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Mazda CX-90 2024 : la table est mise


Mazda souhaite proposer des modèles luxueux depuis un certain temps déjà. Rappelons-nous qu’au début des années 90, elle devait lancer une marque de prestige nommée Amati. Le projet est mort dans l’œuf, mais on sent qu’on n’a jamais abandonné l’idée à l’intérieur des murs de l’entreprise.

Avec le nouveau CX-90 qu’elle vient de présenter, elle fait un gros pas dans cette direction. À défaut de lancer une marque de luxe, elle introduit un modèle qui a tout pour revendiquer le titre de véhicule de luxe. Ces dernières années, on avait vu le niveau de finition Signature, plus huppé, apparaître à travers la gamme. Ici, la chose est poussée un peu plus loin, assez pour être prises au sérieux par la concurrence.

Et l’approche touche différents aspects du véhicule.

L’auteur de ces lignes a fait un petit détour en Californie le week-end dernier pour aller voir le véhicule de plus près, sur invitation de Mazda Canada. Voici ce qui a retenu l’attention.

L’hybridité à l’avant-scène

Le CX-90 2024 va profiter de deux nouvelles mécaniques. L’une d’entre elles va servir d’argument de vente pour séduire les acheteurs de produits de luxe. Elle prend la forme d’un 6-cylindres en ligne turbo de 3,3 litres, un moteur qui va proposer 340 chevaux et 369 livres-pieds de couple. Un système hybride léger fait partie de l’offre alors qu’un petit moteur électrique loge entre la mécanique à essence et la transmission. Son rôle est de garantir des accélérations plus souples, ainsi que permettre une circulation en mode tout électrique à basse vitesse.

Pour ceux à la recherche d’une solution totalement différente, le modèle sera livrable avec un 4-cylindres de 2,5 litres qui va profiter de l’assistance d’une batterie de 17,8 kWh pour offrir une cavalerie de 320 chevaux et un couple de 369 livres-pieds. Une boîte automatique à huit rapports va s’occuper de transmettre la puissance aux quatre roues, tout comme avec les CX90 équipés du 6-cylindres.

Malheureusement, une donnée d’importance manque pour le moment, soit l’autonomie électrique que va proposer cette version. En Europe, où l’on retrouve cette mécanique au service du modèle CX-60, elle est de 68 kilomètres. Le hic, c’est que cette capacité est calculée sur le cycle européen WLTP, toujours plus généreux que celui de l’EPA américaine. On peut donc réduire ce chiffre à 50 kilomètres. Or, le CX-90 étant plus lourd et plus gros, ce sera probablement un peu moins que 50 km.

Nous aurons bien sûr la conformation de tout cela lors des premiers essais du modèle qui auront lieu au printemps. Notez que pour la puissance des mécaniques, c’est calculé avec de l’essence à indice d’octane 91. Mazda n’a pas partagé d’autres chiffres avec les carburants à indices 87 ou 89.

Châssis et conception

Ces mécaniques sont intégrées à une nouvelle plateforme. La différence, c’est qu’elle est à propulsion d’abord, comme c’est fait avec les marques de luxe allemandes. Elle propose un empattement accru par rapport au CX-9 actuel alors que le CX-90 se pointe plus long et plus large que celui qu’il est appelé à remplacer. Mazda promet aussi une construction plus rigide et des ajustements de châssis qui vont se traduire par une conduite plus contrôlée et plus sentie.

On pourra confirmer ou infirmer la chose lorsqu’on prendra le volant du modèle.

L’habitacle

L’autre endroit où des travaux majeurs ont été effectués, c’est à l’intérieur. Soyons francs, ce qu’on offre présentement avec les modèles Signature est bien, mais ce n’est rien pour ébranler la concurrence. Ce que propose le nouveau CX-90 est plus convaincant.

D’abord, il y a cet espace qu’on gagne à l’intérieur en raison de la conception (structure, moteur disposé en ligne, configuration à propulsion). On respire mieux à bord, ce qui donne une sensation de luxe. C’est accentué par le design de la planche de bord, particulièrement joli avec cette ligne horizontale qui ajoute à l’impression de volume.

Surtout, on retrouve de nouveaux matériaux intéressants, dont un tissu inspiré d’un textile fort populaire historiquement au Japon, le Nishijin. Les coutures, aussi, montrent un savoir-faire et un souci du détail convaincants. Le mariage des surfaces est également réussi, tout comme le côté épuré de la présentation. À l’arrière, le dégagement et le confort sont excellents à la deuxième rangée, puis passables à la troisième.

Tout cela est prometteur, mais amène une inquiétude quant à la facture qui sera en vigueur. Mazda demeure silencieuse pour le moment, mais ce qu’on a bien accepté de nous dire, c’est que la fourchette de prix du modèle sera porteuse d’un écart plus important. En ce moment, la livrée de base du CX-9 est à environ 42 000 $ alors que la version Signature est à 54 000 $. On s’attend à une hausse de l’offre d’appel, ce qui pourrait vouloir dire quelque chose autour de 45 000 $, ou 50 000 $. Le cas échéant, ça signifie que la facture va dépasser les 65 000 $, voire 70 000 $ au sommet de la hiérarchie.

Bien entendu, ces chiffres ne sont que des estimations, mais on ne devrait pas être trop loin de la vérité.

Du reste, on pourra se faire une idée plus claire lorsqu’on va conduire le modèle d’ici quelques mois.

Conclusion

Mazda souhaite jouer dans la cour des grands en matière de luxe. Avec ce CX-9, elle se donne un outil intéressant pour le faire. On verra si le modèle passe ses premiers tests routiers, mais surtout, le test du public ; c’est lui qui a le dernier mot.

On vous revient avec l’essai complet et un verdict plus clair bientôt.

 

 

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