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Et si le transport en commun était gratuit


Et si le transport en commun était gratuit

Même si la pandémie n’est pas terminée, le transport collectif dans la grande région de Montréal est à nouveau pleinement opérationnel. Pourtant, l’achalandage actuel n’est pas encore à 50 % de ce qu’il était avant la pandémie. La ville de Montréal cherche des moyens de ramener la clientèle dans le métro, les autobus et même le transport adapté. Cela fait des années que l’on discute pour offrir le transport gratuit aux plus de 65 ans ou aux élèves de moins de 11 ans. Pourquoi ne pas simplement offrir le transport gratuit pour tout le monde.

L’effet trou de beigne

La ville de Montréal devient peu à peu comme beaucoup de grande ville américaine qui se vide de son contenu pour aller remplir les banlieues. Depuis la pandémie, le télétravail est une réalité pour bien des gens qui ne retourneront pas en ville dans un bureau. Bien souvent, ces gens ont quitté Montréal et contribué à l’exode. Le transport en commun est une manière efficace de convaincre les gens de rester en ville. Bien sûr, il y a un coût, mais il y a aussi des bénéfices. Dans un article du 7 octobre 2017, le Devoir cite que la ville de Tallin en Estonie (400 000 habitants) a instauré la gratuité des transports en commun en 2013. Quatre ans plus tard, près de 40 000 personnes avaient déménagé dans les limites de la ville pour profiter de la gratuité des transports. La ville perdait environ 12 millions d’Euros de revenu par année en droit de passage pour le transport en commun, mais récolte 38 millions d’Euros de plus en taxes municipales depuis. Pas besoin d’aller si loin. Au Québec, les villes de Ste-Julie, Chambly et Beauharnois offrent le transport en commun gratuit. Tous ont noté une hausse d’achalandage significatif.

Boston songe à faire de même

La nouvelle mairesse de Boston, Michelle Wu songe à la gratuité pour le transport en commun. Elle désire commencer par trois lignes du réseau d’autobus pour ensuite progressivement étendre l’idée à l’ensemble au réseau. Elle estime que la gratuité des transports en commun dans toute la ville permettrait de remédier aux inégalités de revenus et au changement climatique à Boston. Cette même approche s’applique aussi à Montréal d’autant plus que le réseau de transport en commun au Québec va profiter de 2 148 autobus électriques. Bien sûr, il faudra obtenir l’approbation du conseil municipal. Il faudra aussi une bien meilleure gestion de la société de transport en commun et les éternels opposants, mais comme dit le proverbe : aux grands maux, les grands remèdes.

Un plus pour la ville et les habitants

Dans tout grand projet, il y a un risque. Le temps presse pour la ville de Montréal qui voit sa population s’enfuir et le poids de son transport en commun s’affaiblir. Le transport en commun gratuit serait une solution intéressante pour garder les gens en ville, diminuer la congestion et assainir l’air.

 

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