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Land Rover Defender 110

L’ultime roi de la montagne


Il a fait parti des expéditions les plus extrêmes du globe. Il a posé les roues là où très peu de véhicules l’on fait. Il demeure un des symboles du véhicule capables d’aller dans les endroits les plus inhospitaliers de la planète. Le Land Rover Defender a effectué quelques trop brèves présences en solo nord-américain. Même si trois générations de ce modèle sont passées en Europe entre 1983 et 2016, nous avons eu droit à quelques rares exemplaires à la fin des années 90 et c’est tout.

Fidèle à son image

Le Defender est disponible en deux versions. Le modèle 90 2 portes et le 110 4 portes. Notre modèle d’essai est une version 110 SE avec le groupe Explorateur , une option de 6 000 $ qui comprend un porte-bagages latéral extérieur, un porte-bagages d’expédition sur le toit capable de supporter 132 kg, une prise surélevée lorsque votre aventure vous amène dans des conditions poussiéreuses ou sablonneuses, celle-ci achemine de l’air plus propre dans le moteur. Vous avez aussi droit à une protection des passages de roues qui offre une protection supplémentaire grâce à des matériaux composites durables en plus des garde-boue, d’un couvercle de pneus de secours à l’arrière et une décalcomanie sur le capot. Ces éléments ajoutent au style déjà robuste du modèle. Land Rover a été en mesure de conserver une figure de conquérant dans une présentation moderne. Son châssis monocoque en aluminium, renforcé d’éléments en acier forgé, pour gagner en robustesse est moderne. Côté style, c’est donc tout à fait réussi.

Sobre et élégant

L’équipe de design intérieur offre la même approche qu’à l’extérieur, faire beaucoup avec peu. Le Defender n’a jamais été le modèle de luxe qu’est devenu le Range Rover au fil des générations. C’est le véhicule que l’on utilise pour traverser le Sahara. On le salit, on le néglige, il doit donc demeurer simple d’entretien. Land Rover a réussi à le rendre élégant sans tomber dans l’opulence. Il est beau en restant simple. Prenons par exemple l’écran tactile flottant qui se complète par un espace de rangement où se trouve la prise USB, simple et élégant. Vous avez  des revêtements en plastique boulonnés sur les portes qui ont l’air rappelle, les modèles d’antan. Les rangements sont nombreux avec une console centrale à deux niveaux. Le niveau supérieur abrite une poche couverte standard, un double porte-gobelet et une petite étagère, tandis que le niveau inférieur est assez profond pour un sac à main. Il a fallu quelques minutes pour trouver le bon fonctionnement pour Apple CarPlay et Android Auto, mais l’écran est assez simple à utiliser. Notre modèle à l’essai était un 5 places, vous pouvez ajouter une 3e rangée de sièges si vous le désirez, mais à moins d’en avoir mortellement besoin, la configuration à 5 passagers est la bonne pour ce véhicule.

Presque 400 chevaux sous le capot

Notre modèle un P 400 SE est équipé d’un nouveau moteur chez Land-Rover. Un six cylindres en ligne turbo de 3,0 litres à hybridation douce de 48 volts. Il produit 400 chevaux en Europe (d’où son nom) et 395 chevaux chez nous. Il offre un couple généreux de 406 lb-pi relié à une boîte automatique à huit rapports. Un mariage qui fonctionne très bien. L’électrification douce et le compresseur électrique sont particulièrement efficaces à basse vitesse. Le moteur n’aime pas beaucoup les hauts régimes et le délai pour enclencher une accélération est interminable, un problème que devra considérer Land-Rover. Il y a aussi le poids qui reste un obstacle. Notre Defender de 2 365 kg pompe en moyenne près de 15 litres aux 100 km sans faire d’abus même si Land Rover annonce autour de 13. Il faudra donc compter sur un bon budget en carburant.

Rouler droit

Ma seule expérience au volant d’un Defender provenait d’un modèle des années 90 qui avait peine à garder sa trajectoire sur une route sans courbe. Rassurez-vous ce problème est résolu. Le Defender 110 surprend même par son aplomb. Un train avant à double triangles de suspension, et un essieu arrière multibras représente une petite révolution pour ce genre de véhicule. Ajoutez à cela une suspension pneumatique de série et vous avez un véhicule qui se moque de l’état des routes. Le 110 tient bien la route et sachez que vous devez grimper à bord ce qui donne en retour une position de conduite dominante dans des sièges bien moulants avec un bon support. Malgré son poids de pachyderme, le Defender n’hésite pas à prendre une courbe. Notre incursion sur mauvais chemins fut brève, mais convaincante. Le Defender possède assez de mode de conduite pour attaquer n’importe quoi, n’importe quand. Capable de porter sa garde au sol à 29 cm et disposant de modes de conduite préprogrammés selon la difficulté à franchir, le Defender fait des prouesses. Vous avez une aide à la descente et un système reproduisant sur l’écran ce que cache le capot avant. Il est pensé pour l’impensable.

Un bon investissement

Unique en son genre, le Defender est charmant, confortable, avec un potentiel d’aller dans des endroits que vous n’oserez jamais fréquentés. Mais, cette exclusivité vient à un prix. Notre modèle avec toutes ces options revenait à 92 000$ avant les taxes, le transport et la préparation. Mais, à ce prix, vous avez un véhicule à nulle autre pareil.

Forces

  • • Va vraiment partout
  • • Une excellente tenue de route
  • • Présentation sobre et élégante

Faiblesses

  • • Prix salé
  • • Format imposant
  • • Consommation élevée

 

 

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