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Mercedes aurait vendu une 300 SLR Silver Arrow 1955 pour 142 millions


Pour tous ceux qui croyaient qu’aucune voiture ne dépasserait le prix record d’une Ferrari 250 GTO 1962 qui s’était vendue plus de 48 millions de dollars US il y a quelques années, vous aller être renverser d’entendre que selon « Hagerty » Mercedes aurait vendu une 300 SLR « Silver Arrow » de 1955 142 millions de dollars US.

Complètement fou

Selon des initiés qui se sont entretenus avec Hagerty, un petit nombre de collectionneurs triés sur le volet, ayant à la fois des poches profondes et un goût prononcé pour les voitures Mercedes classiques, et acceptant de ne pas revendre les véhicules, ont été envoyés par avion à Stuttgart pour une vente aux enchères privée le 6 mai. C’est là que la Silver Arrow a prétendument atteint sa somme colossale.

Un nom emblématique

Le nom de Silver Arrow est utilisé pour une série de voitures de course Mercedes construites avant et après la Seconde Guerre mondiale. La voiture en question serait l’une des neuf variantes de coupés homologués pour la route de la 300 SLR W196, qui a marqué l’apogée de la domination de Mercedes sur les courses de voitures de sport. La W196 est l’un des véhicules les plus réussis de Mercedes-Benz de tous les temps. En 1955, les versions de course de la Flèche d’argent ont remporté presque toutes les courses auxquelles elles ont participé, Stirling Moss les pilotant pour remporter le Mille Miglia et la Targa Florio, ce qui a permis à Mercedes de remporter le Championnat du monde des voitures de sport. Sur les neuf versions routières construites, deux étaient des modèles hardtop à porte-papillon connu sous le nom de coupés Uhlenhaut, ainsi nommés en l’honneur du principal concepteur de la voiture, Rudolph Uhlenhaut, qui en a conduit un quotidiennement dans les années 1950. Les deux versions routières du coupé étaient, essentiellement, une carrosserie de 300 SL Gullwing fortement modifiée pour s’adapter au châssis du SLR, et étaient destinées à la compétition lors des saisons suivantes.

Une triste fin

La W196 est aussi la voiture qui a mis fin au programme de course de Mercedes pendant 30 ans et a temporairement interdit les sports automobiles en Europe. Lors des 24 heures du Mans 1955, une 300 SLR pilotée par Pierre Eugène Alfred Bouillin, connue sous le nom de Pierre Levegh a percuté l’arrière d’un autre concurrent. La Mercedes s’est détachée de la voiture qu’elle a percutée, a volé au-dessus d’une clôture de protection à 125 miles à l’heure, et a atterri dans la foule de l’autre côté. Elle s’enflamme immédiatement ; les tentatives d’éteindre le brasier avec de l’eau ne font qu’aggraver la situation, car la carrosserie de la W196 est construite en alliage de magnésium. Les feux de magnésium ne peuvent pas être éteints avec de l’eau ; au contraire, cela les aggrave. Quatre-vingt-quatre personnes sont mortes, ce qui en fait l’accident de course le plus meurtrier de l’histoire du sport automobile. Mercedes, qui envisageait déjà de quitter la compétition FIA, se retire de la course à la fin de la saison 1955 et ne reviendra pas avant plusieurs décennies en tant que constructeur de premier plan.

C’est pour cette raison que les W196S sont si rares

En raison de ce départ soudain de la compétition, Mercedes n’a jamais que deux exemplaires de la W196S à porte-papillon, et pendant près de 30 ans, ce fut la dernière voiture de course produite directement par la société. Il s’agit tout simplement de l’apogée absolu de la période d’après-guerre de la société. Les deux modèles étant entre les mains de Mercedes depuis sept décennies, la possibilité d’en acquérir un est étonnante, mais pas autant que 142 000 000 $.

 

 

 

Avec des renseignements de The Drive

 

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