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Volkswagen ID Buzz : hippie yuppie


Peu d’automobilistes aujourd’hui peuvent se targuer d’avoir été de la génération hippie et du Peace & Love, qui remonte quand même aux années 1960… mais le Microbus, et après lui la Vanagon, et après ça encore l’Eurovan, ont marqué plusieurs générations d’amateurs de liberté et de grande route qui vont peut-être vivre un moment de nostalgie en voyant pour la première fois un ID Buzz passer devant eux sur la route.

Les hippies, pour ceux qui s’en rappellent, vivaient d’amour et d’eau fraîche. Très peu de ces gens qui avaient, dit-on, les cheveux longs et les vêtements amples, auraient eu les moyens de s’offrir une fourgonnette comme l’ID Buzz. Après tout, le modèle tout électrique, pleine grandeur et hyper moderne que Volkswagen vient de mettre en marché au Canada coûte pas moins de 80 000 dollars, ce qui, il y a 60 ans, représentait une sacrée fortune…

N’empêche, si on excuse son prix, et son inévitable clin d’œil à plus d’un demi-siècle de fourgonnettes vendues un peu partout dans le monde par Volkswagen, l’ID Buzz est tout un véhicule. C’est la fourgonnette du futur. C’est peut-être même la fourgonnette électrique que Chrysler aurait rêvé de construire, à la place d’une Pacifica hybride branchable qui coûte presque aussi cher, quand on l’équipe un peu, mais qui reste prise ces jours-ci avec une mécanique hybride branchable désuète et très peu efficace, si on la compare à celle de sa rivale allemande.

Parce que l’ID Buzz coûte un peu cher, mais en donne quand même pas mal, pour le montant demandé. Sa version initiale, et celle qu’on a testée, est appelée 1st Edition. Elle peut accueillir jusqu’à sept passagers dans un confort absolu, tant l’espace disponible est abondant. Le toit est élevé, la forme est très carrée, ça dégage de la place en hauteur, en largeur et en profondeur pour tout le monde.

En termes techniques, on a jusqu’à 4120 litres d’espace utile, à l’arrière. C’est beaucoup.

À l’avant, on a une position de conduite très élevée, provoquée par un design très vertical, ce qui est rassurant, même si c’est une illusion, en partie du moins : le véhicule a beau avoir l’essentiel de son poids sous les essieux, il tangue allègrement dans les virages. Ceci n’est évidemment pas une sportive!

Cela dit, on a droit au système à quatre roues motrices 4Motion, ce qui devrait être assez plaisant à utiliser l’hiver. Ça permet en tout cas au ID Buzz de remorquer jusqu’à 3500 livres, en plus de tout le reste.

Sous le capot, pour le dire comme ça, on a un groupe propulseur de base d’une puissance de 282 chevaux et d’un couple de 413 livres-pied. La version 4Motion fait passer la puissance à 335 chevaux. C’est plus que suffisant pour se faufiler dans la circulation, jusque sur la voie de gauche. En ville, on peut activer le freinage régénératif pour étirer un peu l’autonomie.

Celle-ci est d’environ 370 kilomètres par charge. On n’a pas testé l’hiver, mais on s’attend à un peu moins de 300 km par charge, probablement. Pour un véhicule à sept passagers, c’est vraiment bien.

Au volant, on doit s’habituer à l’empattement unique de ce véhicule. Les roues avant sont littéralement sous nos pieds, et le parechoc n’est pas beacoup plus loin devant. Pas de porte-à-faux, donc l’ID Buzz se stationne vraiment bien.

Volkswagen revient à la charge avec un système multimédia tactile qui est juste assez désagréable à utiliser au quotidien. Le volant aussi a droit à des commandes tactiles et par effleurement, et ça fait grogner de temps en temps. Et pour plus d’espace, le toit vitré est électrochromatique. On appuie sur une icône sur l’écran central pour l’obscurcir et cacher le ciel.

C’est chouette, mais c’est un des nombreux gadgets inutiles à bord qui font grimper la facture. Ce qui est dommage, car un ID Buzz à 60 000 $ aurait probablement été un succès monstre. Là, c’est un très beau jouet, un peu cher, qui attirera peut-être les anciens hippies, mais seulement ceux qui sont ensuite devenus des yuppies, et qui ont les moyens de se payer un peu de nostalgie…

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