Lamborghini aurait reçu une offre d’achat de 11 milliards de dollars

La compagnie Lamborghini qui fait partie du groupe Volkswagen aurait reçu une offre d’achat de 7,5 milliards d’Euros (11 milliards canadien) d’un groupe d’investissement qui se nomme Quantum AG. Cette société basée à Zurich en Suisse est représentée par Rea Stark. Mais le plus intéressant dans cette histoire est que Rea Stark est aussi le cofondateur de Piëch Automotive avec Anton Piëch, fils de l’ancien patron du groupe VW Ferdinand Piëch et arrière-petit-fils de Ferdinand Porsche. Cependant, selon le site Autocar qui publie la nouvelle aujourd’hui, il n’est pas certain qu’Anton Piëch joue un rôle dans cette tentative d’achat de Lamborghini.
Le groupe veut tout acheter
Pour le 11 milliards offert, le groupe Quantum veut tout obtenir, y compris le siège social de Sant’Agata. L’accord comprendrait l’achat de l’ensemble des installations de Sant’Agata, en Italie, et des activités de sport automobile de la société. Il y aurait également un accord de fournisseur de cinq ans avec Audi, ce qui permettrait probablement à Lamborghini de continuer à produire les modèles actuels tout en préparant les nouveaux modèles. Quantum veut faire de la marque le « fer de lance de l’innovation en mettant constamment en œuvre de nouvelles technologies propres de transmission », selon un document obtenu par Autocar.
Partage de technologie avec Audi
Quantum souhaite également avoir accès au partage de la technologie des véhicules électriques avec Audi. Le groupe d’investissement propose d’ouvrir un centre d’innovation automobile avancé en Allemagne pour développer des batteries. Cela fait des années que les rumeurs courent sur la vente de Lamborghini par le groupe VW. Cependant, fin 2020, le conseil de surveillance du constructeur automobile a voté pour ne pas vendre Lambo, Bentley et Ducati. L’entreprise faisait un examen interne pour voir si les ressources étaient disponibles pour développer les VÉ et la technologie autonome tout en investissant dans ces marques premium. « Les marques doivent être mesurées à l’aube de nouvelles exigences », a déclaré à l’époque Herbert Diess, directeur général du groupe VW.
Il n’y a pas encore d’information sur l’intention de VW d’accepter l’offre ou de poursuivre les négociations.
Avec des renseignements de Motor1