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Volkswagen Transporter 1968 

Spécimen en voie d’extinction


L’année 1968 a été une charnière dans l’histoire du XXe siècle. Elle a été témoin d’innombrables événements historiques marquants — assassinats de Martin Luther King et de Robert Kennedy —, ainsi que de changements et de bouleversements sociétaux majeurs : entre autres, le Printemps de Prague en Tchécoslovaquie et les nombreuses révoltes survenues en France, période trouble à laquelle l’expression Mai 68 fait référence.

Changement majeur chez Volkswagen

L’année 1968 a aussi été marquée par une transformation majeure chez Volkswagen. En effet, le modèle T2, conçu en 1949 pour 1950, subissait une refonte importante. Dans le jargon, on fait référence au T2 comme étant le deuxième modèle conçu par le constructeur, le premier étant la T1, la très célèbre coccinelle. Le T2, c’est le fourgon, le véhicule qui est aussi connu sous les noms de Combi, Microbus, Transporter, Westfalia ou tout simplement T2.

Bien que le modèle ait, de prime abord, conservé ses lignes uniques et caractéristiques, les changements apportés à cette deuxième génération étaient nombreux et remarquables esthétiquement. L’année 1968 voyait l’apparition de la fenêtre panoramique à l’avant. Cette dernière, 27 % plus grande que celle des précédentes générations, marquait une coupure importante avec le passé.

Les puristes ont déploré la disparition du pare-brise à deux sections et de la partie avant, dessinée en forme de V, et souvent caractérisé par une peinture deux tons. En 1968, le T2 se présentait plus large, plus lourd, et offrait des approches à une seule couleur. C’était bien sûr avant que certains hippies ne décorent leur T2 aux couleurs libertines de l’époque. Quant à elle, Volkswagen se contentait d’offrir quatre coloris : blanc perle, bleu neptune, vert velours et gris.

À l’arrière du véhicule, on retrouvait un moteur à 4 cylindres de 1,6 litre, plus puissant que jamais avec ses 57 chevaux et son couple maximum de 81,7 (!) livres-pieds. Une nouvelle suspension indépendante aux quatre roues, un intérieur complètement redessiné et de nouveaux pneus plus résistants, voilà quelques-unes des caractéristiques qui étaient mises en vedette dans les publicités de l’époque.

En replongeant dans le temps, on ne peut s’empêcher de sourire en apercevant la liste d’équipement de série que Volkswagen était fière de proposer. Cette dernière comprenait entre autres un cendrier, des feux de recul, deux pare-chocs, des feux de détresse, un coffre à gant avec porte, ainsi que du lave-glace !

On sourit encore plus en jetant un coup d’œil sur la liste d’options : une radio avec antenne, un allume-cigarette et des haut-parleurs à l’arrière.

Autre époque, autres mœurs…

Un véhicule rare

Les Transporter sont plutôt rares en Amérique du Nord. Il faut comprendre qu’un incident diplomatique impliquant les États-Unis, la France et l’Allemagne est à l’origine d’une taxe spéciale de 25 % que les Américains imposaient sur une foule de produits en provenance de ces deux pays d’Europe, dont les camions légers. L’origine du conflit : une taxe spéciale que la France et l’Allemagne imposaient au poulet en provenance du marché américain. La réplique américaine : une taxe spéciale — la chicken tax — sur certains produits originaires de France et d’Allemagne, conçue et pensée pour compenser les pertes financières encourues par les États-Unis. Cette taxe est toujours applicable sur les camions en provenance de marchés étrangers. Conséquemment, un Transporter coûtait plus cher ici.

Une expérience de conduite unique

Si vous avez déjà pris le volant d’un T2 de Volkswagen, vous savez à quel point ces derniers proposent une expérience de conduite totalement différente. Ça fait partie de leur charme, en fait, mais ce n’est pas pour tout le monde.

D’abord, la notion de confort doit être laissée de côté. Non, abandonnée ! Les sièges qui nous accueillent servent à s’asseoir, c’est tout. Quant à la position de conduite, elle ne pourrait être plus inconfortable et ce n’est aidé en rien par le fait que le volant ressemble davantage à un gouvernail qu’autre chose. Ceux qui ont déjà conduit de vieux bus vont se retrouver en terrain connu.

Quant à la disposition des pédales, là aussi, on doit tout réapprendre. En fait, on doit appliquer une pression en poussant vers le plancher, car c’est là que la base de ces dernières se trouve. Et l’espace est restreint. Bref, on est tout sauf confortable. Heureusement, on profite d’une visibilité extraordinaire.

Une fois sur la route, on oublie tous les irritants. On sourit, tout le temps, et on prend un abonnement avec la voie de droite.

Conclusion

À une époque où les camionnettes américaines semblaient les seules offrant une solution pratique aux travailleurs, le Transporter représentait une solution différente chez Volkswagen. Très différente, soit, mais charmante à souhait.

Fiche technique

Modèle : Volkswagen Transporter 1968

Version : Cabine double (Crew Cab)

Production totale : 253 919 unités. De ce nombre, 5,3 %, soit environ 13 458 unités, sont des modèles Crew Cab

Prix : 2269 $ (USD)

Moteur : 4 cylindres de 1,6 litre refroidi à l’air.

Transmission : manuelle à quatre vitesses

Puissance : 57 chevaux @ 4400 tr/min

Couple : 81,7 livres-pieds @ 3300 tr/min

Consommation annoncée : 23 miles au galon, soit 10,2 litres aux 100 km.

Vitesse maximum : 65 miles à l’heure, soit 104,6 km/h

Modèles similaires en 1968 : Ford Econoline pick-up, Dodge A100, Chevrolet Chevy Van,

 

 

 

 

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