot de son bolide. Et c’est dommage, car cela ferait saliver un peu plus les lecteurs… et les rédacteurs !

Pour alimenter la motorisation, un réservoir en aluminium de 56 litres avec pompe à carburant intégrée sera logé sous le capot avant de la voiture, comme pour les Coccinelle d’avant 1970. Une touche de nostalgie fabriquée de manière artisanale.

Pour le train roulant, l’ingénieur allemand a prévu des éléments de suspension et des freins dignes d’une voiture de course, dit-il.

Intérieur spectaculaire

L’intérieur se distingue clairement de la VW d’antan avec les deux écrans numériques de 12,3 po logés dans une planche de bord garnie de bois et l’absence marquée de commutateurs classiques, sans oublier les quatre sièges baquets : deux devant et deux derrière.

Il en va de même pour la facture sur laquelle apparaît le prix de base de… 570 000 € (plus de 780 000 $). Un prix qui sera sans doute gonflé par les accessoires additionnels servant à personnaliser ces voitures. Après tout, les 22 privilégiés capables de débourser une somme pareille pour un loup déguisé en mouton n’hésiteront sans doute pas à le personnaliser un brin…

Photos : Milivié

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