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Est-ce que l’avenir automobile est réellement électrique ?

Et surtout combien de temps cela va prendre


Est-ce que l’avenir automobile est réellement électrique ?

Tout le monde s’entend pour dire que la voiture du future sera électrique, mais personne n’a encore défini avec précision quand sera ce futur. Pour le moment, beaucoup de pays ont donné des dates 2035, 2040 et 2050 date à laquelle les véhicules à combustion interne seront interdits à la vente. L’industrie automobile mondiale a mis environ 300  milliards de dollars de côté pour préparer ce futur. Il est clair que la planète se prépare à des changements, mais pour le moment seulement 3 % du parc automobile mondial est à batteries. Même si ce 300 milliards de dollars est un chiffre impressionnant, les montants requis pour faire de la propulsion électrique une réalité à grande échelle seront beaucoup plus importants. Les montants avancés sont d’ailleurs un obstacle au développement de la technologie tant pour les instances gouvernementales que pour les constructeurs automobiles.  Est-ce que les infrastructures électriques en place seront prêtes à accueillir une fort pourcentage de véhicules électriques sur la route ? Est-ce que cette électricité produite est propre ? Combien faudra-t-il de bornes de recharge pour satisfaire à des millions de véhicules sur la route ? Toutes des questions qui sont pour le moment sans réponse.

Des changements progressifs

Les spécialistes ne s’entendent pas sur la vitesse de changements en cours. Les plus optimistes parlent d’un parc automobile composé de plus de 50 % de véhicules d’ici 2030 alors que les plus pessimistes sont entre 10 et 20 %. L’agence Bloomberg aux États-Unis a fait sa propre étude et souligne que les véhicules électriques (VÉ) représenteront 10 % des ventes mondiales de véhicules de tourisme en 2025, ce chiffre passant à 28 % en 2030 et à 58 % en 2040. Une chose est certaine il peut se passer bien des choses en 10 ans. Qui aurait pu prévoir une pandémie mondiale il y a deux ans ? Des gouvernements changent et des lois changent aussi. Au moment d’écrire ces lignes, plusieurs projets sont retardés ou reportés en raison du manque de pièces, de délais de fabrication et d’une technologie qui reste encore à être maîtrisé.

Il y a encore des obstacles

Avant que le véhicule électrique devienne un bien de consommation de masse, il reste encore des obstacles à franchir. Premièrement, il faudra proposer un prix qui s’apparente à celui d’un véhicule à essence et ne parler pas de l’argent sauver en essence que l’on doit mettre dans l’équation. Je parle d’un prix à l’achat en concession. Il y a eu beaucoup de progrès de fait à ce chapitre. Le coût d’un kilowattheure est maintenant évalué à 137 $ alors qu’il était plus 1 100 $ il y a dix ans. Il faudra aussi développer à grande échelle un réseau de bornes rapides. Les gens ne veulent pas attendre 6-7 heures devant une borne de phase deux pour reprendre la route ensuite. Hydro-Québec travaille sur son réseau de recharge rapide, mais cet effort devra se faire à l’échelle planétaire. Il devra être aussi facile de charger un VÉ que de mettre de l’essence dans une voiture et aussi rapide. Il faut aussi que l’autonomie soit l’équivalent d’un plein d’essence et sur ce point nous y sommes presque. Encore bien des gens ne font pas l’achat d’un VÉ aujourd’hui parce qu’elles sont trop chères, que l’autonomie des batteries suscite un scepticisme généralisé et que la régularité et la fiabilité des points de charge sont encore des points de litiges. Les meilleures technologies actuelles sont capables de répondre aux besoins d’un petit pourcentage d’utilisateurs, mais qu’adviendra-t-il lorsque cette technologie sera adaptée par la majorité

Dans l’ensemble, le public est favorable au VÉ, mais tant qu’ils ne répondront pas aux exigences minimales en matière d’autonomie, de capacité de recharge et de coût pour les utilisateurs individuels, ils resteront hors de portée. Pour le moment, vous pouvez dormir tranquille, le moteur à combustion interne a encore de belles années devant lui.

 

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