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Airwheel SE3 S, la valise qui se prend pour un scooter

Cette valise motorisée de conception chinoise rappelle l’Autovalise présentée par Mazda en 1991


En 1991, on a bien ri lorsque des ingénieurs de Mazda ont présenté l’Autovalise; une valise qui se transformait en voiturette monoplace. Mais personne n’imaginait que trente ans plus tard une entreprise chinoise appelée Airwheel offrirait, non pas un modèle de série du genre, mais bien une gamme de valises motorisées. La SE3 S, une valise que l’on peut enfourcher à la façon d’un scooter, est sa plus récente nouveauté. 

Fondée en 2004, la société Airwheel fabrique une gamme de produits motorisés répondant à divers besoins en matière de mobilité personnelle. Cela va du déambulateur au fauteuil roulant pliable, en passant par la trottinette et le vélo à assistance électrique. C’est sans oublier les valises, toutes motorisées, cela va de soi. Il y a des valises robotisées, qui suivent leur utilisateur comme un chien de poche, et les valises motorisées sur lesquelles il est possible de se déplacer.

Airwheel a, par ailleurs, eu un bref moment de célébrité durant les Jeux olympiques de Tokyo, en 2020, lorsque la jeune athlète Liu Lingling a fait son apparition sur le terrain en se déplaçant sur une de ces valises motorisées. Elle a ensuite décroché la médaille d’argent à la trampoline.

Pourquoi marcher lorsqu’on peut rouler ?

La valise SE3 S est la plus récente création de ce fabricant. Conçue pour servir de bagages à main dans les avions, comme ses autres produits, elle a une poignée télescopique ergonomique extensible, une hauteur hors-tout de 56 cm (22 po) et un volume utile de 20 litres, selon les informations diffusées actuellement par le fabricant sur son site internet (datant de 2021, la vidéo ci-dessous comporte certaines données différentes).

À vide, cette valise ne pèse que 9,4 kg, mais son boîtier en polycarbonate et ABS à cadre d’aluminium lui permet de supporter une masse de 110 kg. Elle a trois roues et son moteur électrique entraîne la roue avant directrice. Cette dernière est fixée à une petite poutre télescopique qui s’étire hors du boîtier de la valise pour accroître l’empattement du « véhicule » et améliorer la posture de l’utilisateur lorsqu’il l’enfourche. 

Pour la conduire, il faut d’abord déployer le guidon sur lequel se trouvent deux commutateurs. Celui de gauche sert à accélérer et celui de droite à freiner. De plus, en appuyant sur les deux commutateurs simultanément, on fait reculer la SE3 S.

Selon le fabricant, le moteur de 250 kW de cette valise lui permet d’affronter des pentes de 15 degrés, en plus d’autoriser une vitesse de pointe de 13 km/h. Une petite batterie au lithium-ion amovible de 73,3 Wh assure une autonomie de 8 à 10 kilomètres et elle peut être rechargée en deux heures.

Sur les flancs de cette valise, deux prises USB permettent aussi de charger un téléphone, une tablette ou tout autre appareil électronique en se déplaçant.

Il faut admettre, toutefois, que cette valise coûte cher. Selon le site internet consulté, son prix varie de 995 $ (pro-shop.leesbadminton.ca) à 1 199 $ (www.smartwheel.ca). Et naturellement, les frais de transport sont en sus.

Silencieuse, sans odeur et pratique 

L’Airwheel SE3 S a cependant l’avantage d’être silencieuse, sans odeur et nettement plus pratique que l’Autovalise de Mazda. Cette dernière a été présentée dans le cadre de « Fantasyard », une compétition organisée en 1991 par le constructeur de Hiroshima pour mettre en valeur le talent de ses ingénieurs. 

L’Autovalise est le fruit de l’imagination de sept ingénieurs travaillant du département de recherches sur les boîtes de vitesses manuelles de Mazda.

À l’intérieur de la plus grande valise Samsonite qu’ils ont pu trouver (57 cm x 75 cm), ils ont ajouté de petites poutres métalliques servant à renforcer ses deux couvercles. Ils ont ensuite posé le moteur monocylindre à deux temps de 34 cc et 1,7 ch d’une moto de type « pocket bike » dans un coin d’un couvercle. 

Le guidon, le siège et les roues arrière, tous amovibles, étaient rangés dans le même couvercle, alors que la roue avant, posée sur un système à pivot dans l’autre couvercle, basculait vers l’avant à travers une trappe. Une minute suffisait à assembler la voiture-valise et, selon Mazda, son moteur lui permettait d’atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h. 

Cette voiturette avait cependant le désavantage d’être bruyante, malodorante et lourde (elle pesait 32 kg). Elle n’était pas très pratique non plus, son volume utile étant largement amputé par le groupe motopropulseur. Mais à l’époque, les batteries au lithium-ion n’en étaient qu’au stade expérimental et, de toute façon, le but de l’exercice n’avait aucune prétention commerciale.

Le prototype japonais de l’Autovalise (l’original) a été détruit accidentellement quelques mois après son dévoilement au Fantasyard, alors qu’un double fabriqué par la division européenne de Mazda a disparu par la suite sans laisser de traces, admet le constructeur. Aujourd’hui, pour rappeler l’existence de ce concept original, il ne reste qu’un autre double qui avait été fabriqué par Mazda USA.

Photos : Airwheel, Mazda et Auto Diffusion

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