Vous avez des questions d'ordre général? Consultez notre section

Vous souhaitez entrer en contact avec un membre de l'Équipe? Consultez notre section

Commande rapide
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Vous désirez commander plus de pièces ?

Si vous devez importer un grand nombre de pièces pour une commande, vous pouvez utiliser ce gabarit et le téléverser sur le site web. Vous devez y entrer une pièce par ligne et soyez certain de garder l'extension de fichier .CSV lorsque vous sauvegarderez votre travail.

Téléverser

Reliant Robin : juste une mauvaise idée


Parfois, l’étude de l’histoire de l’automobile nous permet de découvrir des modèles originaux, d’autres pratiques, certains complètement déjantés… ou encore juste mauvais.

C’est le cas de la Reliant Robin qui malgré une qualité ou deux possédait un défaut qu’il était impossible de passer sous silence ; sa facilité à se renverser.

Mais ça, n’importe qui aurait pu le prédire en voyant le modèle apparaître sur une planche à dessin. Pourtant, dans les bureaux de l’entreprise à l’époque, on a décidé d’aller de l’avant. Le résultat a été spectaculaire ; une des plus mauvaises idées de l’histoire de l’automobile a reçu le feu vert.

Trois roues

Oui, la Reliant Robin a trois roues, une à l’avant et deux à l’arrière. On est cependant loin d’un Can-Am Spyder, cette « moto » plutôt amusante à conduire et dont l’équilibre est l’une des grandes forces. La différence ? La compagnie Reliant a inversé la configuration à préconiser avec un modèle à trois roues, soit mettre la roue unique à l’avant plutôt qu’à l’arrière.

Ainsi, lorsqu’on tourne…

La Robin a vu sa commercialisation s’amorcer en 1973. Incroyablement, elle remplaçait la Reliant Regal, tout aussi loufoque. Elle-même succédait à la Reliant Regent, une moto à trois roues à laquelle on semblait avoir ajouté un abri d’auto.

La Robin était similaire à une moto en ce sens qu’elle possédait un moteur de 750 cm3 (qui fut plus tard porté à 850 cm3). Elle se classait tout juste sous les exigences pour l’obtention d’un permis de conduire à l’époque, de sorte que les titulaires d’un permis B1 de moto pouvaient conduire la Robin, même sans permis de conduire pour voiture.

Lors de ses neuf années de commercialisation, elle a quand même connu un certain succès. Elle s’avérait compacte et légère et ne consommait pas trop de carburant. À l’époque de la crise du pétrole, voilà qui était bienvenue. La Robin offrait aux Londoniens et aux habitants de la campagne un moyen simple et modeste de se déplacer sans avoir à investir dans un véhicule plus imposant et très coûteux.

L’aventure de cette première génération cessa au début des années 80, mais incroyablement, la compagnie est par la suite revenue à la charge en 1989. La deuxième cuvée proposait une nouvelle carrosserie en fibre de verre fixée à un châssis galvanisé. En 1999, un troisième opus était introduit. Le tout allait prendre fin en 2002.

Avec le recul, on peut comprendre l’intérêt d’un tel modèle en raison de son prix et de ses faibles coûts d’utilisation. Et de son côté pratique en regard de son format. Cependant, le fait que la voiture capotait facilement n’était rien pour l’aider.

Sans surprise, la Reliant Robin fait aujourd’hui l’objet d’un véritable culte. De nombreux clubs automobiles lui sont voués et l’on peut imaginer le plaisir qu’ont les propriétaires à se réunir. Vous pouvez trouver un exemplaire pour quelques milliers de dollars, selon la qualité de sa condition, bien entendu.

 

 

 

Articles similaires