Chevrolet Avalanche 2011

Chevrolet Avalanche

Le transformer de Chevrolet

Bien avant les films à succès du grand écran, GM avait son transformer sur le marché depuis 2002. Croisement entre un utilitaire et une camionnette, l’Avalanche nous revient cette année sans grands changements depuis sa dernière refonte en 2007.

Carrosserie

L’extérieur monochrome a remplacé depuis quelques années le châssis bardé de plastique qui lui donnait des airs de gros camions Tonka. La nouvelle approche lui ajoute beaucoup de raffinements, le pare-brise est aussi plus en angle et donne un effet d’étirement à la ligne de toit. Le devant a été refait aux normes Chevrolet et ressemble à la fois à une Malibu et à un Tahoe, son géniteur. Dans l’ensemble cette approche plus sobre donne une allure générale beaucoup plus sophistiquée que la première génération.

Habitacle

Il est rare qu’on arrive à faire d’heureux compromis en automobile, mais l’Avalanche est un bon exemple. Pour tous ceux qui ont besoin de remorquer à l’occasion, mais n’ont pas réellement besoin d’une grosse camionnette, l’avalanche offre ce qu’il faut avec, en prime, le confort d’un utilitaire de luxe à l’intérieur. L’ingénieux système de modularité permet de proposer de l’espace pour 5 ou 6 passagers avec une petite boîte à l’arrière ou, quand on abaisse le panneau, d’offrir jusqu’à trois places à l’avant et une boîte de huit pieds. L’Avalanche offre tout le confort voulu. Si on oublie les plastiques habituels un peu bon marché, on retrouve une climatisation bizone tout comme la radio (une à l’arrière, une à l’avant !), et un confort réellement plaisant. Les versions plus cossues offrent de multiples réglages électriques pour les sièges, ce qui ajoute encore au confort, vraiment un petit cocon douillet.

Mécanique

On retrouve ici le même V8 de 5,3 litres que l’an dernier. Généreux en couple à souhait et silencieux avec sa boîte de vitesses à 6 rapports. À tel point qu’on se demande s’il tourne quand on roule à 120 km/h sur l’autoroute ! Sur ce point, le confort de ce V8 est en parfait accord avec la souplesse générale du châssis. L’Avalanche met à l’aise. Les 310 chevaux sont bien nécessaires pour mouvoir cette lourde bête de 2,5 tonnes, et si la sonorité est évocatrice à l’accélération, l’Avalanche n’est pas dans son élément pour les sprints. Il est fait pour les longues routes, pour dorloter son conducteur et ses passagers. Autre point positif, le moteur désactive 4 des 8 cylindres quand il n’est pas sollicité, si vous ne roulez pas trop chargé, vous réussirez à sauver quelques dollars.

Comportement

C’est la conduite qui m’a conquis la première fois où j’ai pris le volant de l’Avalanche. Les suspensions sont très bien maîtrisées, et on se sent avant tout en parfaite sécurité. Elles absorbent les défauts sans les communiquer au conducteur. Vous avez le confort souple d’un utilitaire et le côté pratique de la camionnette tout en un. L’envers de la médaille se traduit par une direction un peu molle et une communion avec la route qui est plus approximative, mais le gain en confort compense largement ce manque. Rouler en Avalanche, c’est comme surfer sur un tapis de poudreuse, on est à l’aise, mais les mouvements brusques sont interdits…

Conclusion

Si certains lui préfèrent la Honda Ridgeline pour la meilleur tenue de route et son côté plus pratique, je dois admettre que l’Avalanche l’emporte haut la main pour le confort général, l’espace et son panneau amovible qui fait de lui une véritable camionnette pleine grandeur. Attention toutefois, le calibrage des suspensions ne permet pas de mettre autant de pression que sur une Silverado; ce confort amène quelques compromis dont le principal est le poids des charges. Mais dans l’ensemble, c’est un excellent véhicule si vous avez un bon budget de pétrole.

Forces

Pratique

Confortable

Ingénieux

Beaucoup d’espace

Faiblesses

Faible visibilité arrière

Direction un peu légère

Gros appétit en carburant