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Préparez votre achat automobile en 3 temps


Préparez votre achat automobile en 3 temps

Vous avez repéré une voiture d’occasion à votre goût? Tant mieux! Si votre choix est judicieux, vous économiserez une coquette somme en la préférant à un véhicule neuf. Mais pour tirer parti de votre achat, rien ne vaut quelques vérifications de routine. Les voici, en trois temps.

  1. Vérifiez le passé de l’auto

L’histoire d’un véhicule d’occasion peut révéler de vilaines surprises. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe toutefois plusieurs moyens de s’informer avant d’acheter.

Demandez à voir le dossier d’entretien de l’auto

Jetez un œil au kilométrage indiqué sur les factures réunies par le propriétaire (ou, à l’occasion, fournies par le marchand). Des anomalies en vue? L’odomètre de l’auto affiche même un plus bas kilométrage? Méfiez-vous : à moins d’un bris justifiable, on tente peut-être de vous rouler…

Mettez la main sur le dossier de la SAAQ

Depuis 2001, La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) tient un dossier d’immatriculation pour les véhicules enregistrés dans ses bases de données. Ce document consigne nombre de renseignements, dont ceux-ci :

  • Le nombre de propriétaires du véhicule;
  • La présence de mentions « reconstruite » ou « gravement accidentée »;
  • Le kilométrage de l’auto au moment de chaque transfert de propriété.

Pour le dernier point, notez que l’information dépend des déclarations des acheteurs et des vendeurs au moment du transfert de propriété. La SAAQ ne vérifie pas ces renseignements. En revanche, toute contradiction pourrait paraître sur le document…

Consultez le RDPRM

Le Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM) réunit les informations sur les droits liés aux biens meubles et aux personnes au Québec. Ainsi, quand un véhicule fait l’objet d’une dette et qu’il sert de garantie pour le prêt, ce renseignement figure au RDPRM. Cette ressource peut donc vous confirmer que le vendeur est bien le propriétaire du véhicule, et que celui-ci est libre de droits.

En principe, une voiture devrait être payée en entier avant d’être vendue. Autrement, si l’ancien propriétaire cesse d’en rembourser le prêt, l’auto peut être saisie… et le nouvel acheteur devra peut-être payer une voiture qui ne lui appartient même pas!

Commandez un rapport d’historique commercial

Des entreprises comme CarProof et Carfax proposent des rapports d’historique commerciaux, dont le montant varie de 35 à 50 $. Ces rapports listent habituellement les accidents subis, les inscriptions au Programme d’arbitrage des véhicules automobiles du Canada, le kilométrage au moment de chaque événement, etc.

Les renseignements colligés proviennent de bases de données des bureaux d’immatriculation, des constructeurs automobiles et de certains assureurs nord-américains. Certains événements ou interventions n’y sont parfois pas inscrits; un accident non déclaré à un assureur, par exemple, n’y apparaîtra pas.

Plusieurs marchands de véhicules d’occasion remettent ces documents sans frais. Néanmoins, il vaut mieux les commander et les payer vous-même pour vous assurer de détenir des renseignements exacts et à jour. Bon à savoir : les membres CAA-Québec bénéficient de rabais sur le prix des rapports CarProof.

Consultez le profil du commerçant

Le véhicule qui vous plaît est vendu chez un marchand, mais qui est-il? Consultez la section « Renseignez-vous sur un commerçant » du site de l’Office de la protection du consommateur (OPC) pour en savoir davantage à son sujet.

Si le commerçant affiche un profil pas très net (ou s’il n’est même pas enregistré!), mieux vaut placer votre confiance ailleurs…

Vérifiez si la garantie est encore valide

Vous pourriez économiser des centaines de dollars en cas de bris si la garantie du constructeur est encore valide. Pour le savoir, vérifiez sa durée dans le manuel de garantie du véhicule ou sur le site Web du constructeur, en gardant en tête que la couverture commence toujours au moment de la mise en service initiale du véhicule.

Les détaillants membres de l’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ) ou de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ) doivent respecter un code d’éthique, ce qui fournit une mesure de tranquillité d’esprit additionnelle. Certains d’entre eux proposent également un privilège d’échange ou de remboursement en cas de bris ou d’insatisfaction majeure. Par ailleurs, les membres CAA-Québec qui font affaire avec un marchand de l’AMVOQ ou de la CCAQ ont accès à un programme gratuit de médiation qui permet de régler plus rapidement un litige éventuel.

 

  1. Faites un essai routier digne de ce nom

De bons antécédents, une garantie du constructeur ou un faible kilométrage : voilà qui rassure, sans pourtant garantir une auto en parfaite condition. À cette étape, pas question de négliger ce qu’on peut découvrir derrière le volant. Et si un proche vous accompagne et qu’il est aussi attentif que vous, c’est encore mieux.

