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Stellentis : qui va survivre à cette nouvelle union


Stellentis : qui va survivre à cette nouvelle union

Pour la première fois depuis près de 100 ans, le nom de Chrysler n’est plus dans le portrait automobile. En moins de trois décennies, Chrysler vient de passer pour la 3e fois sous le contrôle d’un autre dirigeant. Il y a d’abord eu Daimler-Chrysler qui s’est terminée par un divorce acrimonieux. Ce fut ensuite Fiat qui sorti in extremis Chrysler de la faillite pour ensuite crée FCA ou Fiat Chrysler Automobile et maintenant c’est PSA qui prend les choses en main avec Stellantis.

De belles promesses

Maintenant que le mariage a officiellement été consommé, tout le monde a fait de belles promesses. Les 14 marques seront conservées, toutes les usines vont demeurer ouvertes et personne (ou presque) ne va perdre son emploi. Nous savons tous que ces belles promesses vont rapidement s’envoler. Stellantis prévoit d’économiser 7,5 milliards de dollars canadien par année grâce aux plateformes et groupes motopropulseurs communs des deux groupes, à un pouvoir d’achat accru et à des redondances dans les domaines de la vente, du marketing, de la qualité, de la logistique et de la gestion de la chaîne d’approvisionnement.

Un patron reconnu pour ses méthodes extrêmes

Le grand patron de ce nouveau groupe est Carlos Tavares qui dirigeait déjà PSA. Ce Portugais d’origine a la réputation de réduire les coûts, mais aussi d’être un spécialiste du redressement d’entreprises pour sa direction chez PSA depuis 2014. Lorsque PSA a racheté les marques européennes de General Motors Co. en 2017, Opel et Vauxhall étaient de nouveau rentables en 18 mois après avoir perdu de l’argent pendant des décennies. Cet effort a inclus 9 000 retraites anticipées et licenciements volontaires. Il y a fort à parier que des méthodes semblables seront utilisées dans les prochains mois chez Stellentis. Il fait bien remarquer la sémantique. On parle de retraite anticipée et de licenciements volontaires, aucune mise à pied, même si en vérité le résultat est assez semblable. Il y a un prix à payer pour un redressement d’entreprise.

Garder les plus performants

Nous l’avons vu récemment chez tous les constructeurs automobiles, les modèles et segments qui ne performent pas sont simplement mis au rancart. À ce titre, il faut se demander si une marque comme Chrysler ou Fiat va survivre bien longtemps. Les ventes sont en chute libre et les usines tournent au ralenti. Il faudra repenser des marques comme Alfa Romeo et Maserati qui stagnent depuis des années. Carlos Tavares avait aussi planifié de se débarrasser de Peugeot (qui vivote depuis des années) avant la fusion. Gardera-t-il le cap dans ce dossier ? Chose certaine des marques comme Jeep et Ram qui fonctionnent bien seront valorisées. Il faut aussi se poser la question sur Dodge qui représente une époque automobile révolue. Là aussi, il faudra renouveler la marque.

Le problème de la Chine

Mais, le plus grand défi de Carlos Tavares à court terme est de trouver une manière de percer le marché chinois devenu le plus important acheteur d’automobiles de la planète. Ni FCA, ni PSA ne performent bien sur ce marché. La fusion ne change donc rien à cette réalité. Des grands joueurs comme GM, Volkswagen ou Toyota possèdent de solides parts de marche en Chine et Stellantis devra trouver le moyen de faire sa place au soleil.

Une conférence de presse mondiale avec Tavares est prévue mardi pour en savoir plus sur les projets de la nouvelle entreprise.

 

 

 

 

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