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Mercedes C300

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La Classe C a longtemps été la « baby Benz » pour les acheteurs canadiens. Une berline d’entrée de gamme, sorte de version réduite de la Classe S beaucoup plus confortable et luxueuse, dont le mandat était d’attirer des nouveaux clients chez les concessionnaires pour qu’ils migrent ensuite lentement mais sûrement de ce modèle plus compact à une Classe E plus dynamique, puis à une Classe S plus sophistiquée.

Ouf, comme les choses ont changé chez Mercedes-Benz ces dernières années. Je n’irai même pas vous parler des CLA et GLA, et de l’explosion de l’offre des VUS. Je suis encore tout mêlé avec les nouveaux noms. GLC, GLE, je comprends la logique derrière ces appellations, mais je trouve que ça manque cruellement de charme. Pour une marque dont le nom est « Mercedes-Benz », ça ne devrait même pas être une option.

En tout cas. Avec tout ça, on dirait que la Classe C se cherche un peu. La C300 illustre bien la position inconfortable dans laquelle se trouve ce modèle. Cette berline se veut à la fois luxueuse, moderne, sportive, raffinée, accueillante et exotique, différente, mais familière, et tout ça dans un créneau où la concurrence est peut-être la plus féroce de tout le marché automobile.

Sous le capot, elle a droit à un 4 cylindres turbo de 2 litres auquel on a greffé un groupe électrique extrêmement modeste de 48 volts. Ça permet d’éteindre le moteur quand le véhicule est immobilisé. Disons que ça ne change pas grand-chose à son comportement, mais Mercedes-Benz tartine épais sur le sujet et va même jusqu’à inclure un cadran « EQ Power » sur le tableau de bord pour prouver qu’il y a des électrons à bord. Bref.

La cylindrée produit 255 chevaux et 295 livres-pied, tout ça est transmis aux quatre roues via le système 4Matic, qui comprend une boîte automatique à neuf rapports. Le groupe électrique ajoute 20 chevaux et 147 livres-pied au besoin, mais ce n’est pas toujours apparent quand ce muscle ajouté apparaît.

Il faut dire que la boîte automatique, même quand on règle le véhicule en mode sport, n’a aucune prétention sportive. Les rapports se passent doucement, je dirais même trop lentement, pour rendre la C300 véritablement dynamique. Cela dit, la suspension est juste assez ferme et la direction, juste assez légère pour rendre la berline extrêmement rassurante à conduire. La tenue de route est très bonne.

La consommation aussi : elle oscille entre 7 et 9 litres aux 100 kilomètres selon la quantité de conduite que vous faites en ville. Ce n’est pas si mal.

Mais cette voiture-là n’est pas une Mercedes. En tout cas, son habitacle a de quoi faire fuir n’importe quel client de la marque de Stuttgart qui n’a pas visite son concessionnaire depuis 10 ans ou plus. La finition en fausse fibre de carbone, avec des accents de métal brossé, est froide et peu accueillante. La console centrale est protubérante et accueille un énorme écran tactile et quelques autres surfaces tactiles de plus au pied du tableau de bord pour accéder à quelques réglages rapides. Tout ça peut baigner dans un éclairage à DEL dont on choisit la couleur.

C’est très moderne. C’est très impersonnel. On peut aussi bien être à bord d’une Kia que d’une Mercedes-Benz, ou d’une Toyota. Et comme la conduite est somme toute assez banale, on hérite d’une voiture qui n’a pas énormément de personnalité, vu de l’intérieur.

Au moins, vue de l’extérieur, elle est très jolie. Et à un prix de détail qui démarre aux alentours de 56 000 $, mais qui grimpe au-dessus des 60 000 $ pour une version comme la C300, on sort un peu déçus de l’essai de cette Classe C.

Espérons qu’une éventuelle EQC électrique verra le jour et lui redonnera un peu du prestige des Mercedes d’une autre époque…

 

 

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