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C’est peut-être Toyota qui avait raison


C’est peut-être Toyota qui avait raison

Les Japonais sont trop polis pour dire à la face du monde qu’ils avaient raison, nous ne sommes pas aux États-Unis. Mais les chamboulements récents dans la direction que prend l’industrie automobile en ce moment semble donner raison à Toyota qui avait dès le début de la révolution électrique mis la pédale douce en disant que cela allait être un processus long et très coûteux.

D’autres constructeurs constatent la même chose

Les investisseurs, les écologistes et les apôtres de l’électrique ont tous critiqué Toyota en la qualifiant de relique désespérément dépendante de l’essence et pratiquant la politique de l’autruche. Ces mêmes personnes avaient réagit de la même manière lorsque Toyota avait lancé sa révolution hybride avec la Prius. Pourtant, c’est Toyota qui avait raison. L’optimisme de l’industrie quant à l’ascension fulgurante des VE est soudain vacillant. Des compagnies comme Ford et GM ont revu la production à la baisse. D’autres comme BMW affirme que la production de moteur à combustion va continuer au-delà de 2035.  On remarque aussi des introductions en bourse annulées, le scepticisme des concessionnaires, le ralentissement des ventes, la réduction des investissements, les guerres de prix impitoyables qui sont autant de nouvelles réalités qui mettent à mal le segment des VÉS.

Une révision des échéanciers

Nous ne sommes pas en train de vous dire que les modèles électriques vont cesser demain, mais il faut enlevé ses ornières et regarder ailleurs qu’au Québec. Bien des endroits dans le monde sont beaucoup trop pauvre pour même songer à se lancer dans la production de véhicules électriques. Beaucoup de pays n’ont aucune loi sur l’environnement. Frank Weber, responsable du développement des produits chez BMW affirmait en conférence de presse au Portugal la semaine dernière qu’aucun constructeur ne fait d’argent avec les modèles électriques et que la production coûtent de plus en plus cher. Il faut se rendre à la réalité que cette technologie est pour le moment hors de portée de bien des gens et que la transformation pour les infrastructures sera encore longue.

Et les hybrides dans tout cela

Pendant ce temps, les véhicules hybrides se vendent comme des petits pains chauds. Plusieurs manufacturiers préparent des modèles hybrides avec une autonomie plus longue qui pourrait faire patienter bien des acheteurs de modèles électriques. Les ventes de modèles 100 % électrique progressent beaucoup lentement que prévu aux États-Unis et en Europe. Les constructeurs revoit leurs cibles à la baisse. Les moteurs à combustion ont encore de l’avenir. Plusieurs regardent comment le moteur à combustion pourrait cohabiter plus longtemps avec les modèles électriques.

Les investissements en électrique ne sont pas mis de côté

Le PDG de Toyota Koji Sato estime que Toyota sera prêt à vendre 1,5 million de VÉS dans le monde cette année. L’entreprise, qui dépense 13,9 milliards de dollars pour construire des batteries de véhicules électriques et hybrides en Caroline du Nord, a annoncé cette semaine qu’elle investirait 1,3 milliard de dollars supplémentaires dans l’assemblage de batteries dans le Kentucky. Cette somme vient s’ajouter aux 5,9 milliards de dollars de financement déjà annoncés par Toyota pour cette opération. Des sommes colossales que tous les constructeurs n’ont pas les moyens de dépenser.

Devrait-t-on suivre la voie de Toyota à nouveau ?

Les investisseurs commencent à comprendre le message. Les actions de Toyota ont bondi de 70 % au cours des 12 derniers mois et de 24 % depuis le 1er janvier. Même Toyota ne peut prédire l’avenir. Mais lorsqu’il s’agit des détracteurs de Toyota, le plus grand constructeur automobile du monde pourrait bien avoir la réponse à leurs questions. L’avenir nous donnera réponse à ces questions.

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