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Nissan Ariya 2023 : Un VUS électrique parfaitement moyen


Nashville, TN. L’heure est grave chez Nissan — c’est le mieux que l’on puisse dire. Pour toutes sortes de raisons, tant sous le contrôle que hors du contrôle du constructeur, les ventes sont en chutes libres en Amérique du Nord. Le besoin d’un vent de renouveau se fait sentir depuis des années, mais plus particulièrement au niveau de leurs de véhicule électrique. Spécifiquement, l’absence d’un second VÉ, mais voilà finalement le VUS Ariya que l’on attend depuis près de deux ans et demi.

Nissan, et Tesla, ont forcé les constructeurs à revoir l’automobile comme telle et ils, comme la LEAF, seront à tout jamais des pionniers de l’électrification du parc automobile. On s’explique mal alors que la firme a eu besoin d’une douzaine d’années avant de lancer un deuxième véhicule électrique. Malgré ceci, n’oublions pas qu’ils semblent avoir une bonne longueur d’avance sur les tout autres constructeurs japonais.

Un autre véhicule signé Nissan

Ce que Nissan fait de mieux, à une ou deux exceptions de près, est des véhicules automobiles qui rencontrent le minimum des attentes des consommateurs. Cette approche songée apporte un certain succès au constructeur nippon, du moins c’est le cas pour des modèles comme le populaire Rogue, du Qashqai, et de la Sentra. L’Ariya suit cette approche en proposant rien d’extraordinaire en ce qui a trait aux performances, l’autonomie, la vitesse de charge (130 kW), et l’agrément de conduite. En fait, autre que sa gamme de prix et son design, tout est moyen.

Le nouveau design de Nissan débute avec l’Ariya

Avant d’aborder le prix, parlons design. Nissan se sert de l’Ariya pour lancer la version la plus récente de leur bouclier avant. Bien plus épurée, la partie avant intègre le nouveau logo de la marque composé de 20 D.E.L., des phares profilés, des surfaces lisses qui s’agencent bien à la carrosserie du VUS. En suivant le profil de l’Ariya, on ne peut que suivre les piliers C qui se fondent parfaitement dans la forme du hayon. La lame lumineuse horizontale en une seule pièce relie le tout pour un look somme toute agréable et unique. On reconnaît l’influence du Murano dans certaines proportions, et c’est normal. L’Ariya 2023 de Nissan partage un empattement similaire à ce dernier, mais dans un format semblable à celui du Rogue. Le moins que l’on puisse dire est qu’on a droit à un véhicule plus attrayant en personne qu’en photos. Selon Nissan, l’habitacle de l’Ariya s’apparente davantage à un élégant salon d’un vaisseau spatial qu’à un intérieur automobile traditionnel. La réalité est que, tout en étant haut de gamme, le dégagement à l’avant s’avère restreint. La console centrale amovible empiète sur l’espace réservé aux jambes et le rangement est limité. Les places arrière par ailleurs sont spacieuses et accueillantes. La planche de bord comporte un double écran de 12,3 pouces de série et, sauf pour une molette pour le volume du système audio, ne présente aucun autre bouton physique. Malgré tout, accédez aux menus de climatisations ou Apple CarPlay et Android Auto se font assez facilement. Les véhicules testés étaient des modèles de préproduction, mais présentaient une finition digne de mention.

Trop dispendieuse

Maintenant, en ce qui a trait aux prix, le Nissan Ariya 2023 Engage de base se détaille à 52 998 $. Cette somme représente environ 2 000 $ à 9 000 $ de plus que certaines de ses rivales sans proposer plus d’équipement, une plus grande autonomie, ou plus de puissance. À ce sujet, le VUS électrique dispose de la traction avant tandis que l’ensemble de la compétition propose un moteur électrique à l’arrière. On la compare ici aux Volkswagen ID.4 2023, Kia EV6 2022, et l’Ioniq 5 2023, entres autres.

L’Ariya est proposé en six versions différentes, dont trois avec une configuration à moteur simple à l’avant et les autres avec une configuration à double moteur. Les deux premiers modèles seront livrés avec la petite batterie de 63 kWh et un seul ou deux moteurs électriques. Avec la traction intégrale, la version Evolve e-4ORCE AWD à 60 598 $ devrait être populaire. Les deux déclinaisons suivantes sont à traction avant avec des variations d’équipement et, surtout, la plus grande batterie de 87 kWh. Les modèles de milieu de gamme Venture+ (+ pour la batterie) et Evolve+ (modèle testé, à partir de 64 998 $) proposent la plus grande autonomie avec 490 km entre deux charges.

Performances correctes

De base, l’Ariya à moteur simple compose avec 214 ch. et 221 li-pi de couple pour une autonomie de 346 km. Le VUS testé, une version à moteur simple avec la grosse batterie de 87 kWh met 238 ch et un couple identique à la disposition du chauffeur. Le couple instantané satisfait lors d’accélérations, mais s’estompe assez rapidement, tout comme la puissance lors des dépassements. Ceux désirant des performances plus poussées seront comblés grâce aux deux moteurs pouvant produire jusqu’à 389 ch. et 442 lb-pi de couple. Notre trajet fut plutôt intense, ce qui a rendu impossible une bonne mesure de l’autonomie et de l’efficacité énergétique de l’Ariya. Malgré cela, les données affichées étaient suffisamment encourageantes pour laisser présager que l’autonomie prévue de 490 km semble plausible dans des conditions de conduite idéales.

Une conduite raffinée

Les routes du Tennessee, contrairement à l’ensemble de celles du Québec, sont généralement lisses et servent à mettre en valeur les capacités du châssis du Nissan Ariya. Dans ces conditions, il est évident qu’il est réglé davantage pour la tenue de route que pour le confort absolu. Ici, on s’attend à un roulement que sera probablement qualifié comme trop sec et avec un débattement limité, similaire possiblement à celui du Tesla Model Y et moins confortable que l’Ioniq 5. La découverte la plus malheureuse au sujet de l’Ariya est qu’elle ne sera pas livrée avec la fonction de conduite à pédale unique « e-pedal » de Nissan que l’on retrouve dans la LEAF. Selon Nissan, cette décision relève des désires exprimés, pas des clients potentiels interrogés. Nous sommes convaincus que le concept du système n’était pas clair pour eux…

Malgré tout, l’Ariya propose une version moins élaborée nommée « e-Step ». Lorsqu’il est combiné au mode de conduite ECO (Sport et Standard sont les autres) et que l’on sélectionne « B » à l’aide du levier de vitesses, le conducteur gagne alors l’accès au freinage régénératif maximal. Par contre, le VUS ne s’arrêtera pas complètement, car une fonction « ramper » y est programmée. L’arrêt complet ne survient que lorsque les freins sont physiquement appliqués. En ce qui concerne les freins, la sensation de la pédale est spongieuse et la course est longue.

Conclusion

La toute nouvelle Nissan Ariya ne révolutionne rien ni ne poussera la concurrence à revoir leurs produits. En tant que VUS électrique de taille moyenne, il se joint à la concurrence comme un autre choix, sans plus. Un bémol par contre, il est trop cher.

 

FORCES

Design extérieur méritoire.

Finition de l’habitacle soigné et haut de gamme.

Roulement sain.

 

FAIBLESSES

Espace limité pour les passagers avant.

Peu d’espace de rangement.

Gamme de prix top élevée d’environ 5 000 $ versus la compétition.

 

 

 

 

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