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Suivons-nous le bon chemin pour les véhicules électriques ?


Suivons-nous le bon chemin pour les véhicules électriques ?

Alors que le mouvement électrique est encore à ses premiers balbutiements, on sent dé.jà un malaise dans la population. Est-ce un phénomène temporaire ou l’industrie vient de frapper un premier mur. Il est difficile d’envisager avec la technologie actuelle qu’un véhicule électrique sera un jour à la portée de toutes les bourses.

Oui, mais il y a la Norvège

La Norvège détient le record mondial de l’adoption des véhicules électriques (BEV), avec une part de marché de 79,2 % en 2022. Mais ce succès est-il principalement attribuable à la qualité des voitures électriques ? Pas vraiment, car il est largement dû aux subventions gouvernementales. Les automobilistes, propriétaires de VÉ ont bénéficié, aux fils des ans, de divers avantages, tels que l’exonération des péages routiers depuis 1997, la possibilité de se garer gratuitement en ville depuis 1999 (avantages qui ont pris fin en 2017), et l’exemption de la TVA de 25 % en 2001, sauf pour les véhicules d’une valeur supérieure à 500 000 couronnes norvégiennes (62 413 dollars). D’un autre côté vous êtes si lourdement taxé à l’achat d’un véhicule à essence qu’il est surprenant que le taux d’adoption électrique ne soit pas de 100 %. Ce n’est donc pas un choix de citoyen, mais une imposition gouvernementale

Et que dire de la Chine

En Chine, le gouvernement a adopté une approche différente pour promouvoir les BEV. Dans les grandes villes comme Shanghai, il est difficile d’acheter une voiture à moteur à combustion interne sans une plaque d’immatriculation coûteuse, très coûteuse. À Shanghai, une plaque pour un véhicule à essence coûte 10 000 $ US.  Il n’es coûte rien pour les véhicules électriques. La préoccupation pour la qualité de l’air dans les mégapoles chinoises a joué un rôle majeur dans cette décision, avec la santé publique comme principal moteur.

Et chez nous

Aux États-Unis, malgré les incitations gouvernementales, l’adoption des véhicules électriques n’a pas répondu aux attentes. Les stocks de voitures électriques s’accumulent, et même en Europe, certaines voitures électriques voient leur production réduite en raison du manque de demande. Au Canada, le Québec et la Colombie-Britannique combinent à eux seuls près de 80 % des ventes du pays en raison des subventions provinciales que s’ajoute à celle du fédéral.

Avec ou sans subventions

Les partisans des VÉS soutiennent que les subventions sont nécessaires pour compenser le coût plus élevé de ces véhicules. D’autres vous diront que si les subventions disparaissent, les constructeurs vont baisser le prix des modèles électriques. La véritable réside dans le développement de nouvelles technologies de batterie qui réduiraient le coût des véhicules électriques sans nécessiter d’aides gouvernementales. La vérité est toute simple. En ce moment, seuls les gens bien nantis ont les moyens de faire l’achat d’un modèle électrique. Si les gouvernements du monde entier veulent atteindre les objectifs mis de l’avant sans vider les coffres de l’état, il faut trouver une solution pour diminuer rapidement le coût des VÉS. Si l’on veut un jour 40, 50 ou 60 % de la population passer à l’électrique, il faut couper les prix de moitié, sinon la bataille est déjà perdue.

L’infrastructure de recharge

Un autre défi majeur pour les VÉS est l’infrastructure de recharge. Les chargeurs rapides sont encore trop rares, et les temps de recharge restent longs. L’expansion de cette infrastructure est cruciale pour accroître l’adoption des modèles électriques. La technologie des batteries devrait également évoluer pour réduire les temps de charge.

La bataille n’est pas gagnée

En fin de compte, malgré les avantages et les incitations gouvernementales, les véhicules électriques sont confrontés à des défis majeurs pour devenir la norme. La réduction des coûts, l’expansion de l’infrastructure de recharge et le développement de nouvelles technologies de batterie sont essentiels pour assurer le succès à long terme. Les subventions gouvernementales peuvent stimuler l’adoption, mais elles ne doivent pas masquer les problèmes sous-jacents de cette transition vers la mobilité électrique. L’adoption définitive viendra de la population et non des gouvernements. Il faudra que l’industrie comprenne que si on revient 100 ans en arrière à l’époque ou l’automobile était réservée aux bien nantis, la bataille est déjà perdue.

 

 

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