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Les véhicules autonomes vont faire bondir les émissions polluantes


Les véhicules autonomes vont faire bondir les émissions polluantes

L’adoption massive de véhicules autonomes pourrait ne pas avoir l’effet souhaité. En fait, plus il y aura de véhicules connectés et autonomes sur les routes, plus il faut s’attendre à ce que ces véhicules provoquent une hausse des émissions polluantes du secteur du transport. Ce n’est pas n’importe qui qui le dit. C’est la conclusion d’une étude effectuée par le fameux MIT de Boston, qui en connaît une tranche en matière de nouvelles technologies.

Selon le MIT, donc, tous les ordinateurs et les serveurs nécessaires pour faire fonctionner le parc mondial de véhicules autonomes finiront par demander une quantité d’énergie – et donc, par extension, des émissions polluantes – plus importante que celle de tous les centres de données déjà en activité de nos jours. Le MIT calcule qu’il suffirait de voir 1 milliard de véhicules autonomes prendre la route pendant une heure chaque jour pour que ces véhicules émettent l’équivalent de la pollution d’un pays comme l’Argentine. Il suffirait de 300 millions de ces véhicules sur la route pour que leurs émissions dépassent celles du Québec.

On dénombre en ce moment 1,5 milliard de véhicules sur les routes de la planète.

Ça peut sembler banal, comme quantité de pollution, mais dans un contexte où l’objectif principal de la transformation de l’industrie automobile est de devenir carboneutre, ou presque, d’ici 2050, ça demeure contre-productif. Ce que le MIT suggère, c’est de penser dès aujourd’hui à une solution qui éviterait cette hausse de la pollution provoquée par les véhicules autonomes. Évidemment, la solution la plus simple serait de miser sur des centres de données alimentés par de l’énergie renouvelable, comme l’hydroélectricité québécoise.

Le Québec est déjà un endroit très intéressant pour les propriétaires de centres de données et ça, Hydro-Québec est très au courant (sans jeu de mots).

L’autre solution, qui serait au moins tout aussi sensée, serait de concevoir des systèmes autonomes plus efficaces et moins énergivores, ce qui est tout à fait réalisable, à condition que les constructeurs d’automobiles y mettent l’effort.

Le problème, c’est que les constructeurs ont tendance à se soumettre à peu près tout le temps à la loi du moindre effort…

 

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