Nissan Altima 2012 – 2017

Nissan Altima (2012-2017)

Daniel Rufiange

Dire que l’Altima fait partie des meubles chez Nissan est un euphémisme. Celle qui roule sa bosse depuis près de 25 ans est devenue une voiture référence dans son segment pour celui qui recherche un véhicule lui procurant confort et tranquillité d’esprit.

Vous trouverez sur le marché de l’occasion deux Altima : celles produites avant 2013 et depuis. On va trancher tout de suite, le modèle d’ancienne génération, bien que pas dénué de qualités, est moins intéressant que celui qui a fait peau neuve en 2013. Ce n’est pas qu’on a affaire à une mauvaise voiture, mais cette génération de produits n’offrait rien de convaincant aux acheteurs sur le plan de la qualité de construction. On m’a déjà confié, à mots couverts, qu’un modèle sur deux craquait de partout à la sortie de l’usine. Je ne m’en suis pas entiché. En revanche, une cousine proche a fait grimper le compteur de sa version coupé 2008 à 250 000 kilomètres sans que cette dernière montre de problèmes particuliers. Elle s’en est débarrassée en la remettant à son fils…

En 2013, on revoyait complètement le modèle et on ajustait les mécaniques à quatre cylindres de 2,5 litres et V6 de 3,5 litres. Le gros changement, il se situait dans les boîtes de vitesses alors que la CVT était adoptée mur à mur. Avant, des boîtes manuelles et automatiques étaient au service de la voiture. On a donc sacrifié l’agrément de conduite à compter de 2013, mais ce n’était pas le Klondike avant, donc c’est négligeable. Ce qu’on a gagné, c’est au chapitre de l’économie de carburant. Lors d’un voyage de 2000 kilomètres avec une version à moteur quatre cylindres, j’ai conservé une moyenne de 5,9 litres aux 100 kilomètres. Impressionnant.

À bord, vous noterez d’importantes différences entre les deux générations de modèles. C’était moche avant, c’est beaucoup mieux depuis, tant dans la présentation que dans la qualité générale des matériaux et de leur assemblage.

Pour la fiabilité, si la mécanique inquiète moins, l’Altima figurait parmi les plus fiables de son créneau en 2012. Entre 2013 et 2015, ce n’est pas très reluisant. En fait, ça semble se détériorer après les deux premières années sur le marché. Surveillez la colonne des rappels qui ont touché ce véhicule. La rigueur doit dicter vos recherches en ce qui le concerne.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

• Suspension, corrosion, éléments de finition, freins,

convertisseur catalytique.

RAPPELS (7)

• Sur certains véhicules, une défectuosité dans le système de

classification de l’occupant pourrait faire en sorte qu’un adulte

sur le siège passager avant soit classifié comme un enfant ou

un siège vide. Cette erreur désactiverait le coussin gonflable.

(2013-2017)

• Le pneu de rechange peut avoir été sous-gonflé ou surgonflé

pendant l’assemblage.(2013)

• Les capteurs du système de détection d’occupant pourraient

avoir été mal fabriqués. (2013)

• Sur certains véhicules, deux boulons de support de direction

assistée et quatre boulons de bras oscillant transversal

pourraient ne pas avoir été assez serrés lors du montage du

véhicule. (2013)

• Remplacement d’un des rideaux gonflables, ou les deux qui

pourraient avoir été mal fabriqués. (2012)

• Le logiciel du système de classification de l’occupant pourrait

classifier à tort le siège du passager comme étant vide alors qu’il

est occupé par un adulte. (2014)

• Sur certains véhicules, le joint torique entre le capteur du niveau

de carburant et le réservoir de carburant pourrait avoir été mal

posé lors de l’assemblage. (2013-2015)