La marque Vanderhall fait son entrée au Québec à Victoriaville
Le Groupe Roy Auto de Victoriaville est le concessionnaire exclusif de cette marque pour la Belle Province
Vous cherchez un véhicule unique, offrant plus de luxe et de sophistication qu’une moto ou un Spider de Can-Am; un véhicule avec lequel vous pourrez faire corps et qui ne passera jamais inaperçu ? Alors, allez faire un petit tour à Victoriaville. C’est dans cette ville des Bois-Francs que vous trouverez la Vanderhall Carmel, une 3-roues qui ne ressemble à rien d’autre. C’est une nouveauté provenant des États-Unis que propose désormais le Groupe Roy Auto, une entreprise de cette localité.
Cette petite biplace à l’apparence sophistiquée est fabriquée par Vanderhall Motor Works, une entreprise de Provo, en Utah, qui a été fondée en 2010. C’est aussi le premier modèle de cette marque qui a reçu le sceau d’approbation de Transports Canada pour être vendu au pays.
Longue de 3,02 m, sa carrosserie est un tantinet plus courte que celle d’une T-Rex de Campagna (3,5 m) ou d’une Polaris Slingshot (3,8 m). Comme cette dernière toutefois, la Carmel est animé par un moteur logé à l’avant de l’habitacle.
Ce 4-cylindres Ecotec de 1,5 L à turbocompresseur qui produit 194 ch est jumelé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Cette harde de chevaux s’avère substantielle compte tenu du poids de cette puce qui culmine à 712 ou 723 kg, selon la version. Voilà pourquoi elle peut abattre les 100 km/h en 4,5 s et des poussières !
Dotation sophistiquée
Cette accélération s’effectue sans heurts, puisque Vanderhall ne se soucie pas d’offrir une boîte manuelle pour ce modèle. L’acheteur typique d’une Carmel priorise plutôt l’agrément de conduite, le confort et une finition soignée. Voilà pourquoi certaines versions se parent d’un volant à boudin en bois, d’une planche de bord en bois, ou encore d’une sellerie de cuir. Et c’est sans oublier que la carrosserie a des portières, qui s’ouvrent de l’avant vers l’arrière, pour faciliter l’embarquement.
La dotation de série, qui se veut étoffée, comprend aussi un régulateur de vitesse, une direction assistée, un coffre à gants verrouillable, une chaîne audio compatible avec Bluetooth, une chaufferette et même des sièges chauffants.
Un toit léger amovible baptisé Cap shade fait également partie de cette dotation, du moins pour trois des quatre versions : les Carmel, Carmel GT et Carmel GTS. Avec son esthétique plus excentrique, la Carmel Blackjack se contente d’un saut-vent, comme la T-Rex et la Polaris, et d’une carrosserie découverte.
Des prix allant de 64 950 $ à 79 950 $
Groupe Roy Auto, une entreprise qui a des concessions Hyundai, Toyota, Mitsubishi et Kia à Victoriaville, propose les Vanderhall Carmel à des prix allant de 64 950 $ à 79 950 $, ce à quoi s’ajoutent des frais de transport et de préparation de 1 850 $. L’acheteur peut aussi profiter d’un plan de financement pour véhicules récréatifs qui étale les paiements sur 15 ans.
Au moment d’écrire cette nouvelle, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) avait attribué à la Carmel un statut d’automobile, ce qui n’obligeait pas son conducteur à porter un casque de moto.
Cependant, dans un courriel reçu le 31 mai, Jean-Marc Talbot nous a appris que la SAAQ était revenue sur sa décision. Il écrit : « la Carmel sera plaquée comme une moto à 3 roues, et non comme une automobile. Pour la conduire, un permis de classe 5 (automobile) suffira, comme pour une T-Rex, mais le port du casque est désormais obligatoire. »
Au fond, un casque ne fera de mal à personne, bien au contraire. Ça va ajouter au chic de cette adorable biplace !
Photos : Groupe Roy Auto et Vanderhall
NDLR : Nouvelle mise à jour le 31 mai 2024.