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Volkswagen Atlas 2024

Le grand format façon Volks


Il semble qu’il faut être d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain, pour avoir en tête l’image d’une Golf ou d’une Jetta quand on pense à la marque Volkswagen. Il faut être plus âgé encore pour associer la marque à la Beetle, et il faut être carrément vénérable pour penser à la Coccinelle, l’ancêtre de la Beetle dont le nom avait été francisé, chose qu’on ne peut pas dire du modèle qui a été mis sur la route au tournant du millénaire.

Bref, tout ça pour dire que Volkswagen en 2024 n’est plus une marque de voiture, mais une marque de camions. Comme bien d’autres marques, ça va sans dire. Mais le virage est presque total pour la marque allemande, dont les ventes en 2023 étaient à 85% composées de VUS. Le Touareg, le Tiguan et le Taos ont aidé à ce succès commercial, mais ce sont surtout l’Atlas et l’Atlas Cross Sport qui ont confirmé la tendance.

Et on sent que ça ne va pas s’arrêter cette année, puisque Volkswagen vient de réviser l’Atlas pour le moderniser un brin. Le plus gros des véhicules de la marque a droit à un style extérieur légèrement retouché qui comprend le fameux logo VW illuminé, à l’avant, et des feux arrières qui se prolongent d’un bout à l’autre du hayon.

À l’intérieur, on a revu un peu l’équipement pour rendre ce gros véhicule un peu plus luxueux et confortable. Ce n’est pas tout bon, mais on a aussi remplacé le système multimédia par un écran plus large qui est un peu plus ergonomique que son prédécesseur. Et pour rendre tout ça plus moderne, on a aussi un éclairage d’ambiance à DEL partout dans l’habitacle dont on peut choisir la couleur soi-même. On a 30 options de couleur, il y en a certainement pour tous les goûts.

Tout ça étant dit, c’est sous le capot que le changement est le plus remarquable pour l’Atlas en 2024. Le presque légendaire VR6 de 3,6 litres disparaît du catalogue. Il est remplacé par un 4 cylindres turbo de 2 litres, une motorisation qui ne surprendra personne, que Volkswagen jumelle à une boîte automatique à huit rapports et à un rouage intégral 4Motion de série.

Le 4 cylindres en question est nouveau pour l’Atlas, même pour la version de base. Il est emprunté à la GTI. Il génère une puissance de 269 chevaux et un couple de 273 livres-pied, ce qui en fait une cylindrée presque aussi puissante que le VR6 qu’il remplace. Sa consommation d’essence est un peu plus raisonnable, quelque part autour des. 9,5 à 10,5 litres aux 100 kilomètres, si vous conduisez de façon assez conservatrice.

La mécanique permet d’accélérer assez vite, mais le passage des rapports à vitesse d’autoroute ou même à très basse vitesse est parfois un peu brusque, ce qui est étonnant pour un véhicule Volkswagen. Le son du moteur est aussi un peu agaçant : on est loin de la GTI pour l’expérience sonore…

On a aussi droit en 2024 à une nouvelle variante plus sportive de l’Atlas, mais qui conserve la même silhouette, qui s’appelle Atlas Peak Edition. Ce modèle-là a droit à des pneus tout terrain, des jantes noires, et à une calandre unique. On peut l’acheter en «vert avocat», pour ceux que ça intéresse. Celui-là coûte 54 000 $.

Comme l’Atlas est quelque sorte une version pour sept passagers de l’Atlas Cross Sport, il coûte plus cher. Il se décline en trois versions, outre le Peak Edition, qui coûtent entre 50 000 et 60 000 $.

Ça paraît un peu cher. C’est sûr que le véhicule est gros. Il est spacieux. Est-ce qu’il est luxueux? Je n’irais pas là. Le plastique lustré noir de la console ne crie pas «haut de gamme», mais plutôt «économie d’échelle». L’expérience de conduite est aussi un peu décevante. L’Atlas n’est pas aussi agile que l’Atlas Cross Sport. Il est un peu plus bruyant qu’un VUS plein format véritablement de luxe, qui serait signé Buick ou même Lexus. En fait, même Mazda avec son CX-90 arrive à mieux nous convaincre de payer plus cher pour un gros VUS que le fait Volkswagen avec l’Atlas.

Mais au moins, on a de la place en masse à bord pour sept passagers. On dit que les gros VUS sont la nouvelle fourgonnette et là-dessus, on n’a pas tort. L’Atlas a certainement plus d’atomes crochues avec une minivan qu’avec une Golf, ou même une Beetle…

 

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