Les ateliers de Fitzback Garage : du bonbon pour tout amateur de voitures anciennes
Une formation unique dans le monde des voitures anciennes
Le spécialiste de voitures anciennes André Fitzback, propriétaire d’un atelier de réparation et de restauration de voitures d’époque, a récemment lancé une série d’ateliers destinés aux amateurs de belles d’autrefois.
L’idée est aussi simple que géniale ; offrir des cours thématiques sur des sujets qui intéressent et touchent tous les amateurs de voitures anciennes, qu’ils soient propriétaires ou non d’une pièce de collection.
Les ateliers ont lieu une fois par mois, lors de la saison hivernale. Lors de la dernière séance de l’année, qui a eu lieu en avril, nous sommes allés faire un tour sur place afin de voir de quelle façon se déroulait le tout. Il ne s’agit pas d’une petite heure de présentation et c’est tout. Les gens arrivent vers 9 heures le matin, il y a un lunch et la journée se termine vers 15 :30. « André Fitzback respire la voiture ancienne et connaît son sujet à fond » ajoute Benoit Charrette, le collègue de l’Annuel de l’automobile. André cible des sujets d’intérêts pour les propriétaires de véhicules anciens et les décortique de manière simple et amusante. Une mine de renseignements pour les amateursa.
Nous avons été séduits, au point où nous ne voudrons pas manquer la première de la prochaine saison, qui aura probablement lieu en novembre.
Différentes thématiques
D’un atelier à un autre, les sujets abordés sont bien sûr différents. André Fitzback peut vous réserver un cours sur les carburateurs, un autre sur les transmissions, rien n’est à son épreuve. Et ses talents de vulgarisateurs font qu’il est facile pour les néophytes d’y comprendre quelque chose. C’est le cas de votre humble serviteur. J’ai des connaissances mécaniques de base, mais pas le talent pour me lancer dans quelques réparations que ce soit. J’ai déjà changé la pompe à essence d’un de mes véhicules… en trois jours, grâce à YouTube. J’ai tout à apprendre.
Lors de ma visite, deux thématiques principales ont été abordées ; le déremisage des véhicules au printemps, ainsi que les soins esthétiques qu’on peut leur prodiguer, et surtout, la bonne façon de le faire.
Et bien sûr, ça peut divaguer un peu, car les questions des participants sont nombreuses, ce qui amène André Fitzback ainsi que ses experts mécaniciens à répondre à tout ce qui est demandé.
Lors de ma visite, j’ai même pu apprendre quelque chose qui va probablement me permettre d’épargner quelques centaines de dollars. J’y reviens.
Le déremisage
Plusieurs sujets ont été abordés concernant le déremisage, et par conséquent, le remisage. La question qui revenait le plus souvent avait trait à l’endroit où était remisé le véhicule pour l’hiver. Bien sûr, on se doute qu’un environnement à température contrôlé où l’humidité n’est pas dominante est idéal, mais tous n’ont pas accès à ce genre d’endroit. Parfois, le remisage doit se faire à la maison. Certains mentionnaient utiliser un abri de type tempo. Ils ont appris que c’était probablement la pire des solutions, au point où ils ne feront plus appel à ce genre de solution pour leur voiture classique.
La question des toiles a aussi été abordée, pour protéger la peinture. Au remisage hivernal, c’est parfait. Cependant, au quotidien, les experts étaient unanimes, c’est plus dommageable pour votre peinture, car il y a toujours un frottement entre ladite toile et la peinture, même lorsque le véhicule est à l’arrêt (en raison des vents).
Bref, il fallait voir les yeux s’écarquiller pour comprendre que les participants ont reçu avec intérêt les conseils prodigués.
Les liquides
La question des liquides a aussi été abordée. Doit-on changer l’huile avant ou après le remisage (c’est avant) ? En ce qui me concerne, j’ai appris que l’huile de la transmission pouvait couler pendant l’hiver, mais que cela ne signifiait pas nécessairement que le véhicule avait un problème. C’est la situation à laquelle j’ai été confrontée avec ma Ford Country Squire 1971 qui m’a accueilli avec une belle petite flaque. Je me suis tout de suite imaginé avec une visite au garage pour une réparation, mais non ; André Fitzback avait une explication toute simple concernant cette situation : « Il est normal au printemps d’avoir un reflux de la transmission, car le convertisseur de couple se vide durant l’hiver et cette huile descend dans le carter et fait monter le niveau au point de déborder. »
Cette explication, je ne l’aurais jamais reçue si je n’avais pas participé à un atelier.
Bien sûr, j’étais bien au courant de certaines des choses expliquées lors de cette journée. Mais l’idée est que si une participation à ce genre de rencontres permet d’apprendre seulement deux ou trois trucs, on en sort gagnants. Et chacun va y tirer son compte, chacun va y récolter des informations qui vont l’aider avec sa réalité.
Vous pouvez être certains que je serai présent aux rencontres de la saison 2024-2025.