D’abord, demandez au vendeur de vous laisser démarrer la voiture. Certains problèmes ne se manifestent pas toujours quand le véhicule est déjà chaud.

Ensuite, pour effectuer un bon essai routier, il faut rouler pour la peine avec l’auto choisie. CAA-Québec recommande de la conduire pendant au moins 10 km sur des routes variées. Une section bosselée permet de découvrir comment la suspension réagit; une autoroute sans trafic, d’évaluer la puissance du moteur, etc.

Voici d’autres pistes à suivre avant et pendant votre essai routier.

Avant de prendre la route

  • Soulevez le hayon ou le couvercle du coffre. Testez la télécommande d’ouverture dans l’habitacle, s’il y a lieu. Rabattez les banquettes arrière et replacez-les.
  • Allumez les phares et vérifiez si tous les feux s’illuminent. Demandez à un tiers si les feux de freinage et les clignotants fonctionnent.
  • Prenez le temps de vous installer confortablement. Si vous n’y arrivez pas, ne supposez pas que vous vous y habituerez avec le temps! Vérifiez si les options de réglage du siège fonctionnent.
  • Assurez-vous que les témoins d’anomalie s’allument lorsque vous mettez le contact, puis qu’aucun ne reste allumé une fois le moteur en marche.
  • Testez ensuite les commandes manuelles ou électriques. La radio fonctionne bien? Parfait! Mais pour l’instant, il vaut mieux l’éteindre pour qu’elle ne couvre aucun bruit pendant l’essai.
  • Observez le pare-brise à la recherche d’un éclat ou d’un début de fissure (souvent plus faciles à voir de l’extérieur). Actionnez aussi les essuie-glaces.
  • Engagez le frein de stationnement en vous assurant qu’il retient bien le véhicule lorsque vous essayez d’avancer.

Sur la route

  • Accélérez doucement, comme vous le feriez dans votre conduite quotidienne. Dans un endroit sécuritaire, enfoncez davantage la pédale et guettez la réaction sous le capot. Prenez note de tout bruit suspect afin d’en aviser le garagiste lors de l’inspection finale.
  • Avec une transmission automatique, testez les positions du levier de vitesses et la fluidité du passage des rapports (on ne devrait pas sentir d’à-coups à l’accélération). Dans le cas d’une boîte manuelle, assurez-vous que l’embrayage s’engage progressivement, sans vibration ni glissement. Sélectionnez chaque rapport durant l’essai.
  • Si la voiture est dotée d’un sonar ou d’une caméra de recul, remarquez s’ils fonctionnent bien lorsque vous passez la marche arrière.
  • Écoutez la direction : vous ne devriez entendre aucun bruit en tournant le volant, sauf lorsque vous braquez complètement d’un côté ou de l’autre dans le cas d’une servodirection hydraulique. Sur une surface plane, vérifiez que la voiture garde sa trajectoire; si elle « tire » sur un côté, le parallélisme des roues (ou alignement) a besoin d’un réglage.
  • N’oubliez pas d’essayer le véhicule sur une artère bosselée ou mal entretenue : si vous percevez des cognements métalliques, par exemple, la suspension laisse peut-être à désirer.
  • Le réglage du freinage varie beaucoup selon les modèles… mais rappelez-vous que des freins en bon état devraient répondre sans délai ni grincement. Surveillez toute vibration dans le volant, dans la pédale ou sous le siège lorsque vous freinez. Une telle vibration découle en général de disques voilés… une réparation assez coûteuse!

Pour obtenir une liste d’éléments à cocher durant leur essai ou pour en savoir plus sur l’achat d’un véhicule d’occasion, les membres CAA-Québec peuvent communiquer sans frais avec l’équipe des services-conseils automobiles au 1 888 471-2424.

  1. Préparez l’avenir : demandez une inspection mécanique

Finalement, avant de négocier le prix d’achat final et les détails de la transaction, jouez votre meilleure carte : optez pour une inspection mécanique indépendante.

Seul cet examen professionnel – qui coûte une centaine de dollars, parfois plus – offre un bilan complet de l’état du véhicule. L’essentiel est de confier le mandat à un atelier indépendant : un des 10 centres d’inspection automobile CAA-Québec (qui disposent d’une grille de vérification en plus de 170 points), un mécanicien de confiance ou même un concessionnaire non lié à la vente du véhicule.

La vérification met parfois en lumière un problème majeur qui justifie de ne plus acheter l’auto choisie. Mais il y a d’autres façons de « rentabiliser » le coût de l’inspection : toutes les autos d’occasion ont des petites faiblesses qui peuvent entrer en jeu au moment de négocier le prix.

Une chose est sûre : une fois vos démarches en trois temps effectuées, vous êtes certainement à même de prendre une excellente décision pour vous et votre portefeuille!

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