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Nissan Ariya


Depuis le temps qu’on en parle, il est enfin arrivé, le petit VUS électrique de Nissan. Encore que vu ses dimensions, l’Ariya a plutôt la forme d’une petite familiale. Nissan parle d’un «multisegments», mais comme c’est une expression dont on est loin de raffoler, on préfère y aller avec cette formule : voici enfin arrivée sur la route la familiale compacte qui vient relancer Nissan dans le marché des véhicules électriques, et il était temps, car la Leaf commençait sérieusement à s’essouffler.

L’Ariya, on l’a déjà dit, a été victime de problèmes internes chez Nissan, ce qui explique son arrivée tardive sur le marché. On en parlait déjà en 2018 et on aurait pu voir ce modèle sur la route il y a au moins deux ans, si la direction du groupe japonais ne s’était pas auto-décapitée à l’aube de la pandémie.

Millésimé 2024, l’Ariya vient s’ajouter à d’autres petits véhicules électriques de même format, comme ll’ID4 de Volkswagen, qui en ont profité pour s’imposer comme les modèles de référence dans ce marché, on va se le dire, fort populaire au Québec.

L’Ariya devra donc jouer en mode rattrapage. Et disons qu’il s’en sauve de justesse, car on ne peut pas dire que ce modèle est révolutionnaire. De base, à un prix de détail de 55 000 $, on a droit à sa version à roues motrices à l’arrière seulement. Ce modèle est propulsé par un moteur de 214 chevaux et est animé par la plus petite des deux batteries proposées sur ce modèle. Elle fait 66 kilowatts-heure et est suffisante pour 348 kilomètres, selon Nissan. Selon nous, on parle plutôt de 300 km tout rond, peut-être un peu moins par temps froid.

C’est malheureusement insuffisant, vu son prix de détail. Car le modèle le plus intéressant, celui qui est apte à rivaliser avec ses rivaux signés Chevrolet, Kia et Hyundai, entre autres, est l’édition e-4ORCE, qui a droit à deux moteurs et à un rouage intégral, ainsi qu’à la plus grosse batterie, qui fait 87 kw/h. C’est bon pour une autonomie de 490 km, selon Nissan, et d’un peu plus de 400 km, selon notre essai d’une semaine effectué alors qu’il faisait 0 degré C à l’extérieur.

Tout ça fait grimper le prix de l’Ariya à 72 000 $. C’est beaucoup. Heureusement, il existe une version à deux roues motrices équipé de la grosse batterie, et celui-là coûte 62 400$. Si on avait à vous suggérer une version de l’Ariya, ce serait celle-là, ça ne fait aucun doute. Notez que l’aide gouvernementale retranche jusqu’à 12 000 $ à son prix final. Ça aide un peu.

À ce prix, vous obtenez une petite familiale assez logeable pour quatre personnes et une grosse épicerie. La banquette est quand même plutôt étroite. Nissan a aussi opté pour une console centrale entre les deux sièges à l’avant qui est mécanisée pour s’avancer et se reculer, au choix, et créer ainsi une espèce de console pour les places arrière. C’est étrange.

Cette console, et le tableau de bord, sont ornés d’une bande de faux bois tactile extrêmement jolie, mais très lisse, dans laquelle Nissan encastre les commandes de la climatisation et des modes de conduite, comme le mode One-Step qui permet presque de conduire à une seule pédale, mais pas tout à fait. C’est élégant, mais c’est loin d’être pratique, puisqu’on n’a aucune idée sur quelle touche on appuie si on ne regarde pas directement ce qu’on fait.

Ce qui est dommage, car sinon, l’Ariya est un véhicule qui remplit les attentes adéquatement. Rien de spectaculaire, une petite touche d’audace visuelle, peut-être, et une mécanique qui est dans la bonne moyenne pour son format. Mais son prix un peu élevé et une arrivée un peu tardive sur le marché rendent ce modèle moins attrayant que si Nissan l’avait mis sur la route il y a deux ans.

 

-30-

 

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